Paris : Manifestation contre les crimes politiques de la Turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=77667
Publié le : 06-01-2014
Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] appelle à se joindre à cette
manifestation.
Manifestation à Paris le 11 janvier 2014
La Coordination Nationale Solidarité Kurdistan (CNSK) et la Fédération
des Associations kurdes de France (FEYKA) rappellent que trois femmes,
trois militantes kurdes, ont été assassinées à Paris au siège du
Centre d'information du Kurdistan (CIK) le mercredi 9 janvier 2013.
Ces associations appellent à une manifestation nationale à Paris le
samedi 11 janvier 2014 : rassemblement devant la Gare du Nord à partir
de 12 heures et marche jusqu'à la place de la République.
«Il ne fait plus aucun doute que ce triple assassinat est un crime
politique qui met en cause la Turquie. C'est la raison pour laquelle
nous craignons que l'affaire ne soit étouffée comme d'autres, au nom
de la raison d'Etat, comme ce fut le cas pour la militante
anti-apartheid sud-africaine Dulcie September, tuée à Paris en 1988»
(communiqué de la Coordination nationale Solidarité Kurdistan).
------------------------------------------
Communique de presse
Vérité-justice pour Rojbin, Sakine, Leyla : un tournant dans l'enquête ?
Source : Amitiés kurdes de Bretagne
Porte-parole:André Métayer
Publié le 29/12/13 22:27
Bretagne - «Les derniers développements de l'enquête sur l'assassinat de
trois militantes kurdes proches du PKK (Parti des travailleurs du
Kurdistan), le 9 janvier 2013 à Paris, renforcent les soupçons contre
Ömer Güney, l'unique suspect des meurtres. Ils accréditent désormais
l'hypothèse d'un assassinat politique sur fond d'espionnage» écrit
Eric Pelletier dans « L'Express » daté du 23/12/2013.
Pour nous, ce n'est pas un scoop, mais ces derniers développements
renforcent notre conviction, celle que nous n'avions pas craint
d'exprimer dès le lendemain de ce triple assassinat, alors que le
scepticisme était de bonne aloi : «le commanditaire de ce geste
inqualifiable exécuté par des professionnels du crime ne fait aucun
doute : il s'est désigné lui-même en se défaussant, dès les premières
heures, sur un prétendu règlement de comptes entre Kurdes. L'Etat turc
est coutumier du fait de mentir avec aplomb. Nous en apportons les
preuves à longueur de colonnes. Nous ne sommes pas étonnés non plus
qu'il commandite cet assassinat au moment où il ouvre, semble-t-il,
des négociations avec Abdullah Öcalan, le Président du Parti des
Travailleurs du Kurdistan (PKK) : ce ne serait pas la première fois
que le dictateur en puissance, le Premier ministre turc R.T. Erdogan,
jouerait double jeu».
La piste de l'extrême droite
L'enquête judiciaire aurait trouvé, d'après Eric Pelletier, des
éléments de preuves de l'appartenance du présumé meurtrier avec les
milieux de l'extrême droite turque, ce qui ne fait que corroborer
nombre de témoignages. Pour autant l'erreur serait de croire que la
responsabilité du gouvernement turc s'en trouve exonérée. Il serait
stupide de penser qu'un Etat commettrait l'imprudence d'armer
directement le bras de l'assassin. Il faut que l'enquête judiciaire
aille jusqu'à son terme. Plus que jamais nous attendons du
gouvernement français et de l'Elysée l'attitude qu'il convient quand
il s'agit de dénoncer un crime politique qui a été commis sur notre
sol, de réconforter les proches des victimes et de demander des
comptes au pays mis en cause.
La colère et l'émotion sont toujours aussi vives
A Rennes, comme dans d'autres villes européennes, les Kurdes ont
défilé ce 27 décembre pour dénoncer les exactions de l'Etat turc dont
ils sont victimes. Ils ont rappelé que, le 28 décembre 2011,
l'aviation turque faisait de Roboski un village martyr, tuant
trente-quatre civils, en majorité des enfants et que le 6 décembre
dernier, à Yüksekova (région de Hakkari), la police a tiré à balles
réelles sur des manifestants, sans oublier les trois militantes kurdes
abattues sur notre sol. Trois méfaits parmi d'autres dont les
commanditaires sont toujours impunis. Les Amitiés kurdes de Bretagne,
qui avaient appelé soutenir cette manifestation, étaient présentes
avec la banderole : «VERITE et JUSTICE pour Rojbîn - Sakine - Leyla,
militantes kurdes assassinées le 9 janvier 2013 à Paris».
André Métayer
Lire aussi : Kurdes assassinées à Paris: révélations sur le suspect
Retour à la rubrique
TÉLÉCHARGER :
Manifestation contre les crimes politiques de la Turquie
Source/Lien : Agence Bretagne Presse
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
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Publié le : 06-01-2014
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Arménienne contre le Négationnisme] appelle à se joindre à cette
manifestation.
