Ouest-France
mardi 7 janvier 2014
Der Zakarian va repasser la 2e couche
par Loïc FOLLIOT
Une nuit de sommeil n'a pas atténué la colère de l'entraîneur nantais
qui va appuyer là où ça fait mal.
La matinée risque de sembler interminable à la Jonelière. Pour
certains, elle aura un air de série Z, aussi palpitante et enlevée que
le plus frénétique des épisodes de Derrick... Bref, un véritable
pensum. Hier matin, Michel Der Zakarian a déroulé le programme qui
précède la réception de Lorient. Cette semaine, le mardi est
incontestablement la journée la moins sexy pour les Canaris. Aux
prises de sang prévues tôt ce matin succédera un petit-déjeuner en
commun qui risque fort d'être le seul moment de détente. Car après les
prélèvements sanguins, c'est une piqûre de rappel qui attend les
partenaires de Papy Djilobodji.
Administrée par Michel Der Zakarian, la séance vidéo post-café et jus
d'orange s'annonce acide. Car le technicien a décidé d'appuyer là où
ça devrait théoriquement faire mal et d'apporter la preuve par
l'image. Les Canaris vont s'infuser leur triste production dominicale
face à l'OGC Nice (0-2). Comme si les joueurs avaient besoin de
ralenti ou d'arrêt sur image pour prendre conscience de l'indigence de
leur prestation. « Il faut qu'ils voient leur exploit. Des fois, ils
n'ont pas le même avis que toi après un match. Ils sont dans la
Playstation », objecte MDZ.
« Le ciboulot qui gonfle »
Un peu moins de vingt-quatre heures après le couac azuréen,
l'entraîneur nantais n'avait toujours pas desserré la mchoire hier
matin, après avoir dirigé un court décrassage en compagnie des
éléments pas ou peu sollicités dimanche après-midi. Son analyse - ou
plutôt son constat - n'avait pas non plus varié d'un iota. « Il y en a
certains auquel il faut bouger le cul. Il faut qu'ils se réveillent. »
Et, en dépit des dénégations apportées à la sortie de la Beaujoire par
les intéressés, Michel Der Zakarian n'a pas revu son jugement sur la
crise de «melonite aiguë » qui aurait contaminé son escouade. « Quand
tu as le ciboulot qui gonfle, le plus difficile, c'est de le
dégonfler. »
Les explications minimalistes du Franco-arménien ne favorisent pas non
plus le décryptage du fiasco. Passées les critiques sur « la première
période catastrophique » et « les passes latérales », MDZ n'a pas
développé ses griefs de technicien. Ni son obstination à maintenir sa
confiance en des éléments, dans toutes les lignes, qui ont bien
siphonné leur boîte à bons points. S'il a ouvert des portes dimanche,
ce n'est pas par dogmatisme. « Je ne tends la main à personne. » Et
encore moins parce que la perspective d'une élimination allège un
calendrier fourni en janvier (cinq matches). « Ils ont eu dix jours de
vacances. Ce n'est pas le cas de toutes les équipes... » Pour le coach
des Canaris, la thèse des cadences infernales a du plomb dans l'aile.
mardi 7 janvier 2014
Der Zakarian va repasser la 2e couche
par Loïc FOLLIOT
Une nuit de sommeil n'a pas atténué la colère de l'entraîneur nantais
qui va appuyer là où ça fait mal.
La matinée risque de sembler interminable à la Jonelière. Pour
certains, elle aura un air de série Z, aussi palpitante et enlevée que
le plus frénétique des épisodes de Derrick... Bref, un véritable
pensum. Hier matin, Michel Der Zakarian a déroulé le programme qui
précède la réception de Lorient. Cette semaine, le mardi est
incontestablement la journée la moins sexy pour les Canaris. Aux
prises de sang prévues tôt ce matin succédera un petit-déjeuner en
commun qui risque fort d'être le seul moment de détente. Car après les
prélèvements sanguins, c'est une piqûre de rappel qui attend les
partenaires de Papy Djilobodji.
Administrée par Michel Der Zakarian, la séance vidéo post-café et jus
d'orange s'annonce acide. Car le technicien a décidé d'appuyer là où
ça devrait théoriquement faire mal et d'apporter la preuve par
l'image. Les Canaris vont s'infuser leur triste production dominicale
face à l'OGC Nice (0-2). Comme si les joueurs avaient besoin de
ralenti ou d'arrêt sur image pour prendre conscience de l'indigence de
leur prestation. « Il faut qu'ils voient leur exploit. Des fois, ils
n'ont pas le même avis que toi après un match. Ils sont dans la
Playstation », objecte MDZ.
« Le ciboulot qui gonfle »
Un peu moins de vingt-quatre heures après le couac azuréen,
l'entraîneur nantais n'avait toujours pas desserré la mchoire hier
matin, après avoir dirigé un court décrassage en compagnie des
éléments pas ou peu sollicités dimanche après-midi. Son analyse - ou
plutôt son constat - n'avait pas non plus varié d'un iota. « Il y en a
certains auquel il faut bouger le cul. Il faut qu'ils se réveillent. »
Et, en dépit des dénégations apportées à la sortie de la Beaujoire par
les intéressés, Michel Der Zakarian n'a pas revu son jugement sur la
crise de «melonite aiguë » qui aurait contaminé son escouade. « Quand
tu as le ciboulot qui gonfle, le plus difficile, c'est de le
dégonfler. »
Les explications minimalistes du Franco-arménien ne favorisent pas non
plus le décryptage du fiasco. Passées les critiques sur « la première
période catastrophique » et « les passes latérales », MDZ n'a pas
développé ses griefs de technicien. Ni son obstination à maintenir sa
confiance en des éléments, dans toutes les lignes, qui ont bien
siphonné leur boîte à bons points. S'il a ouvert des portes dimanche,
ce n'est pas par dogmatisme. « Je ne tends la main à personne. » Et
encore moins parce que la perspective d'une élimination allège un
calendrier fourni en janvier (cinq matches). « Ils ont eu dix jours de
vacances. Ce n'est pas le cas de toutes les équipes... » Pour le coach
des Canaris, la thèse des cadences infernales a du plomb dans l'aile.