REVUE DE PRESSE
Deux femmes entrepreneuses lauréates des Brilliant Lebanese Awards
Deux femmes entrepreneuses ont été récompensées lors de l'édition 2014
des Brilliant Lebanese Awards, organisés par la BLC Bank pour
promouvoir le développement des PME au Liban. Portraits croisés
d'Aline Kamakian du restaurant Mayrig, lauréate du prix de la femme
entrepreneuse de l'année, et de Sawsan Jabri, fondatrice des centres
d'amaigrissement Diet Center, élues meilleures business de l'année.
Aline Kamakian, la combattante
Aline Kamakian n'a jamais aimé les projecteurs. Ce dont elle se
régale, ce sont les camera obscura : les cuisines, par exemple, du
restaurant Mayrig (> en arménien) qu'elle dirige depuis
onze ans. De fait, Aline Kamakian n'avait jamais imaginé se retrouver
à > sa carrière devant un jury. Pourtant, il y a quelques
semaines, cette cuisinière en chef est devenue la femme entrepreneuse
de l'année.
L'histoire commence il y a quelques mois quand l'une des
organisatrices du concours Brilliant Lebanese Award, organisé par la
BLC Bank, l'approche avec cette question : > Pour Aline Kamakian,
la réponse ne fait pas de doute : c'est oui.
Femme entrepreneuse, Aline l'est assurément. Son emploi du temps
fonctionne sur 15 heures de travail par jour. Quant à son agenda, les
pays s'y télescopent souvent. Car Aline et son cousin Serge Maacaron,
avec qui elle est associée depuis le lancement de Mayrig en 2003, ne
se sont pas contentés du succès du restaurant de Gemmayzé. En 2013,
ils ouvrent à Dbayé > (> en
arménien), pour un investissement de 2,2 millions de dollars. D'une
capacité de 200 places, ce bistrot arménien propose des mets arméniens
traditionnels, aux recettes revisitées.
Aujourd'hui, les deux associés lancent les boutiques >. La première a été ouverte en même temps que Batchig ; la seconde
doit être inaugurée avant le Nouvel An sur la devanture de Mayrig, rue
Pasteur, pour un investissement de 70 000 dollars.
Aline Kamikian voit plus grand que le Liban : en 2009, elle et son
cousin ont signé une première franchise à Djeddah (Arabie saoudite).
Le contrat a été rompu au bout de deux ans faute de parvenir Ã
s'entendre avec le prête-nom local. >, souligne Aline Kamakian. Mieux préparés, en 2013, ils inaugurent
une nouvelle franchise Mayrig à Dubaï pour un investissement de 2
millions de dollars et une capacité d'accueil de 200 places. Ils
s'apprêtent même à retourner à Djeddah avec un nouveau partenaire.
Rien ne prédestinait pourtant Aline Kamakian à cette vie de femme
d'affaires. À 46 ans, cette autodidacte revient même de loin : Ã
treize ans déjà , elle multipliait les petits boulots. Preneuse de
lumière... Employée à tout faire... >, se souvient-elle. À 18 ans, à la mort de son père, elle
entame ce qui est toujours son > métier : les assurances.
D'abord, dans un cabinet de courtage, puis dans sa société, créée à 27
ans, qu'elle continue de gérer, Insurance Investment Company. >, souligne-t-elle.
Lorsque le cabinet a atteint sa vitesse de croisière, Aline Kamikian
cherche à réaliser le rêve de son père : >
L'idée de Mayrig émerge lors d'un déjeuner en famille : son cousin
lance l'idée. Elle le suit. En tout, ils investissent 150 000 dollars,
en partie sur fonds propre, en partie grce à un prêt bancaire. Le
vendredi suivant, le contrat de location du local de Gemmayzé est
signé. Le succès est immédiat. >, dit-elle, avec ce côté >,
qui la distingue. Elle étudie désormais le marché jordanien, et compte
ouvrir d'ici à un an un établissement à Londres, tout en regardant
aussi vers Los Angeles.
http://www.lorientlejour.com/article/902072/deux-femmes-entrepreneuses-laureates-des-brilliant-lebanese-awards.html
dimanche 28 décembre 2014,
Stéphane (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=106381
From: A. Papazian
Deux femmes entrepreneuses lauréates des Brilliant Lebanese Awards
Deux femmes entrepreneuses ont été récompensées lors de l'édition 2014
des Brilliant Lebanese Awards, organisés par la BLC Bank pour
promouvoir le développement des PME au Liban. Portraits croisés
d'Aline Kamakian du restaurant Mayrig, lauréate du prix de la femme
entrepreneuse de l'année, et de Sawsan Jabri, fondatrice des centres
d'amaigrissement Diet Center, élues meilleures business de l'année.
