Vanadzor
Nouvelle manifestation des salariés de l'usine chimique pour réclamer
leur salaire
Les travailleurs en colère d'une usine chimique en difficulté dans la
ville arménienne de Vanadzor ont manifester de nouveau hier pour
réclamer le paiement de leurs arriérés de salaires de plusieurs mois.
L'usine de Vanadzor-Khimprom, appartenant à une obscure société russe,
est encore sous le choc de la crise économique mondiale de 2008-2009
et l'effondrement des prix internationaux du carbure de calcium, son
produit principal. Elle a arrêté de fabriquer le composé chimique
utilisé dans la sidérurgie et envoyé la plupart de ses 830 employés en
congé indéfini fin 2008.
L'usine a depuis opéré à une fraction de sa capacité. Elle fabrique
désormais uniquement des matériaux de construction et emploie environ
200 personnes.
Les travailleurs de Vanadzor-Khimprom n'ont pas été payés depuis des
mois. Une manifestation organisée mi-juillet a incité le président
Serge Sarkisan à envoyer un de ses conseillers, l'ancien ministre de
l'Energie Armen Movsisian, à Vanadzor. Movsisian avait assuré qu'ils
recevraient leurs arriérés de salaire d'un mois le 10 août.
Les travailleurs qui manifestaient hier ont affirmé que le
gouvernement et Vanadzor-Khimprom n'ont pas réussi à honorer cet
engagement. "Nous avons décidé de ne pas nous présenter au travail Ã
partir du 1er septembre, car ils ne nous paient pas, ils ne font pas
ce qu'ils avaient promis", a déclaré un homme. "Nous ne pouvons plus
faire vivre nos familles."
Un autre travailleur a mis en garde la société, déclarant que lui et
ses collègues sont prêts à prendre "toutes sortes de mesures" pour
obtenir leurs salaires impayés. "Une personne qui a faim ne peut rien
faire", a t-il dit.
Le chef de l'usine, Aleksandr Snegiryov, a refusé de rencontrer les
manifestants. Un sous-chef, Artur Stepanian, est allé voir les
manifestants, pour leur dire qu'il n'est pas en mesure de promettre
quoi que ce soit.
Sans surprise, l'ambiance parmi les travailleurs est de plus en plus
en plus désespérée. L'un d'eux l'a dit : "l'Arménie ne résout pas ce
problème. Que devrions-nous faire ? Appelé Barack Obama ? Il va
probablement pouvoir faire quelque chose. Et je ne plaisante pas. "
Lors d'une rencontre avec le personnel le 16 juillet, Movsisian a
déclaré que le gouvernement arménien veut sauver l'entreprise de la
faillite et cherche maintenant les moyens de réactiver ses activités
de base.
jeudi 28 août 2014,
Claire (c)armenews.com
From: A. Papazian
Nouvelle manifestation des salariés de l'usine chimique pour réclamer
leur salaire
Les travailleurs en colère d'une usine chimique en difficulté dans la
ville arménienne de Vanadzor ont manifester de nouveau hier pour
réclamer le paiement de leurs arriérés de salaires de plusieurs mois.
L'usine de Vanadzor-Khimprom, appartenant à une obscure société russe,
est encore sous le choc de la crise économique mondiale de 2008-2009
et l'effondrement des prix internationaux du carbure de calcium, son
produit principal. Elle a arrêté de fabriquer le composé chimique
utilisé dans la sidérurgie et envoyé la plupart de ses 830 employés en
congé indéfini fin 2008.
L'usine a depuis opéré à une fraction de sa capacité. Elle fabrique
désormais uniquement des matériaux de construction et emploie environ
200 personnes.
Les travailleurs de Vanadzor-Khimprom n'ont pas été payés depuis des
mois. Une manifestation organisée mi-juillet a incité le président
Serge Sarkisan à envoyer un de ses conseillers, l'ancien ministre de
l'Energie Armen Movsisian, à Vanadzor. Movsisian avait assuré qu'ils
recevraient leurs arriérés de salaire d'un mois le 10 août.
Les travailleurs qui manifestaient hier ont affirmé que le
gouvernement et Vanadzor-Khimprom n'ont pas réussi à honorer cet
engagement. "Nous avons décidé de ne pas nous présenter au travail Ã
partir du 1er septembre, car ils ne nous paient pas, ils ne font pas
ce qu'ils avaient promis", a déclaré un homme. "Nous ne pouvons plus
faire vivre nos familles."
Un autre travailleur a mis en garde la société, déclarant que lui et
ses collègues sont prêts à prendre "toutes sortes de mesures" pour
obtenir leurs salaires impayés. "Une personne qui a faim ne peut rien
faire", a t-il dit.
Le chef de l'usine, Aleksandr Snegiryov, a refusé de rencontrer les
manifestants. Un sous-chef, Artur Stepanian, est allé voir les
manifestants, pour leur dire qu'il n'est pas en mesure de promettre
quoi que ce soit.
Sans surprise, l'ambiance parmi les travailleurs est de plus en plus
en plus désespérée. L'un d'eux l'a dit : "l'Arménie ne résout pas ce
problème. Que devrions-nous faire ? Appelé Barack Obama ? Il va
probablement pouvoir faire quelque chose. Et je ne plaisante pas. "
Lors d'une rencontre avec le personnel le 16 juillet, Movsisian a
déclaré que le gouvernement arménien veut sauver l'entreprise de la
faillite et cherche maintenant les moyens de réactiver ses activités
de base.
jeudi 28 août 2014,
Claire (c)armenews.com
From: A. Papazian