ORADOUR : L'HOMMAGE CONJOINT QUI DEVRAIT EN INSPIRER PLUS D'UN
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=75321
Publie le : 04-09-2013
Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Aujourd'hui 4 septembre
2013, le President de la Republique Francois Hollande se rend
a Oradour-sur-Glane avec le President de la Republique federale
d'Allemagne Joachim Gauck. France2 couvrira dès 13h40 la visite
historique a Oradour où plus de 600 villageois perirent, victimes
de la barbarie nazie. Une journee qui devrait inspirer... Messieurs
Erdogan & consorts. Aujourd'hui, nous nous inclinons en memoire
des victimes d'Oradour-sur-Glane, en souhaitant que cet bel exemple
d'hommage conjoint soit compris a Ankara et a Bakou : toutes deux
ont fait du negationnisme du genocide armenien, une politique d'Etat
insupportable qui perpetue le crime, encore et encore. Comment,
dans ces cas, "construire l'avenir ensemble" ?
Visite de Francois Hollande et de Joachim Gauck a Oradour-sur-Glane
Francois Hollande et Joachim Gauck arriveront a 14h15 a
Oradour-sur-Glane où ils seront accueillis par Raymond Frugier,
maire d'Oradour-sur-Glane, Claude Milord, President de l'Association
Nationale des Familles des Martyrs ainsi que par Robert Hebras et
Marcel Darthout, rescapes du massacre.
Les deux Presidents se rendront ensuite a l'eglise du village, au
champ de foire et deposeront une gerbe au tombeau des martyrs.
À 15h10, Marie-Francois Perol-Dumont, Presidente du Conseil general de
la Haute-Vienne et Annick Morizio, Presidente du Centre de la memoire,
accueilleront les Presidents francais et allemand au Centre de la
memoire. À l'issue de cette visite, une allocution sera prononcee
sur le parvis du centre.
Cette visite historique revet egalement une dimension symbolique
puisqu'elle s'inscrit dans le cadre du cinquantième anniversaire du
Traite de l'Elysee. Il s'agit, comme l'a precise le President Francois
Hollande, de porter un message : " le seul qui vaille : ne rien oublier
et etre capable, en meme temps, de construire l'avenir ensemble. "
****
Oradour, village martyr Recit du massacre
Wikipedia
Les auteurs du drame appartiennent a la 3e compagnie du 1er bataillon
de Panzergrenadier (commande par le major Adolf Diekmann) du 4e
SS-Panzer-Regiment Der Fuhrer de la 2eSS-Panzer-Division Das Reich.
Au repos autour de Bordeaux et de Montauban, la division fait
mouvement vers la Normandie et apprend aussitôt le debarquement
allie en Normandie. Constamment harcelee par les Forces francaises
de l'interieur (FFI), elle riposte par de sanglantes represailles.
Le 9 juin 1944, a Tulle liberee depuis l'avant-veille par la
Resistance, 99 hommes sont pendus.
Le 10 juin 1944, après l'arrivee des Allemands dans le bourg
d'Oradour-sur-Glane, le garde champetre fait savoir aux habitants
qu'ils doivent tous se rassembler, sans aucune exception et sans delai,
sur le Champ de Foire, munis de leurs papiers, pour une verification
d'identite.
Les SS penètrent dans toutes les maisons, et, sous la menace de leurs
armes, obligent tout le monde, meme les malades, a se rendre sur le
lieu de rassemblement. Un a un ou par groupes, conduits et surveilles
par les SS, les villageois se massent peu a peu sur le Champ de Foire.
Les Allemands vont aussi chercher des habitants des hameaux voisins.
Les cultivateurs doivent abandonner leurs travaux. Plusieurs personnes
sont abattues.
Les Allemands divisent la population en deux groupes : d'un côte les
femmes et les enfants, de l'autre les hommes.
Massacre des hommes
Les hommes sont repartis entre six lieux de supplices : ils y sont
mitrailles puis leurs corps sont recouverts de fagots et de bottes
de paille auxquels les SS mettent le feu. Selon quelques rescapes,
les SS tirent bas et dans les jambes de leurs victimes ; le feu est
allume sur des hommes encore vivants. La declaration d'un rescape
etablit qu'ils parlaient encore ; certains, legèrement blesses, ont
pu s'echapper, la plupart des autres ont certainement ete brûles vifs.
