Aïché, ou Les dessous de > de Fellini
Evidemment, ça commence au milieu des tombes, comme dans La Comtesse
aux pieds nus. Evidemment, il pleut. Dans le temple égyptien du
cimetière de Campo Verano, à Rome, il souffle un mauvais courant
d'air. Ce 1er février, une trentaine de personnes et un chat de
passage sont réunis pour cette cérémonie laïque autour d'un cercueil
de bois mat recouvert de fleurs et de photos noir et blanc.
La fille de la défunte, Sara Pastore, aurait préféré qu'il soit verni,
mais c'est trop tard. Soprano, elle chante une mélopée arménienne et
l'Ave Maria de Schubert. Chacun dit un mot. Une seule personne évoque
cette fameuse nuit, cinquante-cinq ans plus tôt, durant laquelle la
femme qu'on enterre est devenue le symbole de la dolce vita. Clap de
fin pour Aïché Nana, née Aysé Nur Nana le 10 février 1936, à Istanbul,
dans une famille aisée, francophile et arménienne, morte le 29 janvier
à l'Aurelia Hospital, à la périphérie de la Ville éternelle.
Pour savoir ce qu'elle fut, il faut remonter le temps et descendre le
cours du Tibre jusqu'au pont Garibaldi, tourner à droite sur viale
Trastevere et rejoindre la via della Lungaretta. Tout a commencé au
numéro 54. Le soir du 5 novembre 1958, la comtesse Olghina di Robilant
fête ses 25 ans au sous-sol du restaurant le Rugantino. Une soirée
privée dont elle a confié l'organisation à un agent, Peter Howard
Vanderbilt. Anita Ekberg, Laura Betti, Linda Christian, Elsa
Martinelli sont là, entraînant dans leur sillage une nuée de
paparazzis.
Lire la suite, voir lien plus bas : Édition abonnés
jeudi 6 février 2014,
Jean Eckian (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article - 108
From: A. Papazian
Evidemment, ça commence au milieu des tombes, comme dans La Comtesse
aux pieds nus. Evidemment, il pleut. Dans le temple égyptien du
cimetière de Campo Verano, à Rome, il souffle un mauvais courant
d'air. Ce 1er février, une trentaine de personnes et un chat de
passage sont réunis pour cette cérémonie laïque autour d'un cercueil
de bois mat recouvert de fleurs et de photos noir et blanc.
La fille de la défunte, Sara Pastore, aurait préféré qu'il soit verni,
mais c'est trop tard. Soprano, elle chante une mélopée arménienne et
l'Ave Maria de Schubert. Chacun dit un mot. Une seule personne évoque
cette fameuse nuit, cinquante-cinq ans plus tôt, durant laquelle la
femme qu'on enterre est devenue le symbole de la dolce vita. Clap de
fin pour Aïché Nana, née Aysé Nur Nana le 10 février 1936, à Istanbul,
dans une famille aisée, francophile et arménienne, morte le 29 janvier
à l'Aurelia Hospital, à la périphérie de la Ville éternelle.
Pour savoir ce qu'elle fut, il faut remonter le temps et descendre le
cours du Tibre jusqu'au pont Garibaldi, tourner à droite sur viale
Trastevere et rejoindre la via della Lungaretta. Tout a commencé au
numéro 54. Le soir du 5 novembre 1958, la comtesse Olghina di Robilant
fête ses 25 ans au sous-sol du restaurant le Rugantino. Une soirée
privée dont elle a confié l'organisation à un agent, Peter Howard
Vanderbilt. Anita Ekberg, Laura Betti, Linda Christian, Elsa
Martinelli sont là, entraînant dans leur sillage une nuée de
paparazzis.
Lire la suite, voir lien plus bas : Édition abonnés
jeudi 6 février 2014,
Jean Eckian (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article - 108
From: A. Papazian