TURQUIE
A la veille de la présidentielle, Erdogan promet de btir une >
Ankara, (AFP) - Le Premier ministre islamo-conservateur turc Recep
Tayyip Erdogan a promis samedi à Konya (centre) de btir une "nouvelle
Turquie" s'il remporte, comme le suggèrent tous les sondages,
l'élection présidentielle dont le premier tour a lieu dimanche.
"Si Dieu le veut, une nouvelle Turquie naîtra demain. Une Turquie
forte va une nouvelle fois renaître de ses cendres demain", a lancé M.
Erdogan devant plusieurs dizaines de milliers de ses partisans réunis
à Konya (centre) pour le dernier de sa longue série de réunions de
campagne.
"Vous avez élu le parti du peuple 3 novembre (2002) et, si Dieu le
veut, vous allez élire le président du peuple demain", a-t-il ajouté
en référence à son Parti de la justice et du développement (AKP), qui
tient les rênes de la Turquie depuis 2002.
"L'heure de la fin de la vieille Turquie et de ses politiques
partisanes (...) a sonné. Les politiques fondées sur l'origine
ethnique et le style de vie ont vécu", a-t-il poursuivi.
A la tête du gouvernement depuis 2003, M. Erdogan est le grandissime
favori du scrutin présidentiel de dimanche, disputé pour la première
fois au suffrage universel direct. Tous les sondages le donnent
largement gagnant, probablement dès le premier tour.
Il est opposé à un candidat commun aux deux principaux partis
d'opposition, Ekmeleddin Ihsanoglu, un professeur d'histoire réputé de
70 ans, ancien patron de l'Organisation de la coopération islamique
(OCI), et à un avocat de 41 ans, Selahattin Demirtas, issu de la
minorité kurde du pays retenu par le Parti démocratique populaire
(HDP).
Contraint de quitter le poste de Premier ministre au terme de son
troisième mandat à l'issue des législatives de 2015, M. Erdogan a déjÃ
prévenu qu'il continuerait à diriger le pays depuis une présidence
qu'il veut "renforcer" en modifiant la Constitution.
Cette volonté suscite de nombreuses inquiétudes et critiques parmi ses
rivaux, qui dénoncent déjà depuis les manifestations de la mi-2013 sa
dérive autoritaire et islamiste.
dimanche 10 août 2014,
Ara (c)armenews.com
A la veille de la présidentielle, Erdogan promet de btir une >
Ankara, (AFP) - Le Premier ministre islamo-conservateur turc Recep
Tayyip Erdogan a promis samedi à Konya (centre) de btir une "nouvelle
Turquie" s'il remporte, comme le suggèrent tous les sondages,
l'élection présidentielle dont le premier tour a lieu dimanche.
"Si Dieu le veut, une nouvelle Turquie naîtra demain. Une Turquie
forte va une nouvelle fois renaître de ses cendres demain", a lancé M.
Erdogan devant plusieurs dizaines de milliers de ses partisans réunis
à Konya (centre) pour le dernier de sa longue série de réunions de
campagne.
"Vous avez élu le parti du peuple 3 novembre (2002) et, si Dieu le
veut, vous allez élire le président du peuple demain", a-t-il ajouté
en référence à son Parti de la justice et du développement (AKP), qui
tient les rênes de la Turquie depuis 2002.
"L'heure de la fin de la vieille Turquie et de ses politiques
partisanes (...) a sonné. Les politiques fondées sur l'origine
ethnique et le style de vie ont vécu", a-t-il poursuivi.
A la tête du gouvernement depuis 2003, M. Erdogan est le grandissime
favori du scrutin présidentiel de dimanche, disputé pour la première
fois au suffrage universel direct. Tous les sondages le donnent
largement gagnant, probablement dès le premier tour.
Il est opposé à un candidat commun aux deux principaux partis
d'opposition, Ekmeleddin Ihsanoglu, un professeur d'histoire réputé de
70 ans, ancien patron de l'Organisation de la coopération islamique
(OCI), et à un avocat de 41 ans, Selahattin Demirtas, issu de la
minorité kurde du pays retenu par le Parti démocratique populaire
(HDP).
Contraint de quitter le poste de Premier ministre au terme de son
troisième mandat à l'issue des législatives de 2015, M. Erdogan a déjÃ
prévenu qu'il continuerait à diriger le pays depuis une présidence
qu'il veut "renforcer" en modifiant la Constitution.
Cette volonté suscite de nombreuses inquiétudes et critiques parmi ses
rivaux, qui dénoncent déjà depuis les manifestations de la mi-2013 sa
dérive autoritaire et islamiste.
dimanche 10 août 2014,
Ara (c)armenews.com