Manifestation à Paris le 11 janvier 2014
La Coordination Nationale Solidarité Kurdistan (CNSK) et la Fédération
des Associations kurdes de France (FEYKA) rappellent que trois femmes,
trois militantes kurdes, ont été assassinées à Paris au siège du
Centre d'information du Kurdistan (CIK) le mercredi 9 janvier 2013.
Ces associations appellent à une manifestation nationale à Paris le
samedi 11 janvier 2014 : rassemblement devant la Gare du Nord à partir
de 12 heures et marche jusqu'à la place de la République.
«Il ne fait plus aucun doute que ce triple assassinat est un crime
politique qui met en cause la Turquie. C'est la raison pour laquelle
nous craignons que l'affaire ne soit étouffée comme d'autres, au nom
de la raison d'Etat, comme ce fut le cas pour la militante
anti-apartheid sud-africaine Dulcie September, tuée à Paris en 1988»
(communiqué de la Coordination nationale Solidarité Kurdistan).
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Communique de presse
Vérité-justice pour Rojbin, Sakine, Leyla : un tournant dans l'enquête ?
Source : Amitiés kurdes de Bretagne
Porte-parole:André Métayer
Publié le 29/12/13 22:27
Bretagne - «Les derniers développements de l'enquête sur l'assassinat de
trois militantes kurdes proches du PKK (Parti des travailleurs du
Kurdistan), le 9 janvier 2013 à Paris, renforcent les soupçons contre
Ömer Güney, l'unique suspect des meurtres. Ils accréditent désormais
l'hypothèse d'un assassinat politique sur fond d'espionnage» écrit
Eric Pelletier dans « L'Express » daté du 23/12/2013.
Pour nous, ce n'est pas un scoop, mais ces derniers développements
renforcent notre conviction, celle que nous n'avions pas craint
d'exprimer dès le lendemain de ce triple assassinat, alors que le
scepticisme était de bonne aloi : «le commanditaire de ce geste
inqualifiable exécuté par des professionnels du crime ne fait aucun
doute : il s'est désigné lui-même en se défaussant, dès les premières
heures, sur un prétendu règlement de comptes entre Kurdes. L'Etat turc
est coutumier du fait de mentir avec aplomb. Nous en apportons les
preuves à longueur de colonnes. Nous ne sommes pas étonnés non plus
qu'il commandite cet assassinat au moment où il ouvre, semble-t-il,
des négociations avec Abdullah Öcalan, le Président du Parti des
Travailleurs du Kurdistan (PKK) : ce ne serait pas la première fois
que le dictateur en puissance, le Premier ministre turc R.T. Erdogan,
jouerait double jeu».
La piste de l'extrême droite
L'enquête judiciaire aurait trouvé, d'après Eric Pelletier, des
éléments de preuves de l'appartenance du présumé meurtrier avec les
milieux de l'extrême droite turque, ce qui ne fait que corroborer
nombre de témoignages. Pour autant l'erreur serait de croire que la
responsabilité du gouvernement turc s'en trouve exonérée. Il serait
stupide de penser qu'un Etat commettrait l'imprudence d'armer
directement le bras de l'assassin. Il faut que l'enquête judiciaire
aille jusqu'à son terme. Plus que jamais nous attendons du
gouvernement français et de l'Elysée l'attitude qu'il convient quand
il s'agit de dénoncer un crime politique qui a été commis sur notre
sol, de réconforter les proches des victimes et de demander des
comptes au pays mis en cause.
La colère et l'émotion sont toujours aussi vives
A Rennes, comme dans d'autres villes européennes, les Kurdes ont
défilé ce 27 décembre pour dénoncer les exactions de l'Etat turc dont
ils sont victimes. Ils ont rappelé que, le 28 décembre 2011,
l'aviation turque faisait de Roboski un village martyr, tuant
trente-quatre civils, en majorité des enfants et que le 6 décembre
dernier, à Yüksekova (région de Hakkari), la police a tiré à balles
réelles sur des manifestants, sans oublier les trois militantes kurdes
abattues sur notre sol. Trois méfaits parmi d'autres dont les
commanditaires sont toujours impunis. Les Amitiés kurdes de Bretagne,
qui avaient appelé soutenir cette manifestation, étaient présentes
avec la banderole : «VERITE et JUSTICE pour Rojbîn - Sakine - Leyla,
militantes kurdes assassinées le 9 janvier 2013 à Paris».
André Métayer
Lire aussi : Kurdes assassinées à Paris: révélations sur le suspect
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Manifestation contre les crimes politiques de la Turquie
Source/Lien : Agence Bretagne Presse
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