LePoint.fr
Lundi 27 Janvier 2014
Génocide arménien : Hollande insiste sur le travail de mémoire
Lors de la première journée de sa visite d'État en Turquie, le
président français, François Hollande, a exhorté la Turquie à faire
son "travail de mémoire" sur les massacres de centaines de milliers
d'Arméniens par l'empire ottoman en 1915. "Le travail de mémoire est
toujours douloureux, mais doit être fait", a déclaré François Hollande
lors d'une conférence de presse avec son homologue turc, Abdullah Gül,
dont le pays refuse de qualifier les événements de 1915 de "génocide".
Interrogé sur une éventuelle nouvelle loi française réprimant la
négation du génocide, le chef de l'État français a assuré que la
France "fera le droit et rien que le droit". EngagementLes relations
franco-turques sont émaillées de crises à répétition depuis l'adoption
en 2001 par le Parlement français d'une loi reconnaissant le génocide
arménien, suivie de tentatives législatives avortées pour en réprimer
la négation. La dernière en date, adoptée en décembre 2011 par le
Parlement avec le soutien du précédent président français, Nicolas
Sarkozy, a été invalidée en février par le Conseil constitutionnel.
Juste après son élection, François Hollande avait confirmé son
engagement à pénaliser la négation du génocide arménien.
"Il ne faut pas faire revivre aux générations futures les souffrances
vécues il y a cent ans", a pour sa part déclaré lundi M. Gül, "il faut
laisser cette affaire aux historiens". La Turquie reconnaît le
"massacre" de plusieurs centaines de milliers d'Arméniens en 1915-1916
dans les territoires alors administrés par l'Empire ottoman, dont elle
est l'héritière, mais récuse le terme de génocide. Les Arméniens
avancent, eux, le chiffre de 1,5 million de morts dans un génocide.
Lundi 27 Janvier 2014
Génocide arménien : Hollande insiste sur le travail de mémoire
Lors de la première journée de sa visite d'État en Turquie, le
président français, François Hollande, a exhorté la Turquie à faire
son "travail de mémoire" sur les massacres de centaines de milliers
d'Arméniens par l'empire ottoman en 1915. "Le travail de mémoire est
toujours douloureux, mais doit être fait", a déclaré François Hollande
lors d'une conférence de presse avec son homologue turc, Abdullah Gül,
dont le pays refuse de qualifier les événements de 1915 de "génocide".
Interrogé sur une éventuelle nouvelle loi française réprimant la
négation du génocide, le chef de l'État français a assuré que la
France "fera le droit et rien que le droit". EngagementLes relations
franco-turques sont émaillées de crises à répétition depuis l'adoption
en 2001 par le Parlement français d'une loi reconnaissant le génocide
arménien, suivie de tentatives législatives avortées pour en réprimer
la négation. La dernière en date, adoptée en décembre 2011 par le
Parlement avec le soutien du précédent président français, Nicolas
Sarkozy, a été invalidée en février par le Conseil constitutionnel.
Juste après son élection, François Hollande avait confirmé son
engagement à pénaliser la négation du génocide arménien.
"Il ne faut pas faire revivre aux générations futures les souffrances
vécues il y a cent ans", a pour sa part déclaré lundi M. Gül, "il faut
laisser cette affaire aux historiens". La Turquie reconnaît le
"massacre" de plusieurs centaines de milliers d'Arméniens en 1915-1916
dans les territoires alors administrés par l'Empire ottoman, dont elle
est l'héritière, mais récuse le terme de génocide. Les Arméniens
avancent, eux, le chiffre de 1,5 million de morts dans un génocide.