L'ARMEE ARMENIENNE DEVIENT UN FACTEUR DE LA POLITIQUE ETRANGERE APRES UNE OPERATION REUSSIE
ARMENIE
De violents affrontements entre les forces armeniennes et
azerbaïdjanaises pour le contrôle de la zone où l'helicoptère a ete
abattu en première ligne au Karabagh semblent peut-etre termines mais
des questions demeurent sur la facon dont l'incident aura un impact
sur la situation generale dans la zone du conflit et le processus de
règlement par la mediation internationale.
Dans la nuit du 22 novembre un commando du Karabagh a mene une
operation speciale visant a recuperer les corps des trois pilotes de
l'helicoptère Mi-24 que l'Azerbaïdjan a abattu le 12 Novembre alors
qu'il operait un vol d'entraînement a proximite de la partie orientale
de la ligne de contact.
Alors que l'helicoptère abattu est tombe dans la zone dite neutre,
aucune des parties ne pouvait l'approcher a cause des tirs intenses.
L'Azerbaïdjan a ignore les appels des mediateurs internationaux qui
l'ont exhorte a donner un accès a l partie armenienne afin d'acceder
a l'epave pour pouvoir recuperer les corps de pilotes. Le bras de
fer a continue pendant près de 10 jours et a conduit a l'operation
speciale dans laquelle la partie armenienne a dit qu'au moins deux
soldats azerbaïdjanais ont ete tues. Bakou a nie les decès.
Pendant ce temps, ni les co-presidents du Groupe de Minsk de l'OSCE,
ni d'autres organisations internationales ont soit condamne ou ont
montre toute autre reaction a l'operation de recuperation menee par
les forces du Karabagh. L'absence de reaction peut etre la preuve que
les mediateurs ont ete au courant de l'operation envisagee ou de leur
approbation par la suite.
Quoi qu'il en soit, l'incident du 12 novembre a souleve un certain
nombre de questions dans la societe armenienne. Tout d'abord, c'est la
liberte d'action des armees armeniennes et azerbaïdjanaises dans des
conditions du cessez-le-feu de 1994 et des mediateurs internationaux
qui n'ont pas eu d'effet de levier afin de trouver des solutions et
au moins au niveau humanitaire ?
Comme il s'est avere, les instruments internationaux sont pratiquement
absents, et l'armee armenienne a pleinement realise que cela
permettrait de resoudre les problèmes de son propre chef.
Deuxièmement, comme il est avere, il n'y a meme pas la base juridique
minimum dans l'armistice armeno-azerbaïdjanais.
Le 11 mai, l'accord de 1994 ne contenait qu'une disposition
sur cessez-le-feu et devait etre confirmee par un document
militaro-technique le lendemain. Toutefois, aucun document a ete signe
le 12 mai lors d'une reunion organisee par le ministre de la Defense
de la Russie et en presence des ministres de la defense de l'Armenie
et de l'Azerbaïdjan et le commandant des forces d'auto-defense
du Karabagh. La Russie a exige l'introduction de ses troupes pour
separer les parties en conflit, mais l'Azerbaïdjan a refuse de signer
un tel document.
Depuis lors, aucun document a ete signe qui definirait les obligations
des parties et de la communaute internationale. Le Groupe de Minsk de
l'OSCE, qui a ete cree en 1992, a un mandat purement politique. Et son
groupe de suivi n'enregistre que la situation sans avoir un mandat pour
une intervention ou une assistance dans les questions humanitaires.
Ainsi, les analystes armeniens concluent que l'unicite du conflit du
Karabagh est que les parties armenienne et azerbaïdjanaise prefèrent
des affrontements localises periodiques a l'introduction de forces
d'un pays tiers et le renforcement du rôle des mediateurs.
Les experts notent egalement que l'operation des forces speciales
armeniennes a souleve l'armee armenienne au niveau d'une armee comme la
plus independante et efficace au moins dans la region. La preparation
au combat eleve de l'armee armenienne a ete reconnu par des experts
internationaux aussi avant, mais cette fois l'armee a egalement prouve
qu'elle ne regardera pas les intervenants etrangers et s'acquitterait
de ses tâches.
Dans ce contexte, un changement dans le rôle de l'armee armenienne
dans la politique etrangère de l'Armenie est souligne. Le ministre de
la Defense Seyran Ohanian a declare a plusieurs reprises que l'armee
armenienne n'a pas besoin "d'autres forces >> afin de maintenir
la paix dans la region. Pendant ce temps, l'Armenie poursuit les
negociations sur la base des principes de règlement dits de Madrid,
ce qui implique qu'une force de maintien de la paix internationale
sera introduite dans la region pour faire respecter le traite de paix.
Des experts en Armenie notent que le facteur de l'independance de
la politique etrangère de l'armee armenienne permet de maintenir
l'equilibre militaro-politique et la stabilite relative dans la region.
