ISABEL KAPRIELIAN-CHURCHILL : SOEURS DE MISERICORDE ET DE SURVIE
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=75657
Publie le : 19-09-2013
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite a lire la traduction de Georges Festa d'un article en anglais
de Karin Saghdejian publie sur le site The Armenian Weekly, mise en
ligne sur le site Armenian Trends - Mes Armenies le 18 septembre 2013.
Armenian Trends - Mes Armenies
dimanche 15 septembre 2013
Legende photo : © Richard and Tina Carolan Literary Fund, 2012
Isabel Kaprielian-Churchill Sisters of Mercy and Survival : Armenian
Nurses, 1900-1930 [S~\urs de misericorde et de survie : les infirmières
armeniennes, 1900-1930] Antelias (Liban) : " Richard and Tina Carolan
" Literary Fund, 2012
par Karin Saghdejian
The Armenian Weekly, 13.09.2013
C'est une photographie, prise en 1921, d'infirmières armeniennes a
l'hôpital du Memorial Annie Tracy Riggs, situe a Mezreh (l'actuelle
Elazig, en Turquie), ainsi qu'un souvenir d'enfance lors d'une
commemoration du 24 avril a Hamilton, dans l'Ontario, qui ont amene
l'historienne Isabel Kaprielian-Churchill a ecrire son dernier ouvrage,
Sisters of Mercy and Survival : Armenian Nurses, 1900-1930.
Publie en 2012 a Antelias, au Liban, le livre s'interesse au rôle des
infirmières armeniennes au sein des institutions medicales administrees
par des Occidentaux dans l'empire ottoman et le Moyen-Orient, avant
et après la Première Guerre mondiale.
L'ouvrage est aussi une enquete detaillee sur la formation et le
fonctionnement des reseaux hospitaliers americains et des ecoles
d'infirmières dans les diverses provinces de l'empire ottoman et du
Moyen-Orient. Il s'agit d'une enquete unique, visant a eclairer le
devouement de la generation pionnière des infirmières armeniennes,
heroïnes meconnues d'une nation, qui ~\uvrèrent inlassablement au
sein de ces structures medicales, a une epoque de catastrophe majeure.
Utilisant des documents en cinq langues, provenant de plus de quinze
fonds d'archives en Amerique du Nord, en Europe, en Armenie et au
Moyen-Orient, Kaprielian-Churchill campe le cadre historique dans
lequel les institutions medicales occidentales furent creees, tout
en detaillant leurs actions, ainsi que l'aide humanitaire apportee
par les organisations caritatives armeniennes.
L'A. fait remonter la pratique de la medecine armenienne au Moyen Age
a Mekhitar de Her [Mkhitar Heratsi] (vers 1110/18 ou 1120 - 1200),
jusqu'aux 18ème et 19ème siècles, lorsque des praticiens armeniens,
formes en Occident, etaient les medecins personnels du sultan et
introduisaient les pratiques les plus recents dans l'empire ottoman.
Bien avant que les missionnaires ne missent sur pied leurs
dispensaires, les Armeniens bâtirent des hôpitaux et engagèrent des
Armeniennes, afin d'exercer comme infirmières, un progrès remarquable
compare a leurs homologues turques, qui ne commencèrent a etre formees
a l'occidentale qu'a la fin des annees 1920.
Isabel Kaprielian-Churchill explique minutieusement le système
des hôpitaux, des dispensaires et des ecoles de formation, que les
missionnaires occidentaux construisirent dans les provinces, ainsi que
leur rôle dans les progrès de la medecine dans l'empire, a la fin du
19ème et au debut du 20ème siècle. Les hôpitaux prosperèrent a Aïntab
(hôpital du docteur Azariah Smith), a Mezre [Mezireh - actuelle Elazig]
(hôpital Annie Tracy Riggs), a Van, Marsovan, Sebastia [actuelle Sivas]
et Marash.