Massacre des femmes et des enfants
e groupe enferme dans l'eglise comprend toutes les femmes et tous les
enfants du village. Des soldats placent dans la nef, près du ch~\ur,
une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle depassent des cordons
qu'ils laissent trainer sur le sol. Ces cordons ayant ete allumes, le
feu se communique a l'engin, qui contient un gaz asphyxiant (c'etait
la solution prevue) et explose par erreur ; une fumee noire, epaisse
et suffocante se degage. Une fusillade eclate dans l'eglise ; puis
de la paille, des fagots, des chaises sont jetes pele-mele sur les
corps qui gisent sur les dalles. Les SS y mettent ensuite le feu. La
chaleur etait tellement forte qu'a l'entree de cette eglise on peut
voir la cloche fondue, ecrasee sur le sol. Des debris de 1,20 m de
hauteur recouvraient les corps.
Une seule femme survit au carnage : Marguerite Rouffanche, nee
Thurmeaux. Son temoignage constitue tout ce qu'il est possible de
savoir du drame. Elle a perdu dans la tuerie, son mari, son fils,
ses deux filles et son petit-fils âge de sept mois.
Le ch~\ur de l'eglise comprenant trois fenetres, Mme Rouffanche se
dirigea vers la plus grande, celle du milieu et a l'aide d'un escabeau
qui servait a allumer les cierges elle parvint a l'atteindre. Le
vitrail etant brise, elle se precipita par l'ouverture. Après un saut
de trois mètres, elle atterrit au pied de l'eglise et fut blessee
par un SS en gagnant un jardin voisin. Dissimulee parmi des rangs de
petits pois, elle ne fut delivree que le lendemain vers 17 heures.
Autres massacres
Les SS inspectent de nouveau les maisons du bourg ; ils y tuent tous
les habitants qui avaient pu echapper a leurs premières recherches,
en particulier ceux que leur etat physique avait empeches de se rendre
sur le lieu du rassemblement. C'est ainsi que les equipes de secours
trouveront dans diverses habitations les corps brûles de quelques
vieillards impotents.
Un envoye special des FFI, present a Oradour dans les tout premiers
jours, indique qu'on a recueilli dans le four d'un boulanger les restes
calcines de cinq personnes : le père, la mère et leurs trois enfants.
Un puits renfermant de nombreux cadavres est decouvert dans une ferme :
trop decomposes pour etre identifies, ils seront laisses sur place.
Au total, 642 personnes ont ete massacrees lors de cette journee.
Procès et reactions
Après huit annees d'attente le procès de 21 soldats - sur 64 identifies
- ayant participe au massacre d'Oradour a lieu en janvier-fevrier
1953 devant le tribunal militaire de Bordeaux. Adolf Diekmann,
le commandant SS, ne sera pas juge car il est mort sur le front de
Normandie ; il est enterre au cimetière normand de la Cambe.
Le 12 fevrier 1953, le tribunal prononce les peines suivantes :
* le militaire allemand le plus grade est condamne a mort ; * un autre
Allemand qui a pu prouver son absence d'Oradour le 10 juin est relaxe
; * quatre autres Allemands sont condamnes a des peines de travaux
forces de dix a douze ans ; * le seul Alsacien volontaire du groupe
est condamne a mort ; * neuf Alsaciens sont condamnes a des peines
de travaux forces de cinq a douze ans ; * les quatre autres Alsaciens
sont condamnes a des peines de prison de cinq a huit ans.
La population alsacienne proteste contre les peines infligees aux
Malgre-nous, car ceux-ci ont ete contraints d'executer les ordres
des superieurs allemands. Le procès de Bordeaux symbolise en quelque
sorte le malaise alsacien : la population francaise n'a, dans sa
grande majorite, pas connaissance du drame des 130 000 Alsaciens et
Mosellans incorpores de force dans les armees allemandes. Quant aux
familles des victimes - et au Limousin en general -, ils trouvent
les sentences scandaleusement indulgentes : d'après eux, tous les
participants au massacre auraient dû etre condamnes a mort.
La loi d'amnistie votee dès le 19 fevrier accentue ce sentiment
d'outrage. La riposte d'Oradour est immediate. Citons :
* la demande pour qu'on lui rende le site commemoratif, * la decision
de l'ANFM5 de renvoyer la Croix de Guerre decernee a Oradour en 1947,
ainsi que la Legion d'honneur decernee a l'association en 1949, * le
refus de transferer les cendres des martyrs dans la crypte construite
par l'Etat, * le refus de la presence de representants de l'Etat aux
ceremonies commemoratives (l'exception etant la visite du General de
Gaulle en 1962), * l'inscription sur une plaque a l'entree des ruines
des noms des deputes qui avaient vote l'amnistie.
