IRAK : ROME DEMANDE UNE REUNION EUROPEENNE, PRÔNE UN SOUTIEN MILITAIRE AU GOUVERNEMENT KURDE
IRAK
L'Italie a demande la convocation d'une reunion des chefs de la
diplomatie europeenne et prône "un soutien y compris militaire"
au gouvernement kurde, a annonce lundi la ministre des Affaires
etrangères.
"Nous examinons avec nos principaux partenaires europeens les
moyens les plus efficaces" pour stopper l'avancee des jihadistes
de l'Etat islamique (EI), a declare la ministre Federica Mogherini
a la première chaîne de la radio publique. "Il ne s'agit pas d'une
intervention militaire mais d'un soutien, y compris militaire, au
gouvernement kurde".
La ministre a indique avoir "ecrit hier (dimanche) a la haute
representante (de l'UE pour les Affaires etrangères) Catherine Ashton
pour lui demander formellement la convocation d'un conseil Affaires
europeennes". Cette reunion "devrait s'occuper de l'Irak, de Gaza
et de la Libye, trois crises qui concernent directement l'Europe",
a estime Mme Mogherini, elle-meme candidate du gouvernement italien
pour succeder a Mme Ashton.
"Plusieurs pays sont en train de bouger mais il faut une initiative
a l'echelle europeenne", a insiste la ministre, disant s'attendre a
"une reponse positive" de Mme Ashton.
Mme Mogherini a souligne etre prete, tout comme sa collègue de la
Defense, Roberta Pinotti, a presenter la position du gouvernement
sur l'Irak devant le Parlement "a n'importe quel moment".
Elle s'est dite convaincue que les inquietudes concernant l'Irak
"sont une preoccupation partagee par toutes les forces politiques
italiennes".
Selon le journal Corriere della Sera, Rome souhaiterait la fourniture
d'armes aux peshmergas, les combattants kurdes.
"Ce sont les seuls qui puissent defendre les chretiens et preserver le
rôle +tampon+ du Kurdistan mais ils sont peu nombreux, 50.000 environ,
et armes seulement de kalachnikovs sur un front qui s'etend sur 1.000
km", a indique le vice-ministre italien des Affaires etrangères Lapo
Pistelli, de retour d'une mission a Erbil, dans le nord de l'Irak,
cite par les medias.
Pour M. Pistelli, trois types d'actions sont necessaires en
Irak : "l'action diplomatique" pour pousser a la formation d'un
gouvernement unitaire entre chiites, sunnites et kurdes, "des aides
humanitaires pour assister les enormes flux de populations en fuite",
"l'approvisionnement militaire des peshmergas depourvus des armes
lourdes dont disposent" les jihadistes.
mardi 12 août 2014, Stephane (c)armenews.com
IRAK
L'Italie a demande la convocation d'une reunion des chefs de la
diplomatie europeenne et prône "un soutien y compris militaire"
au gouvernement kurde, a annonce lundi la ministre des Affaires
etrangères.
"Nous examinons avec nos principaux partenaires europeens les
moyens les plus efficaces" pour stopper l'avancee des jihadistes
de l'Etat islamique (EI), a declare la ministre Federica Mogherini
a la première chaîne de la radio publique. "Il ne s'agit pas d'une
intervention militaire mais d'un soutien, y compris militaire, au
gouvernement kurde".
La ministre a indique avoir "ecrit hier (dimanche) a la haute
representante (de l'UE pour les Affaires etrangères) Catherine Ashton
pour lui demander formellement la convocation d'un conseil Affaires
europeennes". Cette reunion "devrait s'occuper de l'Irak, de Gaza
et de la Libye, trois crises qui concernent directement l'Europe",
a estime Mme Mogherini, elle-meme candidate du gouvernement italien
pour succeder a Mme Ashton.
"Plusieurs pays sont en train de bouger mais il faut une initiative
a l'echelle europeenne", a insiste la ministre, disant s'attendre a
"une reponse positive" de Mme Ashton.
Mme Mogherini a souligne etre prete, tout comme sa collègue de la
Defense, Roberta Pinotti, a presenter la position du gouvernement
sur l'Irak devant le Parlement "a n'importe quel moment".
Elle s'est dite convaincue que les inquietudes concernant l'Irak
"sont une preoccupation partagee par toutes les forces politiques
italiennes".
Selon le journal Corriere della Sera, Rome souhaiterait la fourniture
d'armes aux peshmergas, les combattants kurdes.
"Ce sont les seuls qui puissent defendre les chretiens et preserver le
rôle +tampon+ du Kurdistan mais ils sont peu nombreux, 50.000 environ,
et armes seulement de kalachnikovs sur un front qui s'etend sur 1.000
km", a indique le vice-ministre italien des Affaires etrangères Lapo
Pistelli, de retour d'une mission a Erbil, dans le nord de l'Irak,
cite par les medias.
Pour M. Pistelli, trois types d'actions sont necessaires en
Irak : "l'action diplomatique" pour pousser a la formation d'un
gouvernement unitaire entre chiites, sunnites et kurdes, "des aides
humanitaires pour assister les enormes flux de populations en fuite",
"l'approvisionnement militaire des peshmergas depourvus des armes
lourdes dont disposent" les jihadistes.
mardi 12 août 2014, Stephane (c)armenews.com