ARMENIE
Le FMI prévoit un ralentissement de la croissance en Arménie
La croissance économique en Arménie se ralentit et le cap risque de
tomber bien en deçà de l'objectif de 7% fixé par le Président Serge
Sarkissian pour cette année a affirmé le Fonds monétaire
international.
« La croissance devrait être inférieure à 4% en 2013, mais augmenter
progressivement à 5% à moyen terme et elle repose sur de profondes
réformes structurelles, une plus grande intégration régionale et une
amélioration de l'investissement public, privé et étranger » a déclaré
Mark Horton, le responsable d'une mission du FMI qui s'est rendue à
Erevan ce mois-ci dans un communiqué.
Mark Horton a dit que l'activité économique en Arménie est « modère »
après la hausse de 7% de l'an dernier du PIB en raison de conditions
extérieures moins favorables, de l'augmentation de l'austérité
budgétaire et d'une croissance du crédit plus lente. Les récentes
fortes hausses du prix du gaz et du prix de l'électricité sont aussi
un facteur, a-t-il dit.
Le FMI prévoit même dans son World Economic Outlook publié en Avril
que l'économie arménienne va probablement augmenter d'un peu plus de
4% en 2013 et 2014.
Les données du gouvernement arménien indique également un
ralentissement économique. Le Service national des statistiques (NSS)
a enregistré un taux de croissance du PIB en glissement sur un an à
moins de 1% au deuxième trimestre de cette année, en forte baisse
comparé au 7,5% du premier trimestre.
Les projections du FMI sont en contradiction avec les objectifs
économiques qui ont été fixés par le Président Serge Sarkissian pour
le gouvernement arménien au début de cette année. « Un gouvernement
arménien qui ne permet pas d'assurer une croissance économique de 7%
en 2013-2017 doit démissionner » a averti M. Sarkissian peu de temps
après sa réélection contestée en février. Le président a dit également
que son cabinet nouvellement remanié en mai doit faire en sorte que le
taux de croissance du PIB ne tombe pas en dessous de 7 pour cent en
2013.
Le gouvernement est venu avec des projections légèrement plus
conservatrices de croissance annuels, de 5 à 7%, dans son programme
d'action quinquennal qui a été approuvé par le Parlement arménien en
mai. Le programme indique que la croissance continue se traduira par
plus de 100 000 nouveaux emplois, un doublement du salaire minimum
national, et une réduction du taux de pauvreté officiel d'au moins 8
points de pourcentage entre 2013 et 2017.
Le taux de pauvreté se situe actuellement à environ 35% contre 24% en
2008. Le gouvernement met l'augmentation du nombre d'Arméniens vivant
en dessous du seuil de pauvreté officiel sur le dos de la crise
financière mondiale de 2008-2009. L'économie arménienne s'est
contractée de près de 14% en 2009.
La mission du FMI dirigée par Mark Horton a rencontré le Premier
ministre Tigran Sarkissian et d'autres hauts fonctionnaires arméniens
du 5 au 18 septembre pour discuter de la possibilité d'un nouveau prêt
du FMI aux autorités d'Erevan. La visite a été apparemment programmée
pour coïncider avec l'achèvement d'un programme de prêt du FMI de
trois ans d'une valeur d'à peu près de 407 millions de dollars. Cela a
contribué à consolider la stabilité macroéconomique dans le pays après
la récession de 2009.
La déclaration du FMI ne dit rien sur les résultats des « discussions
préliminaires » de la mission sur les nouveaux financements du FMI.
Mais Mark Horton indique une satisfaction globale du FMI face aux
politiques économiques du gouvernement. « Le déficit budgétaire en
2013 est susceptible d'être inférieure à 2% du PIB, contre 2,6% dans
le budget » a-t-il dit. « Les recettes devraient atteindre les
objectifs budgétaires ».
