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Kurdes assassinées à Paris : le principal suspect nie toujours

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    FRANCE
    Kurdes assassinées à Paris : le principal suspect nie toujours


    (AFP) - Ömer Güney, entendu mercredi par la juge enquêtant sur
    l'assassinat de trois militantes kurdes à Paris début 2013, nie
    toujours toute implication malgré la diffusion d'un enregistrement sur
    internet susceptible de le mettre en cause, a indiqué vendredi une
    source proche du dossier.

    Ce Turc gé de 30 ans, interrogé sur cet enregistrement récemment
    diffusé par des médias de son pays, réfute être l'homme qui s'y
    adresse à deux interlocuteurs, présentés comme des agents turcs, a
    ajouté cette source.

    Une expertise est en cours, à la fois pour analyser les voix mais
    aussi pour retracer le cheminement de la vidéo depuis sa mise en
    ligne, ont indiqué des sources proches du dossier.

    Contacté par l'AFP, un des avocats d'Ömer Güney, Me Xavier Nogueras,
    s'est refusé à tout commentaire.

    Le service de renseignement turc, le MIT, a démenti toute implication
    dans ce triple crime et dénoncé `une opération destinée à mettre en
    cause` ce service `qui a joué un rôle important dans le processus de
    paix kurde`.

    Selon un avertissement diffusé au début de l'enregistrement, il aurait
    été mis en ligne par un internaute qui se présente comme un proche
    d'Ömer Güney. Ce dernier le lui aurait remis le 17 janvier 2013, avant
    son arrestation, en lui demandant de le `rendre public s'il lui
    arrivait quelque chose`. Les trois hommes y évoquent l'assassinat à
    venir.

    Les trois militantes kurdes avaient été tuées par balles le 9 janvier
    2013 à Paris. Quelques jours plus tard, la police arrêtait Ömer Güney,
    mis en examen `d'assassinats en relation avec une entreprise
    terroriste`.

    Selon le procureur de Paris, il avait été désigné par le PKK comme le
    chauffeur et l'accompagnateur à Paris de Sakine Cansiz, l'une des
    victimes.

    Le PKK a toutefois démenti que M. Güney était l'un de ses membres. Les
    associations kurdes de France défendent la thèse d'un assassinat
    politique commandité depuis la Turquie, lié aux pourparlers de paix.

    Les policiers français s'intéressent notamment à l'itinéraire de
    Güney, en particulier avant son arrivée en France et durant son séjour
    en Allemagne. Ils tentent de retracer les nombreux échanges
    téléphoniques vers la Turquie d'un homme qui disposait de nombreuses
    cartes SIM, y compris turques, selon une source proche du dossier
    confirmant des révélations de L'Express. Il avait ainsi été contrôlé
    fin 2012 aux Pays-Bas en possession de telles cartes, a-t-on précisé.

    Les enquêteurs ont également déterminé que, la veille des assassinats,
    Güney avait photographié les fiches des adhérents d'une association
    kurde du Val-d'Oise.

    dimanche 26 janvier 2014,
    Stéphane ©armenews.com

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