Le collectif " Maquis de Corrèze ", dirige par le depute honoraire
Pierre Pranchère, s'oppose au projet de loi vote au Senat en
2008 portant adaptation du droit penal francais a la Cour penale
internationale. En effet, ce texte prevoit une prescription des crimes
de guerre par trente ans (article 462-10), ce qui revient a declarer
une amnistie pour les responsables des massacres de Tulle et d'Oradour.
Le centre de Memoire est un appel a la reflexion, moyennant 7,5 ~@
par adulte, pour eviter que d'autres massacres n'aient lieu et ainsi
perpetuer la notion de devoir de memoire.
Lire aussi :
Il y a 25 ans, les pogroms anti-armeniens de Sumgaït [Azerbaïdjan] - I
Il y a 25 ans, les pogroms anti-armeniens de Sumgaït [Azerbaïdjan] - II
Il y a 25 ans, les pogroms anti-armeniens de Sumgaït [Azerbaïdjan]
- III
Le procès des crimes de Soumgaït (Fevrier 1988)
Janvier 1990, les pogroms anti-Armeniens de Bakou
Maraghar : Avril, le mois des genocides...
Maraghar : Caroline Cox parle du Golgotha contemporain
Le Collectif VAN revient sur l'interview de Mirvari Fataliyeva
Khodjaly : produit de communication de la marque " Azerbaïdjan "
Les evenements de Khojaly : Communique de presse du Collectif VAN
Khojaly : les terribles mensonges azeris
L'Azerbaïdjan s'achète une virginite en France
Ilham Aliyev : " Nos principaux ennemis sont les Armeniens du monde
entier "
Azerbaïdjan : un ecrivain accuse de " sympathie pour les Armeniens "
La liberte d'expression en Azerbaïdjan
Azerbaïdjan : Akram Aylisli cible des nationalistes
L'assassin qui valait 3 milliards d'euros
Amnesty : le gouvernement d'Azerbaïdjan attise les violences ethniques
Affaire Safarov: confession d'un meurtrier raciste
Azerbaïdjan : le tueur a la hache
L'Azerbaïdjan menace la paix regionale en glorifiant un crime raciste
Grâce de l'assassin Ramil Safarov : Obama preoccupe
Xocali.net : le site qui denonce la contrefacon azerie
Accuser les victimes du crime des bourreaux
Retour a la rubrique
Source/Lien : Wikipedia
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Publie le : 04-09-2013
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2013, le President de la Republique Francois Hollande se rend
a Oradour-sur-Glane avec le President de la Republique federale
d'Allemagne Joachim Gauck. France2 couvrira dès 13h40 la visite
historique a Oradour où plus de 600 villageois perirent, victimes
de la barbarie nazie. Une journee qui devrait inspirer... Messieurs
Erdogan & consorts. Aujourd'hui, nous nous inclinons en memoire
des victimes d'Oradour-sur-Glane, en souhaitant que cet bel exemple
d'hommage conjoint soit compris a Ankara et a Bakou : toutes deux
ont fait du negationnisme du genocide armenien, une politique d'Etat
insupportable qui perpetue le crime, encore et encore. Comment,
dans ces cas, "construire l'avenir ensemble" ?
Visite de Francois Hollande et de Joachim Gauck a Oradour-sur-Glane
Francois Hollande et Joachim Gauck arriveront a 14h15 a
Oradour-sur-Glane où ils seront accueillis par Raymond Frugier,
maire d'Oradour-sur-Glane, Claude Milord, President de l'Association
Nationale des Familles des Martyrs ainsi que par Robert Hebras et
Marcel Darthout, rescapes du massacre.
Les deux Presidents se rendront ensuite a l'eglise du village, au
champ de foire et deposeront une gerbe au tombeau des martyrs.
À 15h10, Marie-Francois Perol-Dumont, Presidente du Conseil general de
la Haute-Vienne et Annick Morizio, Presidente du Centre de la memoire,
accueilleront les Presidents francais et allemand au Centre de la
memoire. À l'issue de cette visite, une allocution sera prononcee
sur le parvis du centre.
Cette visite historique revet egalement une dimension symbolique
puisqu'elle s'inscrit dans le cadre du cinquantième anniversaire du
Traite de l'Elysee. Il s'agit, comme l'a precise le President Francois
Hollande, de porter un message : " le seul qui vaille : ne rien oublier
et etre capable, en meme temps, de construire l'avenir ensemble. "
****
Oradour, village martyr Recit du massacre
Wikipedia
Les auteurs du drame appartiennent a la 3e compagnie du 1er bataillon
de Panzergrenadier (commande par le major Adolf Diekmann) du 4e
SS-Panzer-Regiment Der Fuhrer de la 2eSS-Panzer-Division Das Reich.
