GENOCIDE ARMENIEN : NI EXCUSES, NI RECONNAISSANCE DE LA TURQUIE POUR AZNAVOUR
FRANCE
Au lendemain des déclaration du premier ministre de la Turquie a
destination de la communauté arménienne, le chanteur franco-arménien
Charles Aznavour se montre très sceptique quand aux intentions
réelles du chef du gouvernement turc.
Erdogan a présenté mercredi a la veille du 99e anniversaire
du début des déportations de masse des Arméniens en 1915, ses
"condoléances" aux "petits-enfants" des victimes du génocide, mot
qu'il a soigneusement évité de prononcer. Ce que regrette Charles
Aznavour dans un communiqué. la prudence amènerait a penser que cette
expression de condoléances est motivée par d'autres considérations
que ce dialogue tant voulu pour la vérité historique, car hélas,
la lecture attentive du discours du Président Erdogan dissipe quelque
peu la bonne intention que nous aurions voulu lui prêter", écrit
le chanteur.
Avant de poursuivre sur les ambiguïtés du discours du représentant
turc : "soit Monsieur Erdogan assume le génocide des arméniens par
les turcs de 1915, et alors la présentation de ses condoléances
procède d'une reconnaissance digne du plus grand respect ; soit
il n'assume la vérité historique de ce génocide et alors son
intervention n'a que peu d'intérêt." La Turquie entretient "le flou",
selon lui. 1.5 million de morts
"Ne reconnaissant toujours pas le génocide, il faut donc lire dans
la déclaration de M. Erdogan le terme de 'condoléances' non comme
une reconnaissance et encore moins comme une présentation d'excuses,
mais comme une simple volonté personnelle a vouloir se montrer un
homme politique prétendument 'ouvert'", estime Charles Aznavour qui
fêtera ses 90 ans en mai.
L'artiste invite la Turquie au dialogue après cette "amorce" et a
la reconnaissance du génocide autant pour "son histoire" que pour
les enfants de rescapés".
Quelque 1,5 million d'Arméniens, hommes, femmes et enfants, ont
été massacrés, selon les historiens, en Anatolie entre 1915 et 1917.
La Turquie reconnaît la mort de quelque 500.000 Arméniens pendant des
combats et les déportations vers la Syrie ou le Liban, alors provinces
ottomanes, mais réfute toute volonté d'extermination ou génocide.
AFP
vendredi 25 avril 2014, Stéphane ©armenews.com
FRANCE
Au lendemain des déclaration du premier ministre de la Turquie a
destination de la communauté arménienne, le chanteur franco-arménien
Charles Aznavour se montre très sceptique quand aux intentions
réelles du chef du gouvernement turc.
Erdogan a présenté mercredi a la veille du 99e anniversaire
du début des déportations de masse des Arméniens en 1915, ses
"condoléances" aux "petits-enfants" des victimes du génocide, mot
qu'il a soigneusement évité de prononcer. Ce que regrette Charles
Aznavour dans un communiqué. la prudence amènerait a penser que cette
expression de condoléances est motivée par d'autres considérations
que ce dialogue tant voulu pour la vérité historique, car hélas,
la lecture attentive du discours du Président Erdogan dissipe quelque
peu la bonne intention que nous aurions voulu lui prêter", écrit
le chanteur.
Avant de poursuivre sur les ambiguïtés du discours du représentant
turc : "soit Monsieur Erdogan assume le génocide des arméniens par
les turcs de 1915, et alors la présentation de ses condoléances
procède d'une reconnaissance digne du plus grand respect ; soit
il n'assume la vérité historique de ce génocide et alors son
intervention n'a que peu d'intérêt." La Turquie entretient "le flou",
selon lui. 1.5 million de morts
"Ne reconnaissant toujours pas le génocide, il faut donc lire dans
la déclaration de M. Erdogan le terme de 'condoléances' non comme
une reconnaissance et encore moins comme une présentation d'excuses,
mais comme une simple volonté personnelle a vouloir se montrer un
homme politique prétendument 'ouvert'", estime Charles Aznavour qui
fêtera ses 90 ans en mai.
L'artiste invite la Turquie au dialogue après cette "amorce" et a
la reconnaissance du génocide autant pour "son histoire" que pour
les enfants de rescapés".
Quelque 1,5 million d'Arméniens, hommes, femmes et enfants, ont
été massacrés, selon les historiens, en Anatolie entre 1915 et 1917.
La Turquie reconnaît la mort de quelque 500.000 Arméniens pendant des
combats et les déportations vers la Syrie ou le Liban, alors provinces
ottomanes, mais réfute toute volonté d'extermination ou génocide.
AFP
vendredi 25 avril 2014, Stéphane ©armenews.com