Une des consequences du developpement des hôpitaux des missionnaires
fut le besoin en infirmières. Les Armeniennes furent engagees en
grand nombre et formees dans la medecine generale, particulièrement
en obstetrique, d'après les pratiques et methodes occidentales les
plus avancees. L'A. conclut que les personnels de sante missionnaires,
ainsi que leurs homologues armeniens, ont ainsi seme les germes d'un
système de sante moderne dans l'empire ottoman.
Par un cruel revers du destin, ces memes structures sanitaires et
personnels de sante furent contraintes de servir la machine de guerre
turque, lors de la Première Guerre mondiale, puis les survivants du
genocide qui s'ensuivit.
Durant la guerre, le Near East Relief (N.E.R. - Secours Proche-Orient),
une initiative caritative americaine, apparut, afin de procurer
une aide alimentaire, des abris et des services medicaux d'urgence
aux milliers d'orphelins et de refugies armeniens. La encore,
les infirmières armeniennes furent appelees a jouer un rôle
capital dans les hôpitaux et les orphelinats du N.E.R. a Sivas,
Aïntab, Alep et Kharpert. En fouillant dans les archives du N.E.R.,
Kaprielian-Churchill detaille les types de services de soins proposes
et les nombreux cas traites dans ces hôpitaux.
L'immense concentration de survivants du genocide armenien, couplee a
l'afflux de ce qui subsistait de la population armenienne en Turquie,
suite aux purges nationalistes kemalistes des annees 1920-1924,
reduisirent la nation nouvelle de l'Armenie pratiquement sans
ressources. L'A. refait le compte du montant enorme des ressources
humanitaires du N.E.R., lesquelles contribuèrent a contenir les
epidemies et a abriter les orphelins en Armenie. Le rôle central du
N.E.R. consista peut-etre a evacuer quelque 22 000 Armeniens depuis
la Turquie entre 1920 et 1923.
Après la guerre, une autre organisation americaine, l'American Women's
Hospital (A.W.H.) arriva en Turquie, dans le Caucase et en Grèce,
où elle joua un rôle très important en abritant et en s'occupant des
survivants de l'après-genocide, notamment les femmes et les enfants.
Entre 1923 et 1933, l'A.W.H. crea des dispensaires et des ecoles
d'infirmières en Armenie et en Grèce, dans lesquels près de 100
000 refugies armeniens furent admis. Kaprielian-Churchill evoque en
detail les hôpitaux de l'A.W.H. a Salonique, Kokkinia et Dirgouti,
où des dizaines de milliers de femmes et d'enfants armeniennes,
victimes de tortures, furent soignes.
L'A. remarque que le genocide modifia fondamentalement les
attitudes traditionnelles a l'egard des infirmières. Desormais,
il ne s'agissait plus d'un travail subalterne, degradant, mais
d'une activite essentielle au regard de la survie de ce qui restait
de la nation armenienne. Des programmes de formation d'infirmières
reprirent a l'hôpital Annie Tracy Riggs de Mezre, ainsi qu'a l'ecole
d'infirmières Winchester a Gumri, qu'elle considère comme la première
ecole de formation de type occidental en Armenie.
Parallèlement aux structures sanitaires americaines dans la region,
l'A. distingue trois hôpitaux qui pratiquaient une medecine avancee, et
où les Armeniennes constituaient une composante majeure du personnel
medical : l'hôpital Sourp Prguitch [Saint-Sauveur] a Constantinople,
l'hôpital prive Altounian a Alep (qui proposait un programme de
formation d'infirmières et disposait du seul appareil de radiographie
existant alors dans tout l'empire ottoman), et le Collège Protestant
Syrien de Beyrouth (future Universite Americaine de Beyrouth, où
un programme de formation d'infirmières fut cree en 1905, avec deux
infirmières armeniennes comme premières diplômees).
