ARMENIE
Reconstruction de routes dans le Tavush
La lettre de jeunes résidents du Tavush, adressée au président
concernant la rénovation des routes menant aux communes frontalières
semble avoir eu un effet sur les fonctionnaires car des efforts sont
en cours pour construire une route qui mettrait fin au « blocus » de
villages limitrophes de l'Azerbaidjan.
Le service de presse du ministère des Transports et des Communications
a rapporté que le ministère a déjà commandé un travail de projection
pour une route qui contournerait la section troublée de la liaison
Vazashen-Paravakar de l'autoroute Ljevan-Berd. Un chemin de 3,8 km à
travers la forêt a été choisi pour la nouvelle route.
Selon le ministère, la reconstruction de la section Verin
Tsaghkavan-Itsakar-Gandzakar de la nouvelle autoroute
Ljevan-Navur-Berd est également en cours et devrait être achevée dans
quatre à six semaines.
Le 22 octobre la section Vazashen-Paravakar de l'autoroute Ljevan-Berd
a été temporairement fermée pour des raisons de sécurité après qu'un
conscrit de 19 ans ait été tué et plusieurs autres ont blessés par des
tirs de soldats azéris.
L'alternative à la route Ljevan-Berd est une route de montagne
Chambarak-Berd, qui, cependant, est en mauvais état. En outre, elle
est dans un plateau et devient impraticable dans des conditions de
neige.
Le Directeur général de l'ONG « Gestion des routes automobiles
d'Arménie » organisation non-commerciale du Ministère des Transports
et des Communications d'Arménie Henrik Kochinyan a déclaré que «
l'alternative routière Ljevan-Gandzakar-Berd est assez longue - plus
de 40 kilomètres, et qu'en ce moment, sa reconstruction et le bitumage
sont impossibles, car ils coûteraient très chères et que la route est
économiquement non rentable ».
Le week-end dernier, plus de 200 étudiants de la province de Tavush,
dont beaucoup font leurs études dans la capitale Erevan et pour qui
atteindre les villages indigènes est devenu un problème, ont adressé
une lettre au président d'Arménie, en demandant que la route
Ljevan-Gandzakar-Berd soit réparée et qu'un contrôle constant et
approprié soit établi sur la route Berd-Chambarak ainsi qu'un
nettoyage. Ils ont également appelé à « multiplier le contrôle sur les
positions de combat afin de garder la route Ljevan-Vazashen-Paravakar
occupée car la fermeture de cette section de la route entraînerait le
scepticisme à l'égard de nos forces ».
« Nous sommes sûrs que vous savez très bien que les gens à la
frontière gardent notre patrie, les gens sont attachés à leurs racines
et leur terre, continuent à y vivre, face à l'ennemi avec une
abnégation constante. Une route ici n'est pas seulement un moyen de
communication, comme dans de nombreux endroits, mais une garantie de
la vie et de la sécurité » dit la lettre.
Mardi, lors d'une rencontre avec des journalistes à l'administration
régionale du Tavush, le gouverneur Armen Ghularyan a dit qu'ils sont
bien conscients de l'importance de cette route et font face à ses
réparations. Mais il a qualifié la demande des jeunes comme un acte
spécialement guidé « par certaines personnes ». Les jeunes qui a
adressé la lettre au président affirment que leur mouvement est
spontané et que donc ils ont essayé d'être utile au gouverneur.
« Nous sommes convaincus que comme vrai natif du Tavush qui est
préoccupé par les problèmes de sa province, le gouverneur a tout fait,
mais nous n'avons vu aucun changement et avons décidé de l'aider par
notre lettre. Nous sommes convaincus que la construction d'une route a
été discuté, car elle est d'une importance stratégique. Mais cette
question a toujours été ignorée. Je pense que notre protestation a
atteint son objectif et est devenue une grande motivation pour le
lancement de la construction de la route » a dit Marieta Manucharyan
du village de Varagavan 22 ans étudiante à l'Université d'Etat
d'Erevan . En son nom et au nom des autres élèves, elle a remercié le
président, ajoutant qu'ils seront attentifs à la question de la
construction de routes.
