ARMENIE
Le service des taxis en Arménie sent l'influence de l'arrivée des
Arméniens de Syrie
Depuis deux semaines Khose Teperjian, bijoutier de formation, a une
nouvelle profession celle de chauffeur de taxi à Erevan.
>, explique Khose. Khose, 37 ans arménien de Syrie,
ne pense pas que cette attitude bienveillante envers lui est
conditionnée par son origine, mais plutôt par sa propre attitude
envers les clients et le travail.
Pourtant, l'opinion commune à Erevan est que les Arméniens de Syrie
sont très polis et respecteux, ils sont des employés qualifiés, peu
importe, le secteur dans lequel ils sont engagés.
Les chauffeurs de taxi comme Teperjian, propre et bien élevé,
malheureusement, sont devenus rares à Erevan au cours des dernières
années. Le grand nombre de services de taxis opérant à Erevan n'a pas
créé une saine concurrence, au contraire, la plupart des services de
taxi offrent des voitures sales et défectueuses, des conducteurs
désordonnés, qui violent les règles de la circulation, souvent fument
ou écoutent de la musique forte et semblent donner l'impressio nde
travailler à contrecoeur.
Cette situation pourrait être causée par des raisons objectives,
compte tenu du fait que les conducteurs sont sans protection sociale,
avec des heures supplémentaires de travail, sans accords appropriés et
de ce fait de nombreux citoyens d'Erevan ont eu une expérience
désagréable avec les chauffeurs de taxi rustres. Certains se
souviennent avec nostalgie de l'époque soviétique, lorsque la sphère
du service de taxi était réglementée par l'État, les pilotes devaient
passer des examens professionnels et médicaux, pour obtenir
l'autorisation de travailler et toutes les voitures devaient être
examinées avant le travail.
>, dit Khose. >.
Khose et son épouse Gayane ont quitté la Syrie en mars dernier, un an
après ils se soient mariés. Malgré la guerre, le couple a décidé de
faire une fête de mariage et une cérémonie à l'église.
se souvient avec le
sourire Gayane 33 ans.
Gayane et Khose se sont rencontrés dans un atelier de bijouterie, où
ils ont travaillé tous les deux pendant 11 ans ; Khose était un
bijoutier, et Gayane était gestionnaire.
>.
La famille est arrivée à Erevan et a trouvé un appartement d'une
chambre pour 150 $ sur la rue Komitas. Khose a trouvé du travail comme
serveur dans un café. Le salaire fixe était de 5 $ par jour, plus les
pourboires, le montant était à peine suffisant pour couvrir le loyer
et les frais de nourriture. L'ami de Khose lui conseilla de travailler
au service de taxi, où le profit journalier peut atteindre 15 $.
La famille Teperjian est l'une des nombreuses familles syriennes qui
ont trouvé refuge en Arménie depuis que le conflit en Syrie a
commencé. Selon le ministère de la Diaspora, l'Arménie a reçu plus de
10000 Arméniens de Syrie.
Un logement et un emploi sont les obstacles qui se posent le plus de
problèmes aux nouveaux arrivants, beaucoup partent parce qu'ils ne
peuvent pas trouver un emploi.
Ceux qui restent, s'adaptent progressivement au nouvel environnement
dans la patrie historique. Le dialecte arménien occidental, parlé par
les Arméniens de Syrien, peut être entendu aujourd'hui dans des
dizaines de bistrots, restaurants et magasins, principalement dans le
centre d'Erevan.
Et plus récemment, les Arméniens de Syrie sont devenus des chauffeurs de taxi.
Dans le taxi, le service Orange, où Khose travaille, sept conducteurs
sur 19 sont des Arméniens de Syrie. Selon Movses Shahnazaryan, le
directeur du service de taxi, il collabore volontairement avec les
Arméniens de Syrie.
Le service des taxis en Arménie sent l'influence de l'arrivée des
Arméniens de Syrie
Depuis deux semaines Khose Teperjian, bijoutier de formation, a une
nouvelle profession celle de chauffeur de taxi à Erevan.
>, explique Khose. Khose, 37 ans arménien de Syrie,
ne pense pas que cette attitude bienveillante envers lui est
conditionnée par son origine, mais plutôt par sa propre attitude
envers les clients et le travail.
Pourtant, l'opinion commune à Erevan est que les Arméniens de Syrie
sont très polis et respecteux, ils sont des employés qualifiés, peu
importe, le secteur dans lequel ils sont engagés.
Les chauffeurs de taxi comme Teperjian, propre et bien élevé,
malheureusement, sont devenus rares à Erevan au cours des dernières
années. Le grand nombre de services de taxis opérant à Erevan n'a pas
créé une saine concurrence, au contraire, la plupart des services de
taxi offrent des voitures sales et défectueuses, des conducteurs
désordonnés, qui violent les règles de la circulation, souvent fument
ou écoutent de la musique forte et semblent donner l'impressio nde
travailler à contrecoeur.
Cette situation pourrait être causée par des raisons objectives,
compte tenu du fait que les conducteurs sont sans protection sociale,
avec des heures supplémentaires de travail, sans accords appropriés et
de ce fait de nombreux citoyens d'Erevan ont eu une expérience
désagréable avec les chauffeurs de taxi rustres. Certains se
souviennent avec nostalgie de l'époque soviétique, lorsque la sphère
du service de taxi était réglementée par l'État, les pilotes devaient
passer des examens professionnels et médicaux, pour obtenir
l'autorisation de travailler et toutes les voitures devaient être
examinées avant le travail.
>, dit Khose. >.
Khose et son épouse Gayane ont quitté la Syrie en mars dernier, un an
après ils se soient mariés. Malgré la guerre, le couple a décidé de
faire une fête de mariage et une cérémonie à l'église.
se souvient avec le
sourire Gayane 33 ans.
Gayane et Khose se sont rencontrés dans un atelier de bijouterie, où
ils ont travaillé tous les deux pendant 11 ans ; Khose était un
bijoutier, et Gayane était gestionnaire.
>.
La famille est arrivée à Erevan et a trouvé un appartement d'une
chambre pour 150 $ sur la rue Komitas. Khose a trouvé du travail comme
serveur dans un café. Le salaire fixe était de 5 $ par jour, plus les
pourboires, le montant était à peine suffisant pour couvrir le loyer
et les frais de nourriture. L'ami de Khose lui conseilla de travailler
au service de taxi, où le profit journalier peut atteindre 15 $.
La famille Teperjian est l'une des nombreuses familles syriennes qui
ont trouvé refuge en Arménie depuis que le conflit en Syrie a
commencé. Selon le ministère de la Diaspora, l'Arménie a reçu plus de
10000 Arméniens de Syrie.
Un logement et un emploi sont les obstacles qui se posent le plus de
problèmes aux nouveaux arrivants, beaucoup partent parce qu'ils ne
peuvent pas trouver un emploi.
Ceux qui restent, s'adaptent progressivement au nouvel environnement
dans la patrie historique. Le dialecte arménien occidental, parlé par
les Arméniens de Syrien, peut être entendu aujourd'hui dans des
dizaines de bistrots, restaurants et magasins, principalement dans le
centre d'Erevan.
Et plus récemment, les Arméniens de Syrie sont devenus des chauffeurs de taxi.
Dans le taxi, le service Orange, où Khose travaille, sept conducteurs
sur 19 sont des Arméniens de Syrie. Selon Movses Shahnazaryan, le
directeur du service de taxi, il collabore volontairement avec les
Arméniens de Syrie.