LA COUR D'APPEL REFUSE LA LIBERATION DE TIGRAN ARAKELIAN
Justice
Ignorant les appels de plus de 100 politiciens et personnalites
publiques, la Cour d'appel a refuse la liberation sous caution d'un
militant de l'opposition, maintenu en detention depuis deux ans a
cause d'accusations controversees.
Le tribunal a juge que Tigran Arakelian, un des chefs de file de
l'aile jeunesse du Congrès National Armenien (HAK), restera derrière
les barreaux en attendant son verdict dans l'affaire très mediatisee
impliquant egalement trois autres militants du HAK .
Les quatre jeunes hommes avaient ete arretes en août 2011, accuses
d'avoir attaque des policiers a Erevan. Ils ont toujours nie fermement
ces accusations, affirmant que ce sont eux qui ont ete battus et
arretes par les representants de l'ordre public. Seul Arakelian est
toujours derrière les barreaux, les autres militants ayant ete liberes
peu de temps après.
Plus tôt cette semaine, 110 notables armeniens, dont une dizaine de
deputes du parlement, ont exhorte la Cour d'appel a liberer Arakelian
; au moins jusqu'a ce que le verdict definitif soit rendu, promettant
de verser la caution et garantissant que l'opposant ne partirait pas
en cavale.
Un panel de trois juges charges de l'affaire a rejete cet appel, sans
aucune explication, suscitant une reaction furieuse des dizaines de
partisans de l'opposition presents dans la salle d'audience. Arakelian
s'en est pris aux juges, avant d'etre menotte et emmene par des agents
de securite.
L'avocat d'Arakelian, Mushegh Shushanyan, a condamne la decision,
mais attend la suite. " Nous comprenons tous que, malheureusement,
nous ne vivons pas dans un etat où prime la justice ". " Il n'y a
aucun tribunal independant en Armenie, et ce jugement a ete decide
ailleurs que dans cette cour ".
Levon Zurabian, un leader de HAK, a affirme que Serge Sarkissian a
personnellement decide de maintenir Arakelian en prison. Selon lui,
le president a ainsi voulu dissuader les jeunes armeniens de contester
le regime.
Le HAK a toujours dit que l'affaire contre Arakelian et les trois
autres militants a ete fabriquee pour des raisons politiques, ce que
nie fermement les autorites.
jeudi 19 septembre 2013, Claire ©armenews.com
Justice
Ignorant les appels de plus de 100 politiciens et personnalites
publiques, la Cour d'appel a refuse la liberation sous caution d'un
militant de l'opposition, maintenu en detention depuis deux ans a
cause d'accusations controversees.
Le tribunal a juge que Tigran Arakelian, un des chefs de file de
l'aile jeunesse du Congrès National Armenien (HAK), restera derrière
les barreaux en attendant son verdict dans l'affaire très mediatisee
impliquant egalement trois autres militants du HAK .
Les quatre jeunes hommes avaient ete arretes en août 2011, accuses
d'avoir attaque des policiers a Erevan. Ils ont toujours nie fermement
ces accusations, affirmant que ce sont eux qui ont ete battus et
arretes par les representants de l'ordre public. Seul Arakelian est
toujours derrière les barreaux, les autres militants ayant ete liberes
peu de temps après.
Plus tôt cette semaine, 110 notables armeniens, dont une dizaine de
deputes du parlement, ont exhorte la Cour d'appel a liberer Arakelian
; au moins jusqu'a ce que le verdict definitif soit rendu, promettant
de verser la caution et garantissant que l'opposant ne partirait pas
en cavale.
Un panel de trois juges charges de l'affaire a rejete cet appel, sans
aucune explication, suscitant une reaction furieuse des dizaines de
partisans de l'opposition presents dans la salle d'audience. Arakelian
s'en est pris aux juges, avant d'etre menotte et emmene par des agents
de securite.
L'avocat d'Arakelian, Mushegh Shushanyan, a condamne la decision,
mais attend la suite. " Nous comprenons tous que, malheureusement,
nous ne vivons pas dans un etat où prime la justice ". " Il n'y a
aucun tribunal independant en Armenie, et ce jugement a ete decide
ailleurs que dans cette cour ".
Levon Zurabian, un leader de HAK, a affirme que Serge Sarkissian a
personnellement decide de maintenir Arakelian en prison. Selon lui,
le president a ainsi voulu dissuader les jeunes armeniens de contester
le regime.
Le HAK a toujours dit que l'affaire contre Arakelian et les trois
autres militants a ete fabriquee pour des raisons politiques, ce que
nie fermement les autorites.
jeudi 19 septembre 2013, Claire ©armenews.com