Par Naira Hayrumyan
ArmeniaNow
lundi 8 decembre 2014, Stephane (c)armenews.com
ARMENIE
De violents affrontements entre les forces armeniennes et
azerbaïdjanaises pour le contrôle de la zone où l'helicoptère a ete
abattu en première ligne au Karabagh semblent peut-etre termines mais
des questions demeurent sur la facon dont l'incident aura un impact
sur la situation generale dans la zone du conflit et le processus de
règlement par la mediation internationale.
Dans la nuit du 22 novembre un commando du Karabagh a mene une
operation speciale visant a recuperer les corps des trois pilotes de
l'helicoptère Mi-24 que l'Azerbaïdjan a abattu le 12 Novembre alors
qu'il operait un vol d'entraînement a proximite de la partie orientale
de la ligne de contact.
Alors que l'helicoptère abattu est tombe dans la zone dite neutre,
aucune des parties ne pouvait l'approcher a cause des tirs intenses.
L'Azerbaïdjan a ignore les appels des mediateurs internationaux qui
l'ont exhorte a donner un accès a l partie armenienne afin d'acceder
a l'epave pour pouvoir recuperer les corps de pilotes. Le bras de
fer a continue pendant près de 10 jours et a conduit a l'operation
speciale dans laquelle la partie armenienne a dit qu'au moins deux
soldats azerbaïdjanais ont ete tues. Bakou a nie les decès.
Pendant ce temps, ni les co-presidents du Groupe de Minsk de l'OSCE,
ni d'autres organisations internationales ont soit condamne ou ont
montre toute autre reaction a l'operation de recuperation menee par
les forces du Karabagh. L'absence de reaction peut etre la preuve que
les mediateurs ont ete au courant de l'operation envisagee ou de leur
approbation par la suite.
Quoi qu'il en soit, l'incident du 12 novembre a souleve un certain
nombre de questions dans la societe armenienne. Tout d'abord, c'est la
liberte d'action des armees armeniennes et azerbaïdjanaises dans des
conditions du cessez-le-feu de 1994 et des mediateurs internationaux
qui n'ont pas eu d'effet de levier afin de trouver des solutions et
au moins au niveau humanitaire ?
Comme il s'est avere, les instruments internationaux sont pratiquement
absents, et l'armee armenienne a pleinement realise que cela
permettrait de resoudre les problèmes de son propre chef.
Deuxièmement, comme il est avere, il n'y a meme pas la base juridique
minimum dans l'armistice armeno-azerbaïdjanais.
Le 11 mai, l'accord de 1994 ne contenait qu'une disposition
sur cessez-le-feu et devait etre confirmee par un document
militaro-technique le lendemain. Toutefois, aucun document a ete signe
le 12 mai lors d'une reunion organisee par le ministre de la Defense
de la Russie et en presence des ministres de la defense de l'Armenie
et de l'Azerbaïdjan et le commandant des forces d'auto-defense
du Karabagh. La Russie a exige l'introduction de ses troupes pour
separer les parties en conflit, mais l'Azerbaïdjan a refuse de signer
un tel document.
Depuis lors, aucun document a ete signe qui definirait les obligations
des parties et de la communaute internationale. Le Groupe de Minsk de
l'OSCE, qui a ete cree en 1992, a un mandat purement politique. Et son
groupe de suivi n'enregistre que la situation sans avoir un mandat pour
une intervention ou une assistance dans les questions humanitaires.
Ainsi, les analystes armeniens concluent que l'unicite du conflit du
Karabagh est que les parties armenienne et azerbaïdjanaise prefèrent
des affrontements localises periodiques a l'introduction de forces
d'un pays tiers et le renforcement du rôle des mediateurs.
Les experts notent egalement que l'operation des forces speciales
armeniennes a souleve l'armee armenienne au niveau d'une armee comme la
plus independante et efficace au moins dans la region. La preparation
au combat eleve de l'armee armenienne a ete reconnu par des experts
internationaux aussi avant, mais cette fois l'armee a egalement prouve
qu'elle ne regardera pas les intervenants etrangers et s'acquitterait
de ses tâches.
Dans ce contexte, un changement dans le rôle de l'armee armenienne
dans la politique etrangère de l'Armenie est souligne. Le ministre de
la Defense Seyran Ohanian a declare a plusieurs reprises que l'armee
armenienne n'a pas besoin "d'autres forces >> afin de maintenir
la paix dans la region. Pendant ce temps, l'Armenie poursuit les
negociations sur la base des principes de règlement dits de Madrid,
ce qui implique qu'une force de maintien de la paix internationale
sera introduite dans la region pour faire respecter le traite de paix.
Des experts en Armenie notent que le facteur de l'independance de
la politique etrangère de l'armee armenienne permet de maintenir
l'equilibre militaro-politique et la stabilite relative dans la region.
Par Naira Hayrumyan
ArmeniaNow
lundi 8 decembre 2014, Stephane (c)armenews.com