Par Gohar Abrahamyan
ArmeniaNow
mardi 31 décembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: A. Papazian
Reconstruction de routes dans le Tavush
La lettre de jeunes résidents du Tavush, adressée au président
concernant la rénovation des routes menant aux communes frontalières
semble avoir eu un effet sur les fonctionnaires car des efforts sont
en cours pour construire une route qui mettrait fin au « blocus » de
villages limitrophes de l'Azerbaidjan.
Le service de presse du ministère des Transports et des Communications
a rapporté que le ministère a déjà commandé un travail de projection
pour une route qui contournerait la section troublée de la liaison
Vazashen-Paravakar de l'autoroute Ljevan-Berd. Un chemin de 3,8 km à
travers la forêt a été choisi pour la nouvelle route.
Selon le ministère, la reconstruction de la section Verin
Tsaghkavan-Itsakar-Gandzakar de la nouvelle autoroute
Ljevan-Navur-Berd est également en cours et devrait être achevée dans
quatre à six semaines.
Le 22 octobre la section Vazashen-Paravakar de l'autoroute Ljevan-Berd
a été temporairement fermée pour des raisons de sécurité après qu'un
conscrit de 19 ans ait été tué et plusieurs autres ont blessés par des
tirs de soldats azéris.
L'alternative à la route Ljevan-Berd est une route de montagne
Chambarak-Berd, qui, cependant, est en mauvais état. En outre, elle
est dans un plateau et devient impraticable dans des conditions de
neige.
Le Directeur général de l'ONG « Gestion des routes automobiles
d'Arménie » organisation non-commerciale du Ministère des Transports
et des Communications d'Arménie Henrik Kochinyan a déclaré que «
l'alternative routière Ljevan-Gandzakar-Berd est assez longue - plus
de 40 kilomètres, et qu'en ce moment, sa reconstruction et le bitumage
sont impossibles, car ils coûteraient très chères et que la route est
économiquement non rentable ».
Le week-end dernier, plus de 200 étudiants de la province de Tavush,
dont beaucoup font leurs études dans la capitale Erevan et pour qui
atteindre les villages indigènes est devenu un problème, ont adressé
une lettre au président d'Arménie, en demandant que la route
Ljevan-Gandzakar-Berd soit réparée et qu'un contrôle constant et
approprié soit établi sur la route Berd-Chambarak ainsi qu'un
nettoyage. Ils ont également appelé à « multiplier le contrôle sur les
positions de combat afin de garder la route Ljevan-Vazashen-Paravakar
occupée car la fermeture de cette section de la route entraînerait le
scepticisme à l'égard de nos forces ».
« Nous sommes sûrs que vous savez très bien que les gens à la
frontière gardent notre patrie, les gens sont attachés à leurs racines
et leur terre, continuent à y vivre, face à l'ennemi avec une
abnégation constante. Une route ici n'est pas seulement un moyen de
communication, comme dans de nombreux endroits, mais une garantie de
la vie et de la sécurité » dit la lettre.
Mardi, lors d'une rencontre avec des journalistes à l'administration
régionale du Tavush, le gouverneur Armen Ghularyan a dit qu'ils sont
bien conscients de l'importance de cette route et font face à ses
réparations. Mais il a qualifié la demande des jeunes comme un acte
spécialement guidé « par certaines personnes ». Les jeunes qui a
adressé la lettre au président affirment que leur mouvement est
spontané et que donc ils ont essayé d'être utile au gouverneur.
« Nous sommes convaincus que comme vrai natif du Tavush qui est
préoccupé par les problèmes de sa province, le gouverneur a tout fait,
mais nous n'avons vu aucun changement et avons décidé de l'aider par
notre lettre. Nous sommes convaincus que la construction d'une route a
été discuté, car elle est d'une importance stratégique. Mais cette
question a toujours été ignorée. Je pense que notre protestation a
atteint son objectif et est devenue une grande motivation pour le
lancement de la construction de la route » a dit Marieta Manucharyan
du village de Varagavan 22 ans étudiante à l'Université d'Etat
d'Erevan . En son nom et au nom des autres élèves, elle a remercié le
président, ajoutant qu'ils seront attentifs à la question de la
construction de routes.
Par Gohar Abrahamyan
ArmeniaNow
mardi 31 décembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: A. Papazian