Kaprielian-Churchill eclaire aussi l'activite des organisations
humanitaires armeniennes, a savoir la Croix Rouge armenienne (futur
Secours Armenien), l'Union Generale Armenienne de Bienfaisance
(U.G.A.B.) et, durant une certaine periode, le Hay Bedagan Khatch
[Croix Nationale Armenienne] (organisation caritative de gauche,
pro-sovietique), en tant qu'acteurs principaux de l'activite
humanitaire, au plan national, pendant et après le genocide. Elle suit
les episodes marquants de leur creation au debut du 20ème siècle,
avec leurs nombreuses sections et delegations en Amerique du Nord,
en Angleterre et au Moyen-Orient. Elle detaille longuement leur aide
a Alep, emplie de refugies, et dans l'Armenie frappee par la famine
et les epidemies.
L'apparition de la Croix Rouge Armenienne et de l'U.G.A.B., qui
tentèrent meme de fusionner en Amerique du Nord en 1921, a une epoque
de crise nationale, les legitima aux yeux de la nation. Lorsque toutes
les structures anterieures a la guerre s'effondrèrent, elles furent
les acteurs centraux au plan des services sociaux et sanitaires,
conclut l'A.
En fin d'ouvrage, Kaprielian-Churchill livre de courtes biographies
d'infirmières armeniennes de l'hôpital Annie Tracy Riggs de Mezre,
l'ecole d'infirmières la plus en avance dans l'empire ottoman et
qui joua un rôle fondamental dans la mise en place et les progrès
de l'infirmerie occidentale dans cette region, devenant ainsi des
pionnières dans ce domaine.
Les douze chapitres du livre sont ponctues par une toute une serie
de photographies historiques, a la fois rares et instructives,
des hôpitaux, des patients, des infirmières, des medecins et des
orphelinats. Dans l'esprit de l'A., ces documents composent un album
racontant le vecu des infirmières armeniennes.
Cet ouvrage represente une etude precieuse, faisant revivre ces
Armeniennes travailleuses et innombrables - souvent oubliees -
qui jouèrent un rôle majeur a un moment critique de l'histoire de
notre nation.
___________
Source :
http://www.armenianweekly.com/2013/09/13/book-review-sisters-of-mercy-and-survival-armenian-nurses-1900-1930/
Traduction : © Georges Festa - 09.2013.
Retour a la rubrique
Source/Lien : Armenian Trends - Mes Armenies
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=75657
Publie le : 19-09-2013
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite a lire la traduction de Georges Festa d'un article en anglais
de Karin Saghdejian publie sur le site The Armenian Weekly, mise en
ligne sur le site Armenian Trends - Mes Armenies le 18 septembre 2013.
Armenian Trends - Mes Armenies
dimanche 15 septembre 2013
Legende photo : © Richard and Tina Carolan Literary Fund, 2012
Isabel Kaprielian-Churchill Sisters of Mercy and Survival : Armenian
Nurses, 1900-1930 [S~\urs de misericorde et de survie : les infirmières
armeniennes, 1900-1930] Antelias (Liban) : " Richard and Tina Carolan
" Literary Fund, 2012
par Karin Saghdejian
The Armenian Weekly, 13.09.2013
C'est une photographie, prise en 1921, d'infirmières armeniennes a
l'hôpital du Memorial Annie Tracy Riggs, situe a Mezreh (l'actuelle
Elazig, en Turquie), ainsi qu'un souvenir d'enfance lors d'une
commemoration du 24 avril a Hamilton, dans l'Ontario, qui ont amene
l'historienne Isabel Kaprielian-Churchill a ecrire son dernier ouvrage,
Sisters of Mercy and Survival : Armenian Nurses, 1900-1930.
Publie en 2012 a Antelias, au Liban, le livre s'interesse au rôle des
infirmières armeniennes au sein des institutions medicales administrees
par des Occidentaux dans l'empire ottoman et le Moyen-Orient, avant
et après la Première Guerre mondiale.
L'ouvrage est aussi une enquete detaillee sur la formation et le
fonctionnement des reseaux hospitaliers americains et des ecoles
d'infirmières dans les diverses provinces de l'empire ottoman et du
Moyen-Orient. Il s'agit d'une enquete unique, visant a eclairer le
devouement de la generation pionnière des infirmières armeniennes,
heroïnes meconnues d'une nation, qui ~\uvrèrent inlassablement au
sein de ces structures medicales, a une epoque de catastrophe majeure.