Au repos autour de Bordeaux et de Montauban, la division fait
mouvement vers la Normandie et apprend aussitôt le debarquement
allie en Normandie. Constamment harcelee par les Forces francaises
de l'interieur (FFI), elle riposte par de sanglantes represailles.
Le 9 juin 1944, a Tulle liberee depuis l'avant-veille par la
Resistance, 99 hommes sont pendus.
Le 10 juin 1944, après l'arrivee des Allemands dans le bourg
d'Oradour-sur-Glane, le garde champetre fait savoir aux habitants
qu'ils doivent tous se rassembler, sans aucune exception et sans delai,
sur le Champ de Foire, munis de leurs papiers, pour une verification
d'identite.
Les SS penètrent dans toutes les maisons, et, sous la menace de leurs
armes, obligent tout le monde, meme les malades, a se rendre sur le
lieu de rassemblement. Un a un ou par groupes, conduits et surveilles
par les SS, les villageois se massent peu a peu sur le Champ de Foire.
Les Allemands vont aussi chercher des habitants des hameaux voisins.
Les cultivateurs doivent abandonner leurs travaux. Plusieurs personnes
sont abattues.
Les Allemands divisent la population en deux groupes : d'un côte les
femmes et les enfants, de l'autre les hommes.
Massacre des hommes
Les hommes sont repartis entre six lieux de supplices : ils y sont
mitrailles puis leurs corps sont recouverts de fagots et de bottes
de paille auxquels les SS mettent le feu. Selon quelques rescapes,
les SS tirent bas et dans les jambes de leurs victimes ; le feu est
allume sur des hommes encore vivants. La declaration d'un rescape
etablit qu'ils parlaient encore ; certains, legèrement blesses, ont
pu s'echapper, la plupart des autres ont certainement ete brûles vifs.
Massacre des femmes et des enfants
e groupe enferme dans l'eglise comprend toutes les femmes et tous les
enfants du village. Des soldats placent dans la nef, près du ch~\ur,
une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle depassent des cordons
qu'ils laissent trainer sur le sol. Ces cordons ayant ete allumes, le
feu se communique a l'engin, qui contient un gaz asphyxiant (c'etait
la solution prevue) et explose par erreur ; une fumee noire, epaisse
et suffocante se degage. Une fusillade eclate dans l'eglise ; puis
de la paille, des fagots, des chaises sont jetes pele-mele sur les
corps qui gisent sur les dalles. Les SS y mettent ensuite le feu. La
chaleur etait tellement forte qu'a l'entree de cette eglise on peut
voir la cloche fondue, ecrasee sur le sol. Des debris de 1,20 m de
hauteur recouvraient les corps.
Une seule femme survit au carnage : Marguerite Rouffanche, nee
Thurmeaux. Son temoignage constitue tout ce qu'il est possible de
savoir du drame. Elle a perdu dans la tuerie, son mari, son fils,
ses deux filles et son petit-fils âge de sept mois.
Le ch~\ur de l'eglise comprenant trois fenetres, Mme Rouffanche se
dirigea vers la plus grande, celle du milieu et a l'aide d'un escabeau
qui servait a allumer les cierges elle parvint a l'atteindre. Le
vitrail etant brise, elle se precipita par l'ouverture. Après un saut
de trois mètres, elle atterrit au pied de l'eglise et fut blessee
par un SS en gagnant un jardin voisin. Dissimulee parmi des rangs de
petits pois, elle ne fut delivree que le lendemain vers 17 heures.
Autres massacres
Les SS inspectent de nouveau les maisons du bourg ; ils y tuent tous
les habitants qui avaient pu echapper a leurs premières recherches,
en particulier ceux que leur etat physique avait empeches de se rendre
sur le lieu du rassemblement. C'est ainsi que les equipes de secours
trouveront dans diverses habitations les corps brûles de quelques
vieillards impotents.
Un envoye special des FFI, present a Oradour dans les tout premiers
jours, indique qu'on a recueilli dans le four d'un boulanger les restes
calcines de cinq personnes : le père, la mère et leurs trois enfants.
Un puits renfermant de nombreux cadavres est decouvert dans une ferme :
trop decomposes pour etre identifies, ils seront laisses sur place.
Au total, 642 personnes ont ete massacrees lors de cette journee.
