TIGRAN HAMASYAN A DE QUOI SATISFAIRE TOUTES LES OREILLES
Ouest-France
samedi 29 novembre 2014
D'aucuns diront que sa musique est un peu trop facile et repetitive.
C'est peut-etre vrai sur certains morceaux où l'on retrouve une
construction et une progression identiques. Mais meme a l'interieur
de ces pièces-la, c'est aussi ce qui en fait le charme. Sans qu'on
en ait conscience, sa rythmique provoque ce balancement de la tete
ou du corps, une sorte d'exaltation.
Mercredi soir, dans la grande salle du Quartz, c'est le grand silence.
Personne ne tousse. Un miracle... Et puis, l'ensemble monte en
puissance avec des fulgurances incroyables et des demonstrations
pianistiques chargees de references. On croit entendre l'inspiration
de Mozart et c'est celle de Bach qui prend bientôt le relais. Dans une
belle symbiose avec ses musiciens tous formidables, Areni Agbabian pour
la voix, Chris Tordini a la basse et Arthur Hnateke a la batterie,
le pianiste armenien Tigran Hamasyan propose un subtil et souvent
seduisant melange de folklore armenien, de rock, d'electro, de musique
contemporaine et de jazz.
Et ce n'est pas tout, il chante egalement. Ses racines le font vibrer,
et nous aussi. On sent bien qu'il se refuse a toute etiquette. Il
n'est jamais la où on l'attend pour mieux donner a entendre son
univers hors norme et sans frontier.
Ouest-France
samedi 29 novembre 2014
D'aucuns diront que sa musique est un peu trop facile et repetitive.
C'est peut-etre vrai sur certains morceaux où l'on retrouve une
construction et une progression identiques. Mais meme a l'interieur
de ces pièces-la, c'est aussi ce qui en fait le charme. Sans qu'on
en ait conscience, sa rythmique provoque ce balancement de la tete
ou du corps, une sorte d'exaltation.
Mercredi soir, dans la grande salle du Quartz, c'est le grand silence.
Personne ne tousse. Un miracle... Et puis, l'ensemble monte en
puissance avec des fulgurances incroyables et des demonstrations
pianistiques chargees de references. On croit entendre l'inspiration
de Mozart et c'est celle de Bach qui prend bientôt le relais. Dans une
belle symbiose avec ses musiciens tous formidables, Areni Agbabian pour
la voix, Chris Tordini a la basse et Arthur Hnateke a la batterie,
le pianiste armenien Tigran Hamasyan propose un subtil et souvent
seduisant melange de folklore armenien, de rock, d'electro, de musique
contemporaine et de jazz.
Et ce n'est pas tout, il chante egalement. Ses racines le font vibrer,
et nous aussi. On sent bien qu'il se refuse a toute etiquette. Il
n'est jamais la où on l'attend pour mieux donner a entendre son
univers hors norme et sans frontier.