TURQUIE/ARMENIE : L'INGERENCE DE BAKOU
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=75826
Publié le : 27-09-2013
Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Â" Un haut responsable
azéri a exhorté Ankara a ne pas refaire Â" l'erreur Â" de 2009,
c'est-a-dire d'essayer d'ouvrir la frontière avec l'Arménie avant que
le pays ne se retire des territoires azéris occupés, soulignant qu'il
pensait qu'une initiative semblable pourrait relancer le processus au
point mort entre Ankara et Erevan. Â" Il existe ce type de tentatives
[de relancer le processus Ankara-Erevan] en ce moment. J'espère
et je suis sÃ"r que la gouvernance turque ne prendra pas de mesures
contraire a la volonté de l'Azerbaïdjan et du peuple azerbaidjanais
Â", a déclaré Novroz Mammadov, responsable du département des
relations étrangères de la présidence azerbaidjanaise au Hurriyet
Daily News lors d'une interview le 19 septembre. Â" Le Collectif VAN
vous propose la traduction d'un article en anglais, paru sur le site
Hurriyet Daily News le 21 septembre 2013.
Bakou exhorte Ankara a ne pas refaire Â" l'erreur Â" de 2009
ANKARA - Hurriyet Daily News
Le responsable du département des relations étrangères de la
présidence azerbaidjanaise exhorte Ankara a ne pas refaire Â"
l'erreur Â" de 2009, c'est-a-dire d'essayer d'ouvrir la frontière
avec l'Arménie avant que le pays ne se soit retiré des territoires
occupés.
Un haut responsable azéri a exhorté Ankara a ne pas refaire Â"
l'erreur Â" de 2009, c'est-a-dire d'essayer d'ouvrir la frontière
avec l'Arménie avant que le pays ne se retire des territoires azéris
occupés, soulignant qu'il pensait qu'une initiative semblable pourrait
relancer le processus au point mort entre Ankara et Erevan.
Â" Il existe ce type de tentatives [de relancer le processus
Ankara-Erevan] en ce moment. J'espère et je suis sÃ"r que la
gouvernance turque ne prendra pas de mesures contraire a la volonté
de l'Azerbaïdjan et du peuple azerbaidjanais Â", a déclaré Novroz
Mammadov, responsable du département des relations étrangères de
la présidence azerbaidjanaise au Hurriyet Daily News, lors d'une
interview le 19 septembre.
Sans donner plus de détails sur la nature de ces tentatives,
Mammadov a dit qu'il parlait de Â" possibilités Â" plutôt que
d'actions concrètes. Contactées par le Daily News, des sources
diplomatiques turques ont indiqué qu'il n'y avait aucune intention
de relancer le processus de réconciliation et que la position de la
Turquie vis-a-vis de la question du Haut-Karabakh n'avait pas changé.
Â" Une mesure a été prise en 2009. Un accord a été signé
entre la Turquie et l'Arménie sous le contrôle de six ministres
étrangers. Il n'a pas été possible de mettre en Å"uvre cet accord,
car il était déloyal Â", ont-elles dit. Â" Nous ne voulons pas que
cela se reproduise une deuxième fois. Â"
La Turquie et l'Arménie ont signé deux protocoles en 2009 mais
aucune des deux parties n'a réussi a les faire ratifier et appliquer
par leur parlement. La Turquie a interrompu le processus en raison
de la forte réaction de l'Azerbaïdjan, dont 20% du territoire est
toujours sous l'occupation des troupes arméniennes.
Â" Nous sommes reconnaissants du soutien de la Turquie a l'Azerbaïdjan
en ce qui concerne le problème du Haut-Karabakh. Nous regrettons
l'échec des efforts de la communauté international a résoudre ce
problème depuis le début des années 1990 Â", a-t-il dit.
Le conseiller du président İlham Aliyev a souligné que Bakou
n'était pas contre le fait que la Turquie rouvre sa frontière avec
l'Arménie, mais qu'une telle action devrait être suivie par une
mesure d'Erevan concernant le Haut-Karabakh.
Â" La Turquie a fermé sa frontière et coupé ses relations
diplomatiques avec l'Arménie après que ce pays a occupé nos
territoires et suite a la résolution du Conseil de sécurité de
l'ONU sur cette occupation.
Nous n'avons aucune objection si la Turquie dit qu'elle avancera avec
l'Arménie, a condition que l'occupation prenne fin Â", a dit Mammadov,
faisant référence au retrait des troupes arméniennes des régions
entourant le Karabakh.
Sept régions sont occupées et selon les principes de Madrid, un
retrait progressif de ces régions permettrait a Bakou et Erevan
d'entamer des discussions politiques sur les futures mesures a prendre.
