France
Relations étroites entre les Renseignements et la Confrérie Gülen ?
Le Tsunami généré par le Mouvement Gülen qui s'abat sur les rênes du
pouvoir turc n'augure rien de bon pour le futur candidat à la
présidentielle d'août 2014 malgré les efforts déployés à assainir la
situation intérieure de la Turquie.
En France, le mouvement musulman turc Gülen a implanté une de ses
écoles privées en banlieue parisienne. Prônant un enseignement laïc,
le mouvement espère s'installer durablement et lever les suspicions
qui pèsent sur lui.
À Villeneuve-Saint-Georges, à moins de 20 kilomètres au sud de Paris,
une école pas tout à fait comme les autres a ouvert ses portes en
2009. L'établissement EducActive est la première implantation en
France de la confrérie musulmane Gülen, un mouvement sociétal et
religieux turc. Cette école alternative assure prôner un enseignement
basé sur `la bienveillance` et sur `les relations étroites entre
professeurs et élèves`.
`Dans notre école, les élèves se sentent à l'aise, on les aime`,
annonce fièrement Abdurrahman Demir, le directeur général de l'école -
qui englobe le primaire, le collège et le lycée. Ici, pas de cours de
religion, ni de port du foulard, mais le port de l'uniforme :
l'établissement revendique sa laïcité. `Nous nous conformons à la
société française.`
L'établissement privé n'est pas sous contrat avec l'État, bien qu'il
en ait `fait la demande`, mais directeur et enseignants affirment
suivre les programmes de l'éducation nationale. `L'école ne reçoit
jamais la visite d'inspecteurs, car ils n'ont pas le temps`, explique
Abdurrahman Demir. L'établissement, d'une capacité maximale de 240
élèves, attire des enfants et des adolescents de milieux sociaux
aisés, notamment en raison de frais de scolarité élevés - 3 700 euros
annuels en primaire, 4 700 euros au collège et 5 200 euros au lycée.
Mais ce sont surtout les dons privés, venus majoritairement de Turcs
sympathisants du mouvement Gülen, qui financent l'établissement.
Lire la suite ICI
« L'influence exercée par les adeptes de Fethullah Gülen repose en
grande partie sur l'impressionnant réseau d'écoles, dirigées par la
confrérie en Turquie et dans le monde entier. C'est d'ailleurs le
projet du gouvernement d'Ankara de supprimer ces écoles, les dershane,
très rentables pour la confrérie, qui a mis le feu aux poudres.`, note
Tudor Tepeneag pour RFI.
Voir aussi l'article Geopolis - lien plus bas
samedi 18 janvier 2014,
Jean Eckian ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article-546
Relations étroites entre les Renseignements et la Confrérie Gülen ?
Le Tsunami généré par le Mouvement Gülen qui s'abat sur les rênes du
pouvoir turc n'augure rien de bon pour le futur candidat à la
présidentielle d'août 2014 malgré les efforts déployés à assainir la
situation intérieure de la Turquie.
En France, le mouvement musulman turc Gülen a implanté une de ses
écoles privées en banlieue parisienne. Prônant un enseignement laïc,
le mouvement espère s'installer durablement et lever les suspicions
qui pèsent sur lui.
À Villeneuve-Saint-Georges, à moins de 20 kilomètres au sud de Paris,
une école pas tout à fait comme les autres a ouvert ses portes en
2009. L'établissement EducActive est la première implantation en
France de la confrérie musulmane Gülen, un mouvement sociétal et
religieux turc. Cette école alternative assure prôner un enseignement
basé sur `la bienveillance` et sur `les relations étroites entre
professeurs et élèves`.
`Dans notre école, les élèves se sentent à l'aise, on les aime`,
annonce fièrement Abdurrahman Demir, le directeur général de l'école -
qui englobe le primaire, le collège et le lycée. Ici, pas de cours de
religion, ni de port du foulard, mais le port de l'uniforme :
l'établissement revendique sa laïcité. `Nous nous conformons à la
société française.`
L'établissement privé n'est pas sous contrat avec l'État, bien qu'il
en ait `fait la demande`, mais directeur et enseignants affirment
suivre les programmes de l'éducation nationale. `L'école ne reçoit
jamais la visite d'inspecteurs, car ils n'ont pas le temps`, explique
Abdurrahman Demir. L'établissement, d'une capacité maximale de 240
élèves, attire des enfants et des adolescents de milieux sociaux
aisés, notamment en raison de frais de scolarité élevés - 3 700 euros
annuels en primaire, 4 700 euros au collège et 5 200 euros au lycée.
Mais ce sont surtout les dons privés, venus majoritairement de Turcs
sympathisants du mouvement Gülen, qui financent l'établissement.
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« L'influence exercée par les adeptes de Fethullah Gülen repose en
grande partie sur l'impressionnant réseau d'écoles, dirigées par la
confrérie en Turquie et dans le monde entier. C'est d'ailleurs le
projet du gouvernement d'Ankara de supprimer ces écoles, les dershane,
très rentables pour la confrérie, qui a mis le feu aux poudres.`, note
Tudor Tepeneag pour RFI.
Voir aussi l'article Geopolis - lien plus bas
samedi 18 janvier 2014,
Jean Eckian ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article-546