Utilisant des documents en cinq langues, provenant de plus de quinze
fonds d'archives en Amerique du Nord, en Europe, en Armenie et au
Moyen-Orient, Kaprielian-Churchill campe le cadre historique dans
lequel les institutions medicales occidentales furent creees, tout
en detaillant leurs actions, ainsi que l'aide humanitaire apportee
par les organisations caritatives armeniennes.
L'A. fait remonter la pratique de la medecine armenienne au Moyen Age
a Mekhitar de Her [Mkhitar Heratsi] (vers 1110/18 ou 1120 - 1200),
jusqu'aux 18ème et 19ème siècles, lorsque des praticiens armeniens,
formes en Occident, etaient les medecins personnels du sultan et
introduisaient les pratiques les plus recents dans l'empire ottoman.
Bien avant que les missionnaires ne missent sur pied leurs
dispensaires, les Armeniens bâtirent des hôpitaux et engagèrent des
Armeniennes, afin d'exercer comme infirmières, un progrès remarquable
compare a leurs homologues turques, qui ne commencèrent a etre formees
a l'occidentale qu'a la fin des annees 1920.
Isabel Kaprielian-Churchill explique minutieusement le système
des hôpitaux, des dispensaires et des ecoles de formation, que les
missionnaires occidentaux construisirent dans les provinces, ainsi que
leur rôle dans les progrès de la medecine dans l'empire, a la fin du
19ème et au debut du 20ème siècle. Les hôpitaux prosperèrent a Aïntab
(hôpital du docteur Azariah Smith), a Mezre [Mezireh - actuelle Elazig]
(hôpital Annie Tracy Riggs), a Van, Marsovan, Sebastia [actuelle Sivas]
et Marash.
Une des consequences du developpement des hôpitaux des missionnaires
fut le besoin en infirmières. Les Armeniennes furent engagees en
grand nombre et formees dans la medecine generale, particulièrement
en obstetrique, d'après les pratiques et methodes occidentales les
plus avancees. L'A. conclut que les personnels de sante missionnaires,
ainsi que leurs homologues armeniens, ont ainsi seme les germes d'un
système de sante moderne dans l'empire ottoman.
Par un cruel revers du destin, ces memes structures sanitaires et
personnels de sante furent contraintes de servir la machine de guerre
turque, lors de la Première Guerre mondiale, puis les survivants du
genocide qui s'ensuivit.
Durant la guerre, le Near East Relief (N.E.R. - Secours Proche-Orient),
une initiative caritative americaine, apparut, afin de procurer
une aide alimentaire, des abris et des services medicaux d'urgence
aux milliers d'orphelins et de refugies armeniens. La encore,
les infirmières armeniennes furent appelees a jouer un rôle
capital dans les hôpitaux et les orphelinats du N.E.R. a Sivas,
Aïntab, Alep et Kharpert. En fouillant dans les archives du N.E.R.,
Kaprielian-Churchill detaille les types de services de soins proposes
et les nombreux cas traites dans ces hôpitaux.
L'immense concentration de survivants du genocide armenien, couplee a
l'afflux de ce qui subsistait de la population armenienne en Turquie,
suite aux purges nationalistes kemalistes des annees 1920-1924,
reduisirent la nation nouvelle de l'Armenie pratiquement sans
ressources. L'A. refait le compte du montant enorme des ressources
humanitaires du N.E.R., lesquelles contribuèrent a contenir les
epidemies et a abriter les orphelins en Armenie. Le rôle central du
N.E.R. consista peut-etre a evacuer quelque 22 000 Armeniens depuis
la Turquie entre 1920 et 1923.
Après la guerre, une autre organisation americaine, l'American Women's
Hospital (A.W.H.) arriva en Turquie, dans le Caucase et en Grèce,
où elle joua un rôle très important en abritant et en s'occupant des
survivants de l'après-genocide, notamment les femmes et les enfants.
