REVUE DE PRESSE
Turquie : radiographie du vote à l'élection présidentielle
Entretien avec Laurent Leylekian, analyste politique, spécialiste de la Turquie.
Malgré l'usure du pouvoir, les scandales politico-financiers et les
critiques sur sa dérive autoritaire, le chef du gouvernement
islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan reste, de loin, le favori de
l'élection présidentielle turque, qui aura lieu les 10 et 24 août. Si
le Premier ministre turc peut compter sur l'électorat populaire très
pieux, ses deux concurrents, eux, peuvent tenter de capter le vote
kémaliste et celui des minorités kurde et alévie.
JOL Press : A quoi faut-il s'attendre lors de l'élection présidentielle turque ?
Laurent Leylekian : Tout d'abord, je pense que le taux d'abstention
sera plus élevé que lors des précédents scrutins, car les électeurs ne
savent plus vers qui se tourner. Par le passé, beaucoup de Turcs ont
voté en faveur d'Erdogan (AKP) - au pouvoir depuis 2001 - pour se
rapprocher de l'Europe et en finir avec un système corrompu. Or, ces
espoirs ont été déçus.
De plus, le tournant rigoriste du régime, illustré par les derniers
propos du vice-Premier ministre, Bulent Arinç, sur le fait que les
femmes devraient s'abstenir de rire fort en public, pourrait aussi
dissuader une partie de l'électorat féminin de voter en faveur
d'Erdogan.
Mais l'absence d'alternative crédible, tant au niveau des appareils
que des personnalités politiques, risque de faire du Premier ministre
turc un vainqueur par défaut. Du reste, ses deux concurrents,
Ekmeleddin Ihsanoglu et Selahattin Demirtas, n'ont aucune chance
d'être élus.
POUR LIRE LA SUITE CLIQUER SUR LE LIEN
http://www.jolpress.com/turquie-election-presidentielle-erdogan-ihsanoglu-demirtas-article-827444.html
dimanche 10 août 2014,
Stéphane (c)armenews.com
Turquie : radiographie du vote à l'élection présidentielle
Entretien avec Laurent Leylekian, analyste politique, spécialiste de la Turquie.
Malgré l'usure du pouvoir, les scandales politico-financiers et les
critiques sur sa dérive autoritaire, le chef du gouvernement
islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan reste, de loin, le favori de
l'élection présidentielle turque, qui aura lieu les 10 et 24 août. Si
le Premier ministre turc peut compter sur l'électorat populaire très
pieux, ses deux concurrents, eux, peuvent tenter de capter le vote
kémaliste et celui des minorités kurde et alévie.
JOL Press : A quoi faut-il s'attendre lors de l'élection présidentielle turque ?
Laurent Leylekian : Tout d'abord, je pense que le taux d'abstention
sera plus élevé que lors des précédents scrutins, car les électeurs ne
savent plus vers qui se tourner. Par le passé, beaucoup de Turcs ont
voté en faveur d'Erdogan (AKP) - au pouvoir depuis 2001 - pour se
rapprocher de l'Europe et en finir avec un système corrompu. Or, ces
espoirs ont été déçus.
De plus, le tournant rigoriste du régime, illustré par les derniers
propos du vice-Premier ministre, Bulent Arinç, sur le fait que les
femmes devraient s'abstenir de rire fort en public, pourrait aussi
dissuader une partie de l'électorat féminin de voter en faveur
d'Erdogan.
Mais l'absence d'alternative crédible, tant au niveau des appareils
que des personnalités politiques, risque de faire du Premier ministre
turc un vainqueur par défaut. Du reste, ses deux concurrents,
Ekmeleddin Ihsanoglu et Selahattin Demirtas, n'ont aucune chance
d'être élus.
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http://www.jolpress.com/turquie-election-presidentielle-erdogan-ihsanoglu-demirtas-article-827444.html
dimanche 10 août 2014,
Stéphane (c)armenews.com