Â" Le retrait de ces sept régions permettrait l'ouverture
de la frontière Turquie-Arménie et le début de relations
Azerbaïdjan-Arménie Â", a-t-il dit.
TANAP un accord historique
Depuis 2009, la Turquie et l'Azerbaïdjan ont boosté leurs relations
économiques, énergétiques et politiques. La réalisation la plus
importante fut la signature du projet du Gazoduc trans-anatolien
(TANAP), visant a transporter le gaz azéri vers l'Europe via la
Turquie.
Â" Nos relations sont entrées dans une nouvelle phase historique. Les
deux pays ont prouvé qu'ils peuvent lancer ce genre de projet ensemble
et en tirer profit Â", a dit Mammadov.
Rappelant que la Turquie et l'Azerbaïdjan étaient déja
connectés via l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan et le gazoduc
Bakou-Tbilissi-Erzurum, Mammadov a dit que la réalisation de la
ligne ferroviaire Bakou-Tbilissi-Kars ajouterait un autre maillon a
cette forte connexion.
Â" TANAP est un projet conjoint de nos deux pays. Certains pays nous
ont rejoints, mais ce projet est le succès de nos deux pays. Nos
relations fraternelles sont arrivées a un point tel que nous pouvons
mener ce genre de grands projets Â", a-t-il dit.
Le coÃ"t estimé de TANAP est de 7 milliards de dollars et il devrait
permettre de transporter 6 milliards de mètres cubes (cbm) de gaz
en Turquie et 10 milliards de cbm en Europe d'ici 2018.
17 milliards de dollar d'investissement azéri
La diplomatie azérie prévoit que l'investissement azéri en Turquie
atteindra 17 milliards de dollars en 2020, ce qui fera de Bakou le
premier pays investisseur étranger en Turquie. Jusqu'a présent, la
State Oil Company de la République d'Azerbaïdjan (SOCAR) a lancé les
projets Petkim Star Refinery, Petkim Container Port, Step Power Plant
et TANAP. TANAP sera suivi par le projet du Trans Adriatic Pipeline
(TAP) qui acheminera du gaz naturel azéri en Grèce et en Italie.
Â" Ces projets rendront nos relations encore plus importantes et
donneront une impulsion supplémentaire a nos liens Â", a-t-il dit.
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 26 septembre
2013 -www.collectifvan.org
Retour a la rubrique
Source/Lien : Hurriyet Daily News
From: Baghdasarian
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=75826
Publié le : 27-09-2013
Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Â" Un haut responsable
azéri a exhorté Ankara a ne pas refaire Â" l'erreur Â" de 2009,
c'est-a-dire d'essayer d'ouvrir la frontière avec l'Arménie avant que
le pays ne se retire des territoires azéris occupés, soulignant qu'il
pensait qu'une initiative semblable pourrait relancer le processus au
point mort entre Ankara et Erevan. Â" Il existe ce type de tentatives
[de relancer le processus Ankara-Erevan] en ce moment. J'espère
et je suis sÃ"r que la gouvernance turque ne prendra pas de mesures
contraire a la volonté de l'Azerbaïdjan et du peuple azerbaidjanais
Â", a déclaré Novroz Mammadov, responsable du département des
relations étrangères de la présidence azerbaidjanaise au Hurriyet
Daily News lors d'une interview le 19 septembre. Â" Le Collectif VAN
vous propose la traduction d'un article en anglais, paru sur le site
Hurriyet Daily News le 21 septembre 2013.
Bakou exhorte Ankara a ne pas refaire Â" l'erreur Â" de 2009
ANKARA - Hurriyet Daily News
Le responsable du département des relations étrangères de la
présidence azerbaidjanaise exhorte Ankara a ne pas refaire Â"
l'erreur Â" de 2009, c'est-a-dire d'essayer d'ouvrir la frontière
avec l'Arménie avant que le pays ne se soit retiré des territoires
occupés.
Un haut responsable azéri a exhorté Ankara a ne pas refaire Â"
l'erreur Â" de 2009, c'est-a-dire d'essayer d'ouvrir la frontière
avec l'Arménie avant que le pays ne se retire des territoires azéris
occupés, soulignant qu'il pensait qu'une initiative semblable pourrait
relancer le processus au point mort entre Ankara et Erevan.
Â" Il existe ce type de tentatives [de relancer le processus
Ankara-Erevan] en ce moment. J'espère et je suis sÃ"r que la
gouvernance turque ne prendra pas de mesures contraire a la volonté
de l'Azerbaïdjan et du peuple azerbaidjanais Â", a déclaré Novroz
Mammadov, responsable du département des relations étrangères de
la présidence azerbaidjanaise au Hurriyet Daily News, lors d'une
interview le 19 septembre.