Aline Kamakian, la combattante
Aline Kamakian n'a jamais aimé les projecteurs. Ce dont elle se
régale, ce sont les camera obscura : les cuisines, par exemple, du
restaurant Mayrig (> en arménien) qu'elle dirige depuis
onze ans. De fait, Aline Kamakian n'avait jamais imaginé se retrouver
à > sa carrière devant un jury. Pourtant, il y a quelques
semaines, cette cuisinière en chef est devenue la femme entrepreneuse
de l'année.
L'histoire commence il y a quelques mois quand l'une des
organisatrices du concours Brilliant Lebanese Award, organisé par la
BLC Bank, l'approche avec cette question : > Pour Aline Kamakian,
la réponse ne fait pas de doute : c'est oui.
Femme entrepreneuse, Aline l'est assurément. Son emploi du temps
fonctionne sur 15 heures de travail par jour. Quant à son agenda, les
pays s'y télescopent souvent. Car Aline et son cousin Serge Maacaron,
avec qui elle est associée depuis le lancement de Mayrig en 2003, ne
se sont pas contentés du succès du restaurant de Gemmayzé. En 2013,
ils ouvrent à Dbayé > (> en
arménien), pour un investissement de 2,2 millions de dollars. D'une
capacité de 200 places, ce bistrot arménien propose des mets arméniens
traditionnels, aux recettes revisitées.
Aujourd'hui, les deux associés lancent les boutiques >. La première a été ouverte en même temps que Batchig ; la seconde
doit être inaugurée avant le Nouvel An sur la devanture de Mayrig, rue
Pasteur, pour un investissement de 70 000 dollars.
Aline Kamikian voit plus grand que le Liban : en 2009, elle et son
cousin ont signé une première franchise à Djeddah (Arabie saoudite).
Le contrat a été rompu au bout de deux ans faute de parvenir Ã
s'entendre avec le prête-nom local. >, souligne Aline Kamakian. Mieux préparés, en 2013, ils inaugurent
une nouvelle franchise Mayrig à Dubaï pour un investissement de 2
millions de dollars et une capacité d'accueil de 200 places. Ils
s'apprêtent même à retourner à Djeddah avec un nouveau partenaire.
Rien ne prédestinait pourtant Aline Kamakian à cette vie de femme
d'affaires. À 46 ans, cette autodidacte revient même de loin : Ã
treize ans déjà , elle multipliait les petits boulots. Preneuse de
lumière... Employée à tout faire... >, se souvient-elle. À 18 ans, à la mort de son père, elle
entame ce qui est toujours son > métier : les assurances.
D'abord, dans un cabinet de courtage, puis dans sa société, créée à 27
ans, qu'elle continue de gérer, Insurance Investment Company. >, souligne-t-elle.
Lorsque le cabinet a atteint sa vitesse de croisière, Aline Kamikian
cherche à réaliser le rêve de son père : >
L'idée de Mayrig émerge lors d'un déjeuner en famille : son cousin
lance l'idée. Elle le suit. En tout, ils investissent 150 000 dollars,
en partie sur fonds propre, en partie grce à un prêt bancaire. Le
vendredi suivant, le contrat de location du local de Gemmayzé est
signé. Le succès est immédiat. >, dit-elle, avec ce côté >,
qui la distingue. Elle étudie désormais le marché jordanien, et compte
ouvrir d'ici à un an un établissement à Londres, tout en regardant
aussi vers Los Angeles.
http://www.lorientlejour.com/article/902072/deux-femmes-entrepreneuses-laureates-des-brilliant-lebanese-awards.html
dimanche 28 décembre 2014,
Stéphane (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=106381
From: A. Papazian