FRANCE
Strasbourg : plus de 8.000 Kurdes manifestent pour la libération d'Öcalan
Quelque 8.800 Kurdes, selon la police, 30.000 selon les organisateurs,
ont défilé sans incident samedi à Strasbourg pour réclamer la
libération du leader du PKK Abdullah Öcalan, emprisonné en Turquie, et
des progrès dans l'enquête sur l'assassinat de trois militantes
kurdes.
Les Kurdes ont choisi de manifester une nouvelle fois dans la ville du
Conseil de l'Europe et du Parlement européen, quinze ans jour pour
jour après l'arrestation du chef du Parti des travailleurs du
kurdistan (PKK).
Un portrait géant du chef du PKK, tenu par des femmes aux foulards
bigarrés, était visible en tête du cortège qui s'est ébranlé vers
11H00 sous une pluie fine, a constaté l'AFP. "Libérez Öcalan",
"Indépendance du Kurdistan", scandait la foule des manifestants qui
avançaient derrière des banderoles clamant les mêmes slogans.
Venus pour la plupart à bord de bus spécialement affrétés d'Allemagne,
de France, de Belgique, des Pays-Bas et de Suisse, les manifestants
avaient commencé à se rassembler dès l'aube dans le quartier de la
gare.
"Le problème du Kurdistan ne peut être résolu sans (Öcalan). Il est
notre symbole et notre leader. Le peuple kurde ne baissera pas les
bras", a prévenu Hélène Erin, l'une des organisatrices de la
manifestation. Abdullah Öcalan a appelé en mars 2013 ses troupes à un
cessez-le-feu pour permettre aux discussions avec Ankara d'aboutir à
un règlement pacifique du conflit kurde.
Concernant l'assassinat de trois militantes kurdes à Paris, le 9
janvier 2013, perpétré dans les locaux du Centre d'information kurde
(CIK), Hélène Erin a appelé la France "à jouer son rôle" en faisant
avancer l'enquête. "Plus il y a du silence de la France, plus le
peuple kurde pense que l'Etat français y est pour quelque chose",
a-t-elle affirmé.
Le tireur présumé, Ömer Güney, demeure à ce jour le seul mis en examen
dans cette enquête antiterroriste.
Les Kurdes d'Europe ont l'habitude de manifester en nombre chaque
année à la mi-février à Strasbourg, pour commémorer l'arrestation
d'Abdullah Öcalan le 15 février 1999.
Le PKK est considéré comme un mouvement terroriste par la Turquie,
l'Union européenne et les Etats-Unis.
En 1984, il a déclenché une rébellion sécessionniste dans le sud-est
de la Turquie, région pauvre et sous-développée, peuplée
majoritairement de Kurdes. Le conflit a fait plus de 45.000 morts
depuis cette date, selon l'armée turque.
dimanche 16 février 2014,
Stéphane (c)armenews.com
Strasbourg : plus de 8.000 Kurdes manifestent pour la libération d'Öcalan
Quelque 8.800 Kurdes, selon la police, 30.000 selon les organisateurs,
ont défilé sans incident samedi à Strasbourg pour réclamer la
libération du leader du PKK Abdullah Öcalan, emprisonné en Turquie, et
des progrès dans l'enquête sur l'assassinat de trois militantes
kurdes.
Les Kurdes ont choisi de manifester une nouvelle fois dans la ville du
Conseil de l'Europe et du Parlement européen, quinze ans jour pour
jour après l'arrestation du chef du Parti des travailleurs du
kurdistan (PKK).
Un portrait géant du chef du PKK, tenu par des femmes aux foulards
bigarrés, était visible en tête du cortège qui s'est ébranlé vers
11H00 sous une pluie fine, a constaté l'AFP. "Libérez Öcalan",
"Indépendance du Kurdistan", scandait la foule des manifestants qui
avançaient derrière des banderoles clamant les mêmes slogans.
Venus pour la plupart à bord de bus spécialement affrétés d'Allemagne,
de France, de Belgique, des Pays-Bas et de Suisse, les manifestants
avaient commencé à se rassembler dès l'aube dans le quartier de la
gare.
"Le problème du Kurdistan ne peut être résolu sans (Öcalan). Il est
notre symbole et notre leader. Le peuple kurde ne baissera pas les
bras", a prévenu Hélène Erin, l'une des organisatrices de la
manifestation. Abdullah Öcalan a appelé en mars 2013 ses troupes à un
cessez-le-feu pour permettre aux discussions avec Ankara d'aboutir à
un règlement pacifique du conflit kurde.
Concernant l'assassinat de trois militantes kurdes à Paris, le 9
janvier 2013, perpétré dans les locaux du Centre d'information kurde
(CIK), Hélène Erin a appelé la France "à jouer son rôle" en faisant
avancer l'enquête. "Plus il y a du silence de la France, plus le
peuple kurde pense que l'Etat français y est pour quelque chose",
a-t-elle affirmé.
Le tireur présumé, Ömer Güney, demeure à ce jour le seul mis en examen
dans cette enquête antiterroriste.
Les Kurdes d'Europe ont l'habitude de manifester en nombre chaque
année à la mi-février à Strasbourg, pour commémorer l'arrestation
d'Abdullah Öcalan le 15 février 1999.
Le PKK est considéré comme un mouvement terroriste par la Turquie,
l'Union européenne et les Etats-Unis.
En 1984, il a déclenché une rébellion sécessionniste dans le sud-est
de la Turquie, région pauvre et sous-développée, peuplée
majoritairement de Kurdes. Le conflit a fait plus de 45.000 morts
depuis cette date, selon l'armée turque.
dimanche 16 février 2014,
Stéphane (c)armenews.com