Massacre des Yedizis : Le silence complice de la Turquie
Alors que Recep Tayyip Erdogan sera élu nouveau président de la
République de Turquie, lui si prompt à défendre certaines causes
proches de son idéologie, un peuple se meure à sa frontière sans qu'il
ne lève le petit doigt ou ne prononce la moindre parole pour condamner
ce qui s'apparente à un génocide.
En vérité il ne faut pas s'étonner qu'il soit aux abonnés absents dans
la défense du peuple Yazidi. Des "hérétiques" au yeux de l'islamisme.
En vérité ce silence complice, comme celui de l'affaire de Kessab,
relève d'une stratégie qui pourrait s'avérer bénéfique pour lui si
d'aventure les djhadistes de l'Eil s'emparaient du Nord de l'Irak.
D'une pierre deux coups : des chrétiens éliminés et des kurdes chassés
de leur terre. Des djhadistes qui assassinent, vendent les femmes,
violent tout comme en 1915 sous l'Empire ottoman ! Des images
terribles et qui ne sont pas sans rappeler ce qu'ont vécus les
Arméniens dans le désert avec ces enfants mourant de soif.
Une absence assassine à quelques encablures du désastre comme le note
ce médecin suédois, Staffan Hasan, qui témoigne qu'il n'a vu personne
du gouvernement turc venir en aide aux réfugiés.
dimanche 10 août 2014,
Jean Eckian (c)armenews.com
Alors que Recep Tayyip Erdogan sera élu nouveau président de la
République de Turquie, lui si prompt à défendre certaines causes
proches de son idéologie, un peuple se meure à sa frontière sans qu'il
ne lève le petit doigt ou ne prononce la moindre parole pour condamner
ce qui s'apparente à un génocide.
En vérité il ne faut pas s'étonner qu'il soit aux abonnés absents dans
la défense du peuple Yazidi. Des "hérétiques" au yeux de l'islamisme.
En vérité ce silence complice, comme celui de l'affaire de Kessab,
relève d'une stratégie qui pourrait s'avérer bénéfique pour lui si
d'aventure les djhadistes de l'Eil s'emparaient du Nord de l'Irak.
D'une pierre deux coups : des chrétiens éliminés et des kurdes chassés
de leur terre. Des djhadistes qui assassinent, vendent les femmes,
violent tout comme en 1915 sous l'Empire ottoman ! Des images
terribles et qui ne sont pas sans rappeler ce qu'ont vécus les
Arméniens dans le désert avec ces enfants mourant de soif.
Une absence assassine à quelques encablures du désastre comme le note
ce médecin suédois, Staffan Hasan, qui témoigne qu'il n'a vu personne
du gouvernement turc venir en aide aux réfugiés.
dimanche 10 août 2014,
Jean Eckian (c)armenews.com