Entre 1923 et 1933, l'A.W.H. crea des dispensaires et des ecoles
d'infirmières en Armenie et en Grèce, dans lesquels près de 100
000 refugies armeniens furent admis. Kaprielian-Churchill evoque en
detail les hôpitaux de l'A.W.H. a Salonique, Kokkinia et Dirgouti,
où des dizaines de milliers de femmes et d'enfants armeniennes,
victimes de tortures, furent soignes.
L'A. remarque que le genocide modifia fondamentalement les
attitudes traditionnelles a l'egard des infirmières. Desormais,
il ne s'agissait plus d'un travail subalterne, degradant, mais
d'une activite essentielle au regard de la survie de ce qui restait
de la nation armenienne. Des programmes de formation d'infirmières
reprirent a l'hôpital Annie Tracy Riggs de Mezre, ainsi qu'a l'ecole
d'infirmières Winchester a Gumri, qu'elle considère comme la première
ecole de formation de type occidental en Armenie.
Parallèlement aux structures sanitaires americaines dans la region,
l'A. distingue trois hôpitaux qui pratiquaient une medecine avancee, et
où les Armeniennes constituaient une composante majeure du personnel
medical : l'hôpital Sourp Prguitch [Saint-Sauveur] a Constantinople,
l'hôpital prive Altounian a Alep (qui proposait un programme de
formation d'infirmières et disposait du seul appareil de radiographie
existant alors dans tout l'empire ottoman), et le Collège Protestant
Syrien de Beyrouth (future Universite Americaine de Beyrouth, où
un programme de formation d'infirmières fut cree en 1905, avec deux
infirmières armeniennes comme premières diplômees).
Kaprielian-Churchill eclaire aussi l'activite des organisations
humanitaires armeniennes, a savoir la Croix Rouge armenienne (futur
Secours Armenien), l'Union Generale Armenienne de Bienfaisance
(U.G.A.B.) et, durant une certaine periode, le Hay Bedagan Khatch
[Croix Nationale Armenienne] (organisation caritative de gauche,
pro-sovietique), en tant qu'acteurs principaux de l'activite
humanitaire, au plan national, pendant et après le genocide. Elle suit
les episodes marquants de leur creation au debut du 20ème siècle,
avec leurs nombreuses sections et delegations en Amerique du Nord,
en Angleterre et au Moyen-Orient. Elle detaille longuement leur aide
a Alep, emplie de refugies, et dans l'Armenie frappee par la famine
et les epidemies.
L'apparition de la Croix Rouge Armenienne et de l'U.G.A.B., qui
tentèrent meme de fusionner en Amerique du Nord en 1921, a une epoque
de crise nationale, les legitima aux yeux de la nation. Lorsque toutes
les structures anterieures a la guerre s'effondrèrent, elles furent
les acteurs centraux au plan des services sociaux et sanitaires,
conclut l'A.
En fin d'ouvrage, Kaprielian-Churchill livre de courtes biographies
d'infirmières armeniennes de l'hôpital Annie Tracy Riggs de Mezre,
l'ecole d'infirmières la plus en avance dans l'empire ottoman et
qui joua un rôle fondamental dans la mise en place et les progrès
de l'infirmerie occidentale dans cette region, devenant ainsi des
pionnières dans ce domaine.
Les douze chapitres du livre sont ponctues par une toute une serie
de photographies historiques, a la fois rares et instructives,
des hôpitaux, des patients, des infirmières, des medecins et des
orphelinats. Dans l'esprit de l'A., ces documents composent un album
racontant le vecu des infirmières armeniennes.
Cet ouvrage represente une etude precieuse, faisant revivre ces
Armeniennes travailleuses et innombrables - souvent oubliees -
qui jouèrent un rôle majeur a un moment critique de l'histoire de
notre nation.
___________
Source :
http://www.armenianweekly.com/2013/09/13/book-review-sisters-of-mercy-and-survival-armenian-nurses-1900-1930/
Traduction : © Georges Festa - 09.2013.
Retour a la rubrique
Source/Lien : Armenian Trends - Mes Armenies