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L'Armenie beneficiera de rejoindre l'Union douaniere selon des exper

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    L'ARMENIE BENEFICIERA DE REJOINDRE L'UNION DOUANIERE SELON DES EXPERTS

    ARMENIE

    L'Armenie beneficiera economiquement de rejoindre l'Union douanière
    de la Russie, de la Bielorussie et du Kazakhstan, a conclu une
    equipe d'experts armeniens qui ont etudie cette question pendant
    plusieurs mois.

    Presentant les resultats de leur etude lors d'une conference de
    presse un membre de l'equipe, Aram Safarian, qui est a la tete d'une
    ONG appelee " integration et developpement ", a dit que l'etude a ete
    initiee par la Banque eurasienne de developpement " afin de clarifier
    les perspectives et les possibilites de l'integration en Eurasie ".

    Ashot Tavadyan, le leader de l'equipe, a declare que la decision du
    President Serge Sarkissian de rejoindre l'Union douanière n'etait
    pas une surprise pour les experts.

    " En 2011, les chefs des pays de la CEI ont signe a Saint-Petersbourg
    l'accord sur la zone de libre-echange, que le Parlement armenien
    a ratifie a l'unanimite en Septembre 2012. L'annonce du president
    Sarkissian etait une continuation logique de ce processus " a declare
    Tavadyan.

    Selon lui, l'accord d'adhesion inclut les questions de securite
    economique et couvre des domaines cles tels que l'energie, les
    transports et prevoit des investissements sans precedent dans
    l'economie armenienne qui stimuleront les emplois.

    " La composante du transport (dans l'accord) implique un investissement
    de 470 millions de dollars pour la modernisation des chemins de fer
    d'Armenie. C'est un investissement direct. Pour nous, il est très
    important d'avoir des moyens de communication supplementaires. L'UE
    ne souhaite pas le faire, compte tenu de ses relations tendues avec
    l'Iran ", a declare Tavadyan.

    Selon lui, la Banque eurasiatique de developpement a deja promis
    d'investir environ 100 millions de dollars en Armenie, ce qui
    augmentera le taux de croissance economique de 0,4%.

    La deuxième composante la plus importante, a-t-il dit, est celle de
    l'energie, a savoir la poursuite de l'exploitation de la centrale
    nucleaire et la construction d'une nouvelle installation pour la
    remplacer, ainsi que la reduction " automatique " des prix du gaz
    de 30% (de 270 $ a environ 1 80 $ pour mille mètres cubes) après
    l'adhesion officielle de l'Armenie a l'Union douanière. Il a dit
    qu'il est prevu que la baisse des prix va augmenter le PIB d'environ
    1%. En outre, l'adhesion permettra egalement a l'Armenie de securiser
    la baisse des prix des produits petroliers.

    " La troisième composante est la production : plus precisement, la
    reprise de l'usine chimique de nairit et la construction d'un oleoduc
    " a declare Tavadyan.

    Il a egalement dit que le quatrième element qui contribuera a une
    augmentation de 0,25 pour cent de la croissance economique, c'est
    la migration.

    " La Russie facilitera les procedures pour les travailleurs migrants
    armeniens, eliminera les obstacles administratifs qui se traduira par
    une augmentation des transferts d'argent vers l'Armenie " a-t-il dit.

    Il a fait valoir que l'adhesion de l'Armenie a l'union douanière se
    traduira dans une perspective a court terme par une croissance du
    PIB de 4 pour cent.

    Parlant de l'absence de frontières communes avec un pays membre de
    l'Union douanière, Tavadyan a note que cela sera compensee par les
    produits energetiques moins chers.

    " Du point de vue economique, nous gagnons. La vie va s'ameliorer et
    devenir plus sûr avec une augmentation du PIB " a declare Tavadyan.

    Il a ensuite ajoute que l'adhesion ne va pas affecter les exportations
    de l'Armenie vers l'UE parce qu'elles sont principalement de matières
    premières.

    Parlant des perspectives de l'integration economique europeenne,
    Tavadyan a dit qu'elles sont pour l'Armenie de 2,3% d'augmentation
    du PIB a long terme, sans tenir compte des risques.

    " Ces risques sont des problèmes avec la Turquie, la dependance
    excessive sur les matières premières et la corruption. Mais la
    corruption est le problème dont nous devons nous occuper ". Le risque
    le plus grave, a son avis, compte tenu de l'integration europeenne
    de l'Armenie, serait des restrictions imposees par la Russie qui
    mettraient a zero sur toutes les previsions de croissance "a-t-il dit.

    vendredi 27 septembre 2013, Stephane ©armenews.com

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