Mark Horton en même temps a appelé à plus de « réformes structurelles
» qui permettraient d'améliorer l'environnement commercial de
l'Arménie et de l'administration fiscale.
dimanche 22 septembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
Le FMI prévoit un ralentissement de la croissance en Arménie
La croissance économique en Arménie se ralentit et le cap risque de
tomber bien en deçà de l'objectif de 7% fixé par le Président Serge
Sarkissian pour cette année a affirmé le Fonds monétaire
international.
« La croissance devrait être inférieure à 4% en 2013, mais augmenter
progressivement à 5% à moyen terme et elle repose sur de profondes
réformes structurelles, une plus grande intégration régionale et une
amélioration de l'investissement public, privé et étranger » a déclaré
Mark Horton, le responsable d'une mission du FMI qui s'est rendue à
Erevan ce mois-ci dans un communiqué.
Mark Horton a dit que l'activité économique en Arménie est « modère »
après la hausse de 7% de l'an dernier du PIB en raison de conditions
extérieures moins favorables, de l'augmentation de l'austérité
budgétaire et d'une croissance du crédit plus lente. Les récentes
fortes hausses du prix du gaz et du prix de l'électricité sont aussi
un facteur, a-t-il dit.
Le FMI prévoit même dans son World Economic Outlook publié en Avril
que l'économie arménienne va probablement augmenter d'un peu plus de
4% en 2013 et 2014.
Les données du gouvernement arménien indique également un
ralentissement économique. Le Service national des statistiques (NSS)
a enregistré un taux de croissance du PIB en glissement sur un an à
moins de 1% au deuxième trimestre de cette année, en forte baisse
comparé au 7,5% du premier trimestre.
Les projections du FMI sont en contradiction avec les objectifs
économiques qui ont été fixés par le Président Serge Sarkissian pour
le gouvernement arménien au début de cette année. « Un gouvernement
arménien qui ne permet pas d'assurer une croissance économique de 7%
en 2013-2017 doit démissionner » a averti M. Sarkissian peu de temps
après sa réélection contestée en février. Le président a dit également
que son cabinet nouvellement remanié en mai doit faire en sorte que le
taux de croissance du PIB ne tombe pas en dessous de 7 pour cent en
2013.
Le gouvernement est venu avec des projections légèrement plus
conservatrices de croissance annuels, de 5 à 7%, dans son programme
d'action quinquennal qui a été approuvé par le Parlement arménien en
mai. Le programme indique que la croissance continue se traduira par
plus de 100 000 nouveaux emplois, un doublement du salaire minimum
national, et une réduction du taux de pauvreté officiel d'au moins 8
points de pourcentage entre 2013 et 2017.
Le taux de pauvreté se situe actuellement à environ 35% contre 24% en
2008. Le gouvernement met l'augmentation du nombre d'Arméniens vivant
en dessous du seuil de pauvreté officiel sur le dos de la crise
financière mondiale de 2008-2009. L'économie arménienne s'est
contractée de près de 14% en 2009.
La mission du FMI dirigée par Mark Horton a rencontré le Premier
ministre Tigran Sarkissian et d'autres hauts fonctionnaires arméniens
du 5 au 18 septembre pour discuter de la possibilité d'un nouveau prêt
du FMI aux autorités d'Erevan. La visite a été apparemment programmée
pour coïncider avec l'achèvement d'un programme de prêt du FMI de
trois ans d'une valeur d'à peu près de 407 millions de dollars. Cela a
contribué à consolider la stabilité macroéconomique dans le pays après
la récession de 2009.
La déclaration du FMI ne dit rien sur les résultats des « discussions
préliminaires » de la mission sur les nouveaux financements du FMI.
Mais Mark Horton indique une satisfaction globale du FMI face aux
politiques économiques du gouvernement. « Le déficit budgétaire en
2013 est susceptible d'être inférieure à 2% du PIB, contre 2,6% dans
le budget » a-t-il dit. « Les recettes devraient atteindre les
objectifs budgétaires ».
Mark Horton en même temps a appelé à plus de « réformes structurelles
» qui permettraient d'améliorer l'environnement commercial de
l'Arménie et de l'administration fiscale.
dimanche 22 septembre 2013,
Stéphane ©armenews.com