OUVERTURE DU PROCES SUR L'EMPOISONNEMENT DU PRESIDENT TURC OZAL
TURQUIE
ANKARA, 11 sept 2013 (AFP) - Un tribunal d'Ankara a commence mercredi
a juger en son absence un general turc a la retraite pour une tentative
supposee de meurtre par empoisonnement visant le president Turgut Ozal,
decede en 1993.
Levent Ersoz, un ex-general de brigade, n'a pas comparu pour des
"raisons de sante" a la première audience du procès, dont il est
l'unique suspect. Cet ancien officier a deja ete condamne cet ete
a 22 ans et six mois de prison dans une des nombreuses affaires de
conspiration visant le regime islamo-conservateur turc. En avril
dernier, la justice turque avait decide d'inculper M. Ersoz dans
l'affaire Ozal, evitant ainsi que le dossier ne soit prescrit, vingt
ans après les faits.
Le corps de M. Ozal avait ete exhume en octobre 2012, certains membres
de sa famille affirmant qu'il avait ete empoisonne. Officiellement,
l'ancien president a succombe a une crise cardiaque a l'âge de 65 ans.
L'autopsie n'a pas permis de conclure dans un sens ou dans
l'autre, mais le parquet a annonce qu'il entendait poursuivre ses
investigations.
L'acte d'accusation contre Levent Ersoz s'appuie sur des plaintes
de la veuve et du fils de l'ancien chef de l'Etat. Il accuse le
general d'avoir "mene une tentative d'assassinat contre le president,
tentative qui a peut-etre abouti", un crime passible de la prison a
vie. L'avocat du prevenu, Me Hulusi Coskun, a demande aux juges de
faire juger aussi Semra Ozal, la veuve du president defunt, affirmant
que cette dernière jouait un rôle cle dans cette procedure.
Premier ministre de 1983 jusqu'a son election a la tete de l'Etat
en novembre 1989, Turgut Ozal avait survecu en 1988 a une tentative
d'assassinat conduite par un nationaliste turc.
Il avait mis en oeuvre une politique liberale sur le plan economique
et avait defendu l'alliance diplomatique avec les pays occidentaux,
notamment en soutenant l'intervention en Irak lors de la première
guerre du Golfe en 1991.
Les nationalistes reprocheraient a M. Ozal ses tentatives d'entamer des
discussions, peu avant sa mort, avec les rebelles kurdes du Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK). La prochaine audience a ete fixee
au 9 decembre.
jeudi 12 septembre 2013, Ara ©armenews.com
TURQUIE
ANKARA, 11 sept 2013 (AFP) - Un tribunal d'Ankara a commence mercredi
a juger en son absence un general turc a la retraite pour une tentative
supposee de meurtre par empoisonnement visant le president Turgut Ozal,
decede en 1993.
Levent Ersoz, un ex-general de brigade, n'a pas comparu pour des
"raisons de sante" a la première audience du procès, dont il est
l'unique suspect. Cet ancien officier a deja ete condamne cet ete
a 22 ans et six mois de prison dans une des nombreuses affaires de
conspiration visant le regime islamo-conservateur turc. En avril
dernier, la justice turque avait decide d'inculper M. Ersoz dans
l'affaire Ozal, evitant ainsi que le dossier ne soit prescrit, vingt
ans après les faits.
Le corps de M. Ozal avait ete exhume en octobre 2012, certains membres
de sa famille affirmant qu'il avait ete empoisonne. Officiellement,
l'ancien president a succombe a une crise cardiaque a l'âge de 65 ans.
L'autopsie n'a pas permis de conclure dans un sens ou dans
l'autre, mais le parquet a annonce qu'il entendait poursuivre ses
investigations.
L'acte d'accusation contre Levent Ersoz s'appuie sur des plaintes
de la veuve et du fils de l'ancien chef de l'Etat. Il accuse le
general d'avoir "mene une tentative d'assassinat contre le president,
tentative qui a peut-etre abouti", un crime passible de la prison a
vie. L'avocat du prevenu, Me Hulusi Coskun, a demande aux juges de
faire juger aussi Semra Ozal, la veuve du president defunt, affirmant
que cette dernière jouait un rôle cle dans cette procedure.
Premier ministre de 1983 jusqu'a son election a la tete de l'Etat
en novembre 1989, Turgut Ozal avait survecu en 1988 a une tentative
d'assassinat conduite par un nationaliste turc.
Il avait mis en oeuvre une politique liberale sur le plan economique
et avait defendu l'alliance diplomatique avec les pays occidentaux,
notamment en soutenant l'intervention en Irak lors de la première
guerre du Golfe en 1991.
Les nationalistes reprocheraient a M. Ozal ses tentatives d'entamer des
discussions, peu avant sa mort, avec les rebelles kurdes du Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK). La prochaine audience a ete fixee
au 9 decembre.
jeudi 12 septembre 2013, Ara ©armenews.com