REVUE DE PRESSE
Les services de renseignement turcs désormais centralisés
La Turquie vient de se doter d'un Centre de coordination des services
de renseignement (MIKM) qui réunifiera la plupart des officines
affectées à la sécurité. De récentes affaires avaient souligné la
nécessité pour l'Etat turc de mieux coordonner l'action de ses
services de renseignement.
Le Centre turc de coordination des services de renseignement (MIKM)
vient d'être créé, au moment où les services de renseignement
nationaux (MIT) sont vivement critiqués pour avoir obtenu de façon
illégale des informations privées sur certains citoyens turcs. Chargé
de coordonner l'ensemble des unités de sécurité en Turquie, le MIKM
rassemble les services de renseignements de la police, de la
gendarmerie et le MIT. Les informations recueillies à travers le pays
seront désormais transmises au MIKM, établi dans les bureaux du MIT à
Ankara. Sous la direction du sous-secrétaire du MIT, Hakan Fidan, le
MIKM devra procéder à l'évaluation finale des informations reçues. Le
centre sera chargé d'enquêter sur les problèmes liés au terrorisme, au
crime organisé, aux gangs ainsi qu'aux activités subversives et
séparatistes en Turquie.
Une coordination nécessaire...
Outre les représentants du département de la police nationale, du
commandement général de la gendarmerie (JGK) et du MIT, l'Etat-major
de l'armée est également représenté dans le MIKM. Selon certains
rapports circulant dans les médias turcs, il est primordial que les
services de renseignement et l'Etat-major soient coordonnées, afin
d'éviter qu'une affaire comme celle d'Uludere ne se reproduise. Pour
rappel, le 28 décembre 2011, des avions militaires avaient tué 34
contrebandiers dans une frappe aérienne à Uludere, au sud-est de la
Turquie. L'armée avait alors déclaré qu'il s'agissait d'une erreur et
que les contrebandiers tués avaient été confondus avec des membres du
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L'Etat-major avait été
accusé d'avoir mené cette opération contre des civils kurdes qui
résidaient à Uludere. Les frappes avaient été déclenchées malgré un
avertissement du Commandement des forces aériennes affirmant que le
groupe en question qui passait la frontière entre la Syrie et la
Turquie était composé de contrebandiers et non de membres du PKK. Un
rapport a été rendu public après avoir été présenté en avril dernier à
une commission parlementaire formée pour enquêter sur l'incident
d'Uludere.
pour lire la suite cliquer sur le lien
http://www.zamanfrance.fr/article/services-renseignement-turcs-desormais-centralises-4933.html
dimanche 22 septembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
Les services de renseignement turcs désormais centralisés
La Turquie vient de se doter d'un Centre de coordination des services
de renseignement (MIKM) qui réunifiera la plupart des officines
affectées à la sécurité. De récentes affaires avaient souligné la
nécessité pour l'Etat turc de mieux coordonner l'action de ses
services de renseignement.
Le Centre turc de coordination des services de renseignement (MIKM)
vient d'être créé, au moment où les services de renseignement
nationaux (MIT) sont vivement critiqués pour avoir obtenu de façon
illégale des informations privées sur certains citoyens turcs. Chargé
de coordonner l'ensemble des unités de sécurité en Turquie, le MIKM
rassemble les services de renseignements de la police, de la
gendarmerie et le MIT. Les informations recueillies à travers le pays
seront désormais transmises au MIKM, établi dans les bureaux du MIT à
Ankara. Sous la direction du sous-secrétaire du MIT, Hakan Fidan, le
MIKM devra procéder à l'évaluation finale des informations reçues. Le
centre sera chargé d'enquêter sur les problèmes liés au terrorisme, au
crime organisé, aux gangs ainsi qu'aux activités subversives et
séparatistes en Turquie.
Une coordination nécessaire...
Outre les représentants du département de la police nationale, du
commandement général de la gendarmerie (JGK) et du MIT, l'Etat-major
de l'armée est également représenté dans le MIKM. Selon certains
rapports circulant dans les médias turcs, il est primordial que les
services de renseignement et l'Etat-major soient coordonnées, afin
d'éviter qu'une affaire comme celle d'Uludere ne se reproduise. Pour
rappel, le 28 décembre 2011, des avions militaires avaient tué 34
contrebandiers dans une frappe aérienne à Uludere, au sud-est de la
Turquie. L'armée avait alors déclaré qu'il s'agissait d'une erreur et
que les contrebandiers tués avaient été confondus avec des membres du
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L'Etat-major avait été
accusé d'avoir mené cette opération contre des civils kurdes qui
résidaient à Uludere. Les frappes avaient été déclenchées malgré un
avertissement du Commandement des forces aériennes affirmant que le
groupe en question qui passait la frontière entre la Syrie et la
Turquie était composé de contrebandiers et non de membres du PKK. Un
rapport a été rendu public après avoir été présenté en avril dernier à
une commission parlementaire formée pour enquêter sur l'incident
d'Uludere.
pour lire la suite cliquer sur le lien
http://www.zamanfrance.fr/article/services-renseignement-turcs-desormais-centralises-4933.html
dimanche 22 septembre 2013,
Stéphane ©armenews.com