Sans donner plus de détails sur la nature de ces tentatives,
Mammadov a dit qu'il parlait de Â" possibilités Â" plutôt que
d'actions concrètes. Contactées par le Daily News, des sources
diplomatiques turques ont indiqué qu'il n'y avait aucune intention
de relancer le processus de réconciliation et que la position de la
Turquie vis-a-vis de la question du Haut-Karabakh n'avait pas changé.
Â" Une mesure a été prise en 2009. Un accord a été signé
entre la Turquie et l'Arménie sous le contrôle de six ministres
étrangers. Il n'a pas été possible de mettre en Å"uvre cet accord,
car il était déloyal Â", ont-elles dit. Â" Nous ne voulons pas que
cela se reproduise une deuxième fois. Â"
La Turquie et l'Arménie ont signé deux protocoles en 2009 mais
aucune des deux parties n'a réussi a les faire ratifier et appliquer
par leur parlement. La Turquie a interrompu le processus en raison
de la forte réaction de l'Azerbaïdjan, dont 20% du territoire est
toujours sous l'occupation des troupes arméniennes.
Â" Nous sommes reconnaissants du soutien de la Turquie a l'Azerbaïdjan
en ce qui concerne le problème du Haut-Karabakh. Nous regrettons
l'échec des efforts de la communauté international a résoudre ce
problème depuis le début des années 1990 Â", a-t-il dit.
Le conseiller du président İlham Aliyev a souligné que Bakou
n'était pas contre le fait que la Turquie rouvre sa frontière avec
l'Arménie, mais qu'une telle action devrait être suivie par une
mesure d'Erevan concernant le Haut-Karabakh.
Â" La Turquie a fermé sa frontière et coupé ses relations
diplomatiques avec l'Arménie après que ce pays a occupé nos
territoires et suite a la résolution du Conseil de sécurité de
l'ONU sur cette occupation.
Nous n'avons aucune objection si la Turquie dit qu'elle avancera avec
l'Arménie, a condition que l'occupation prenne fin Â", a dit Mammadov,
faisant référence au retrait des troupes arméniennes des régions
entourant le Karabakh.
Sept régions sont occupées et selon les principes de Madrid, un
retrait progressif de ces régions permettrait a Bakou et Erevan
d'entamer des discussions politiques sur les futures mesures a prendre.
Â" Le retrait de ces sept régions permettrait l'ouverture
de la frontière Turquie-Arménie et le début de relations
Azerbaïdjan-Arménie Â", a-t-il dit.
TANAP un accord historique
Depuis 2009, la Turquie et l'Azerbaïdjan ont boosté leurs relations
économiques, énergétiques et politiques. La réalisation la plus
importante fut la signature du projet du Gazoduc trans-anatolien
(TANAP), visant a transporter le gaz azéri vers l'Europe via la
Turquie.
Â" Nos relations sont entrées dans une nouvelle phase historique. Les
deux pays ont prouvé qu'ils peuvent lancer ce genre de projet ensemble
et en tirer profit Â", a dit Mammadov.
Rappelant que la Turquie et l'Azerbaïdjan étaient déja
connectés via l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan et le gazoduc
Bakou-Tbilissi-Erzurum, Mammadov a dit que la réalisation de la
ligne ferroviaire Bakou-Tbilissi-Kars ajouterait un autre maillon a
cette forte connexion.
Â" TANAP est un projet conjoint de nos deux pays. Certains pays nous
ont rejoints, mais ce projet est le succès de nos deux pays. Nos
relations fraternelles sont arrivées a un point tel que nous pouvons
mener ce genre de grands projets Â", a-t-il dit.
Le coÃ"t estimé de TANAP est de 7 milliards de dollars et il devrait
permettre de transporter 6 milliards de mètres cubes (cbm) de gaz
en Turquie et 10 milliards de cbm en Europe d'ici 2018.
17 milliards de dollar d'investissement azéri
La diplomatie azérie prévoit que l'investissement azéri en Turquie
atteindra 17 milliards de dollars en 2020, ce qui fera de Bakou le
premier pays investisseur étranger en Turquie. Jusqu'a présent, la
State Oil Company de la République d'Azerbaïdjan (SOCAR) a lancé les
projets Petkim Star Refinery, Petkim Container Port, Step Power Plant
et TANAP. TANAP sera suivi par le projet du Trans Adriatic Pipeline
(TAP) qui acheminera du gaz naturel azéri en Grèce et en Italie.
Â" Ces projets rendront nos relations encore plus importantes et
donneront une impulsion supplémentaire a nos liens Â", a-t-il dit.
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 26 septembre
2013 -www.collectifvan.org
Retour a la rubrique
Source/Lien : Hurriyet Daily News
From: Baghdasarian