FRANCE
Rodez : la famille Petrosyan toujours sous la menace d'une expulsion
Installés en Aveyron depuis quatre ans, cette famille d'Arméniens,
avec ses deux enfants, est sous le coup d 'une obligation de quitter
le territoire français. Alors que Lida, la mère, est enceinte de sept
mois. Le jugement sur le fond du dossier ne devrait intervenir qu'en
juin...
Le 10 janvier dernier, les personnes invitées en préfecture, à
l'occasion des traditionnels v`ux de la représentante de l'État ont
été accueillies par une cinquantaine de militants et autres parents
d'élèves venus exprimer leur soutien à deux familles arméniennes, dont
la famille Petrosyan, qui sont menacées d'expulsion.
Pour mémoire, cette famille est arrivée en Aveyron, il y a de cela
quatre ans. Menacé de mort dans son pays d'origine, le père, Armab a
travaillé aux abattoirs de Rodez avec, même, une promesse d'embauche.
Son épouse, Lida, enceinte de sept mois, doit accoucher au mois de
mars. Sa grossesse à risques (certificats médicaux à l'appui) ne lui
permet pas de se déplacer. Les enfants, Hélèn et Alen, aujourd'hui
gés de 8 ans et 12 ans suivaient une scolarité tout à fait normale, à
Onet-le-Chteau. Jusqu'à ce que les Petrosyan, sur les conseils de
leur avocat toulousain, ne choisissent de se réfugier dans la
clandestinité, pour échapper à l'obligation de quitter le territoire
français, dont ils font l'objet.
La préfecture n'a `plus de contact`
Les deux référés engagés par le couple Petrosyan ont été examinés,
mercredi, par la cour administrative d'Appel de Bordeaux. Les deux
requêtes de suspension de l'arrêté préfectoral ayant été rejetées, la
menace d'expulsion reste effective. Un autre jugement sur le fond du
dossier devrait toutefois intervenir, vraisemblablement en... juin.
C'est dire toute la complexité de l'affaire. Et ses répercussions d'un
point de vue humain, quand on sait, qu'en raison de la situation, les
deux enfants ont été déscolarisés, et que la maman va accoucher d'ici
quelques semaines. Que va-t-il advenir d'ici là ? `À l'heure actuelle,
l'obligation de quitter le territoire reste valide, confirme-t-on à la
préfecture de l'Aveyron, où l'on croit deviner un certain embarras. On
est attente, nous n'avons plus de contact avec la famille. Le dossier
sera réétuidé quand on aura des nouvelles.`
L'avocat des Petrosyan, maître Rivière, n'a malheureusement pas
répondu à nos sollicitations répétées. De son côté, le collectif des
réfugiés, se réunissait à nouveau, hier soir, à Rodez, pour décider
des suites à donner.
La pétition de soutien lancée sur le Net, et relayée, entre autres,
par le site Médiapart, a déjà recueilli plus de 850 signatures.
Cet élan de solidarité suffira-t-il à infléchir la position des
services de l'État, afin de permettre à la famille Petrosyan de
s'installer durablement en France. Sans avoir peur du lendemain ?
http://www.midilibre.fr/2014/01/24/la-famille-petrosyan-toujours-dans-l-attente,812841.php
dimanche 26 janvier 2014,
Stéphane ©armenews.com
Rodez : la famille Petrosyan toujours sous la menace d'une expulsion
Installés en Aveyron depuis quatre ans, cette famille d'Arméniens,
avec ses deux enfants, est sous le coup d 'une obligation de quitter
le territoire français. Alors que Lida, la mère, est enceinte de sept
mois. Le jugement sur le fond du dossier ne devrait intervenir qu'en
juin...
Le 10 janvier dernier, les personnes invitées en préfecture, à
l'occasion des traditionnels v`ux de la représentante de l'État ont
été accueillies par une cinquantaine de militants et autres parents
d'élèves venus exprimer leur soutien à deux familles arméniennes, dont
la famille Petrosyan, qui sont menacées d'expulsion.
Pour mémoire, cette famille est arrivée en Aveyron, il y a de cela
quatre ans. Menacé de mort dans son pays d'origine, le père, Armab a
travaillé aux abattoirs de Rodez avec, même, une promesse d'embauche.
Son épouse, Lida, enceinte de sept mois, doit accoucher au mois de
mars. Sa grossesse à risques (certificats médicaux à l'appui) ne lui
permet pas de se déplacer. Les enfants, Hélèn et Alen, aujourd'hui
gés de 8 ans et 12 ans suivaient une scolarité tout à fait normale, à
Onet-le-Chteau. Jusqu'à ce que les Petrosyan, sur les conseils de
leur avocat toulousain, ne choisissent de se réfugier dans la
clandestinité, pour échapper à l'obligation de quitter le territoire
français, dont ils font l'objet.
La préfecture n'a `plus de contact`
Les deux référés engagés par le couple Petrosyan ont été examinés,
mercredi, par la cour administrative d'Appel de Bordeaux. Les deux
requêtes de suspension de l'arrêté préfectoral ayant été rejetées, la
menace d'expulsion reste effective. Un autre jugement sur le fond du
dossier devrait toutefois intervenir, vraisemblablement en... juin.
C'est dire toute la complexité de l'affaire. Et ses répercussions d'un
point de vue humain, quand on sait, qu'en raison de la situation, les
deux enfants ont été déscolarisés, et que la maman va accoucher d'ici
quelques semaines. Que va-t-il advenir d'ici là ? `À l'heure actuelle,
l'obligation de quitter le territoire reste valide, confirme-t-on à la
préfecture de l'Aveyron, où l'on croit deviner un certain embarras. On
est attente, nous n'avons plus de contact avec la famille. Le dossier
sera réétuidé quand on aura des nouvelles.`
L'avocat des Petrosyan, maître Rivière, n'a malheureusement pas
répondu à nos sollicitations répétées. De son côté, le collectif des
réfugiés, se réunissait à nouveau, hier soir, à Rodez, pour décider
des suites à donner.
La pétition de soutien lancée sur le Net, et relayée, entre autres,
par le site Médiapart, a déjà recueilli plus de 850 signatures.
Cet élan de solidarité suffira-t-il à infléchir la position des
services de l'État, afin de permettre à la famille Petrosyan de
s'installer durablement en France. Sans avoir peur du lendemain ?
http://www.midilibre.fr/2014/01/24/la-famille-petrosyan-toujours-dans-l-attente,812841.php
dimanche 26 janvier 2014,
Stéphane ©armenews.com