LE GOUVERNEMENT ISLAMISTE TRAQUE LE MOUVEMENT DE SON EX-ALLIE ISLAMISTE
TURQUIE
En coulisses, la bataille fait rage. Depuis des mois, le gouvernement
islamo-conservateur turc a engage une traque sans merci contre le
mouvement religieux de son ex-allie Fethullah Gulen qui a pris les
allures d'une inquietante chasse aux sorcières.
Police, justice, entreprises et, desormais, meme les ONG. Plus rien
ni personne n'echappe a la vindicte du regime turc, dès lors qu'il
est soupconne de proximite avec le reseau fonde par le predicateur
islamique exile aux Etats-Unis.
A chaque sortie, le president Recep Tayyip Erdogan ne manque pas de
pointer du doigt celui qui est devenu son >.
Il y a quinze jours encore, l'homme fort du pays a mis en garde
ses partenaires africains contre la > causee par >.
Au terme de près de dix ans d'etroite collaboration contre l'elite
laïque et l'armee, le regime qui dirige la Turquie depuis 2002 a
declare l'hiver dernier la guerre au mouvement de M. Gulen, accuse
d'avoir constitue un comme une priorite. Quel
qu'en soit le prix.
En tete de ses cibles, Bank Asya. L'ete dernier, le gouvernement
a retire au dixième etablissement financier du pays le droit de
collecter les impôts au nom de l'Etat et prie quelques gros clients,
comme Turkish Airlines, d'y fermer leurs comptes.
Consequence, Bank Asya a annonce le mois dernier avoir licencie un
tiers de ses effectifs, ferme 80 agences et declare des pertes de
110 millions d'euros au 3e trimestre.
'Lutte a mort' -
>, confirme un analyste
financier qui prefère taire son nom.
M. Erdogan a nie toute responsabilite dans les difficultes de Bank
Asya. >, fulmine le president de Kimse
Yok Mu, Ismaïl Cingoz, >.
Sollicites par l'AFP, plusieurs deputes du Parti de la justice et
du developpement (AKP) au pouvoir se sont refuses a tout commentaire
sur le sujet.
L'offensive anti-Gulen s'est aussi etendue aux medias proches de
la confrerie. Plusieurs ont ete recemment interdits de couvrir les
activites du president et du Premier ministre.
Riche et (encore) influente, la galaxie Gulen a organise la riposte.
Kimse Yok Mu a porte plainte contre les autorites et obtenu une
première victoire. Le Conseil d'Etat vient de suspendre la decision
du conseil des ministres, jugee > et >.
TURQUIE
En coulisses, la bataille fait rage. Depuis des mois, le gouvernement
islamo-conservateur turc a engage une traque sans merci contre le
mouvement religieux de son ex-allie Fethullah Gulen qui a pris les
allures d'une inquietante chasse aux sorcières.
Police, justice, entreprises et, desormais, meme les ONG. Plus rien
ni personne n'echappe a la vindicte du regime turc, dès lors qu'il
est soupconne de proximite avec le reseau fonde par le predicateur
islamique exile aux Etats-Unis.
A chaque sortie, le president Recep Tayyip Erdogan ne manque pas de
pointer du doigt celui qui est devenu son >.
Il y a quinze jours encore, l'homme fort du pays a mis en garde
ses partenaires africains contre la > causee par >.
Au terme de près de dix ans d'etroite collaboration contre l'elite
laïque et l'armee, le regime qui dirige la Turquie depuis 2002 a
declare l'hiver dernier la guerre au mouvement de M. Gulen, accuse
d'avoir constitue un comme une priorite. Quel
qu'en soit le prix.
En tete de ses cibles, Bank Asya. L'ete dernier, le gouvernement
a retire au dixième etablissement financier du pays le droit de
collecter les impôts au nom de l'Etat et prie quelques gros clients,
comme Turkish Airlines, d'y fermer leurs comptes.
Consequence, Bank Asya a annonce le mois dernier avoir licencie un
tiers de ses effectifs, ferme 80 agences et declare des pertes de
110 millions d'euros au 3e trimestre.
'Lutte a mort' -
>, confirme un analyste
financier qui prefère taire son nom.
M. Erdogan a nie toute responsabilite dans les difficultes de Bank
Asya. >, fulmine le president de Kimse
Yok Mu, Ismaïl Cingoz, >.
Sollicites par l'AFP, plusieurs deputes du Parti de la justice et
du developpement (AKP) au pouvoir se sont refuses a tout commentaire
sur le sujet.
L'offensive anti-Gulen s'est aussi etendue aux medias proches de
la confrerie. Plusieurs ont ete recemment interdits de couvrir les
activites du president et du Premier ministre.
Riche et (encore) influente, la galaxie Gulen a organise la riposte.
Kimse Yok Mu a porte plainte contre les autorites et obtenu une
première victoire. Le Conseil d'Etat vient de suspendre la decision
du conseil des ministres, jugee > et >.