SYRIE-ARMENIE
« Même s'il y pleut de l'or, je ne retournerai pas en Syrie » dit
Haroutioun, un refugié arménien installé Ã Zanguelan au Haut Karabagh
Haroutioun Iskintrian est un Arménien d'Alep réfugié en Arménie. Mais
au lieu de rester à Erévan, H. Iskintrian a choisi de partir
s'installer à Zanguelan dans les territoires libérés du joug azéri au
Haut Karabagh. En Syrie, H. Iskintrian était orfèvre. Mais au Haut
Karabagh il est devenu agriculteur. « Alep était une très belle ville,
nous avions notre maison, un travail, de l'argent. La vie y était
facile » dit-il tout en affirmant que la capitale de la République du
Haut Karabagh est également très belle. Cela fait bientôt deux ans
qu'Haroutioun Iskintrian est installé au Haut Karabagh. Sa sÅ`ur est Ã
Erévan, sa mère et ses deux frères sont toujours à Alep. Régulièrement
il s'informe des évènements en cours en Syrie. « Ils y vivent avec la
peur. Ce n'était pas notre combat mais nous avons été pris en otage et
subissons des pertes...c'est toujours ainsi le destin de l'arménien !
» dit-il désabusé et ajoute « En Syrie, nos écoles, nos églises, nos
clubs ou centres culturels étaient en activité. Personne ne nous
dérangeait. Aucune interdiction ne pesait sur nos têtes. Nous étions
acceptés et appréciés par les syriens ». Il estime toutefois que la
vie est difficile en Arménie et que le travail manque. Mais il s'y
adapte progressivement. « Retourner et y habiter avec les musulmans,
pour moi c'est impossible. Même s'il y pleut de l'or, je n'y
retournerai pas ! ».
Krikor Amirzayan
dimanche 20 avril 2014,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=99152
« Même s'il y pleut de l'or, je ne retournerai pas en Syrie » dit
Haroutioun, un refugié arménien installé Ã Zanguelan au Haut Karabagh
Haroutioun Iskintrian est un Arménien d'Alep réfugié en Arménie. Mais
au lieu de rester à Erévan, H. Iskintrian a choisi de partir
s'installer à Zanguelan dans les territoires libérés du joug azéri au
Haut Karabagh. En Syrie, H. Iskintrian était orfèvre. Mais au Haut
Karabagh il est devenu agriculteur. « Alep était une très belle ville,
nous avions notre maison, un travail, de l'argent. La vie y était
facile » dit-il tout en affirmant que la capitale de la République du
Haut Karabagh est également très belle. Cela fait bientôt deux ans
qu'Haroutioun Iskintrian est installé au Haut Karabagh. Sa sÅ`ur est Ã
Erévan, sa mère et ses deux frères sont toujours à Alep. Régulièrement
il s'informe des évènements en cours en Syrie. « Ils y vivent avec la
peur. Ce n'était pas notre combat mais nous avons été pris en otage et
subissons des pertes...c'est toujours ainsi le destin de l'arménien !
» dit-il désabusé et ajoute « En Syrie, nos écoles, nos églises, nos
clubs ou centres culturels étaient en activité. Personne ne nous
dérangeait. Aucune interdiction ne pesait sur nos têtes. Nous étions
acceptés et appréciés par les syriens ». Il estime toutefois que la
vie est difficile en Arménie et que le travail manque. Mais il s'y
adapte progressivement. « Retourner et y habiter avec les musulmans,
pour moi c'est impossible. Même s'il y pleut de l'or, je n'y
retournerai pas ! ».
Krikor Amirzayan
dimanche 20 avril 2014,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=99152