Procès et reactions
Après huit annees d'attente le procès de 21 soldats - sur 64 identifies
- ayant participe au massacre d'Oradour a lieu en janvier-fevrier
1953 devant le tribunal militaire de Bordeaux. Adolf Diekmann,
le commandant SS, ne sera pas juge car il est mort sur le front de
Normandie ; il est enterre au cimetière normand de la Cambe.
Le 12 fevrier 1953, le tribunal prononce les peines suivantes :
* le militaire allemand le plus grade est condamne a mort ; * un autre
Allemand qui a pu prouver son absence d'Oradour le 10 juin est relaxe
; * quatre autres Allemands sont condamnes a des peines de travaux
forces de dix a douze ans ; * le seul Alsacien volontaire du groupe
est condamne a mort ; * neuf Alsaciens sont condamnes a des peines
de travaux forces de cinq a douze ans ; * les quatre autres Alsaciens
sont condamnes a des peines de prison de cinq a huit ans.
La population alsacienne proteste contre les peines infligees aux
Malgre-nous, car ceux-ci ont ete contraints d'executer les ordres
des superieurs allemands. Le procès de Bordeaux symbolise en quelque
sorte le malaise alsacien : la population francaise n'a, dans sa
grande majorite, pas connaissance du drame des 130 000 Alsaciens et
Mosellans incorpores de force dans les armees allemandes. Quant aux
familles des victimes - et au Limousin en general -, ils trouvent
les sentences scandaleusement indulgentes : d'après eux, tous les
participants au massacre auraient dû etre condamnes a mort.
La loi d'amnistie votee dès le 19 fevrier accentue ce sentiment
d'outrage. La riposte d'Oradour est immediate. Citons :
* la demande pour qu'on lui rende le site commemoratif, * la decision
de l'ANFM5 de renvoyer la Croix de Guerre decernee a Oradour en 1947,
ainsi que la Legion d'honneur decernee a l'association en 1949, * le
refus de transferer les cendres des martyrs dans la crypte construite
par l'Etat, * le refus de la presence de representants de l'Etat aux
ceremonies commemoratives (l'exception etant la visite du General de
Gaulle en 1962), * l'inscription sur une plaque a l'entree des ruines
des noms des deputes qui avaient vote l'amnistie.
Le collectif " Maquis de Corrèze ", dirige par le depute honoraire
Pierre Pranchère, s'oppose au projet de loi vote au Senat en
2008 portant adaptation du droit penal francais a la Cour penale
internationale. En effet, ce texte prevoit une prescription des crimes
de guerre par trente ans (article 462-10), ce qui revient a declarer
une amnistie pour les responsables des massacres de Tulle et d'Oradour.
Le centre de Memoire est un appel a la reflexion, moyennant 7,5 ~@
par adulte, pour eviter que d'autres massacres n'aient lieu et ainsi
perpetuer la notion de devoir de memoire.
Lire aussi :
Il y a 25 ans, les pogroms anti-armeniens de Sumgaït [Azerbaïdjan] - I
Il y a 25 ans, les pogroms anti-armeniens de Sumgaït [Azerbaïdjan] - II
Il y a 25 ans, les pogroms anti-armeniens de Sumgaït [Azerbaïdjan]
- III
Le procès des crimes de Soumgaït (Fevrier 1988)
Janvier 1990, les pogroms anti-Armeniens de Bakou
Maraghar : Avril, le mois des genocides...
Maraghar : Caroline Cox parle du Golgotha contemporain
Le Collectif VAN revient sur l'interview de Mirvari Fataliyeva
Khodjaly : produit de communication de la marque " Azerbaïdjan "
Les evenements de Khojaly : Communique de presse du Collectif VAN
Khojaly : les terribles mensonges azeris
L'Azerbaïdjan s'achète une virginite en France
Ilham Aliyev : " Nos principaux ennemis sont les Armeniens du monde
entier "
Azerbaïdjan : un ecrivain accuse de " sympathie pour les Armeniens "
La liberte d'expression en Azerbaïdjan
Azerbaïdjan : Akram Aylisli cible des nationalistes
L'assassin qui valait 3 milliards d'euros
Amnesty : le gouvernement d'Azerbaïdjan attise les violences ethniques
Affaire Safarov: confession d'un meurtrier raciste
Azerbaïdjan : le tueur a la hache
L'Azerbaïdjan menace la paix regionale en glorifiant un crime raciste
Grâce de l'assassin Ramil Safarov : Obama preoccupe
Xocali.net : le site qui denonce la contrefacon azerie
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