LE PRESIDENT DE L'ARTSAKH INSPECTE LA LIGNE DE FRONT
KARABAGH
Alors que la tension etait toujours palpable de part et d'autre de
la frontière armeno-azerie et de la > separant
les forces armees du Haut Karabagh de celles de l'Azerbaïdjan, le
presidentde l'Artsakh, Bako Sahakian, a effectue jeudi 26 juin une
tournee d'inspection sur certains segments de la ligne de front au sud
et a l'est du Haut Karabagh, où il s'est employe a maintenir eleve le
moral des troupes face aux violations repetees du cessez-le-feu par les
forces de Bakou. Lors de cette visite, qui intervenait peu après celle
du premier ministre d'Armenie Hovik Abrahamian, qui etait venu quant a
lui exprimer la solidarite et l'attachement a l'Artsakh de l'Armenie,
dont sont originaires d'ailleurs nombre de conscrits defendant la >, le president de la Republique du Haut Karabagh
a souligne que "la preservation de l'inviolabilite des frontières a
toujours ete et restera la priorite pour l'Etat et tout sera fait en
ce sens".
Le president etait accompagne du vice-premier ministre Arthur
Aghabekian, du ministre de la defense Movses Hakobian et d'autres
responsables de l'Artsakh. La vigilance des troupes armeniennes
deployees aux frontières de l'Artsakh est d'autant plus necessaire
qu'a Bakou, le president azeri Ilham Aliev menacait ouvertement de
relancer les hostilites contre les Armeniens. En echo aux propos de
son ministre de la defense, qui declarait lors de la fete de l'armee
azerie, que celle-ci etait prete a passer a l'offensive, le president
azeri a donne libre cours a sa rhetorique guerrière, en declarant que
la guerre contre l'Artsakh serait inevitable, faute d'avancee dans le
processus de negociations dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE.
Ces propos belliqueux tenaient en effet lieu de reponse a l'appel
lance par le copresident americain du Groupe de Minsk aux presidents
de l'Azerbaïdjan et de l'Armenie pour qu'ils renouent le dialogue a
Paris, comme leur en avait fait la proposition le president francais
Francois Hollande lors de sa tournee au Sud-Caucase debut mai. Le
president Aliev, qui s'exprimait a l'issue d'exercices de l'armee
azerbaïdjanaise le 26 juin, avait declare que son pays perdait patience
et que si les mediateurs internationaux n'etaient pas en mesure de
parvenir a un règlement du conflit, il n'y aurait pas d'autre solution
que de restaurer par la force "l'integrite territoriale". "Nous nous
en tenons pour l'heure aux negociations.
Mais je veux affirmer une fois encore que notre patience a des limites
et que l'armee de l'Azerbaïdjan est prete a repondre aux ordres de
son commandant-en-chef", avait menace M. Aliyev, en faisant part de
sa frustration face a l'attitude des mediateurs du Groupe de Minsk
qui seraient plus soucieux de mettre en place des mesures visant a
etablir la confiance entre les parties en conflit que de parvenir a
un règlement durable de ce conflit.
Pour le president azeri, il va de soi que le conflit ne sera regle
que par un retour du Karabagh sous la tutelle de l'Azerbaïdjan, etant
entendu qu'il ne peut y avoir une deuxième Republique armenienne > sur le territoire historique de l'Azerbaïdjan, qui
engloberait aussi selon lui le territoire de l'actuelle Republique
d'Armenie, comme il l'a reaffirme sans vergogne quelques jours avant
dans son allocution prononcee a la tribune du Conseil de l'Europe.
Dans un entretien accorde a Voice of America, J.Warlick, le copresident
americain du Groupe de Minsk, avait appele les dirigeants de l'Armenie
et de l'Azerbaïdjan a accepter l'invitation de Francois Hollande a
se rencontrer a Paris en vue de poursuivre les negociations qu'ils
avaient timidement relancees a Vienne en novembre 2013 en vue d'un
règlement du conflit du Karabagh.
"Les presidents devraient accepter cette invitation, car il est
indispensable de passer a une nouvelle etape et un sommet entre les
deux chefs d'Etat est d'une importance cruciale a cet egard", avait
declare J.Warlick, qui avait par ailleurs exprime sa preoccupation
concernant la recrudescence d'incidents armes aux frontières. "Les
Etats-Unis sont très preoccupes par cette situation, car une seule
vie perdue constitue un motif d'inquietude et le regain de violences
ne cree pas les conditions propices a une cooperation des parties en
vue de restaurer la paix", avait ajoute J. Warlick en mettant en garde
contre
KARABAGH
Alors que la tension etait toujours palpable de part et d'autre de
la frontière armeno-azerie et de la > separant
les forces armees du Haut Karabagh de celles de l'Azerbaïdjan, le
presidentde l'Artsakh, Bako Sahakian, a effectue jeudi 26 juin une
tournee d'inspection sur certains segments de la ligne de front au sud
et a l'est du Haut Karabagh, où il s'est employe a maintenir eleve le
moral des troupes face aux violations repetees du cessez-le-feu par les
forces de Bakou. Lors de cette visite, qui intervenait peu après celle
du premier ministre d'Armenie Hovik Abrahamian, qui etait venu quant a
lui exprimer la solidarite et l'attachement a l'Artsakh de l'Armenie,
dont sont originaires d'ailleurs nombre de conscrits defendant la >, le president de la Republique du Haut Karabagh
a souligne que "la preservation de l'inviolabilite des frontières a
toujours ete et restera la priorite pour l'Etat et tout sera fait en
ce sens".
Le president etait accompagne du vice-premier ministre Arthur
Aghabekian, du ministre de la defense Movses Hakobian et d'autres
responsables de l'Artsakh. La vigilance des troupes armeniennes
deployees aux frontières de l'Artsakh est d'autant plus necessaire
qu'a Bakou, le president azeri Ilham Aliev menacait ouvertement de
relancer les hostilites contre les Armeniens. En echo aux propos de
son ministre de la defense, qui declarait lors de la fete de l'armee
azerie, que celle-ci etait prete a passer a l'offensive, le president
azeri a donne libre cours a sa rhetorique guerrière, en declarant que
la guerre contre l'Artsakh serait inevitable, faute d'avancee dans le
processus de negociations dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE.
Ces propos belliqueux tenaient en effet lieu de reponse a l'appel
lance par le copresident americain du Groupe de Minsk aux presidents
de l'Azerbaïdjan et de l'Armenie pour qu'ils renouent le dialogue a
Paris, comme leur en avait fait la proposition le president francais
Francois Hollande lors de sa tournee au Sud-Caucase debut mai. Le
president Aliev, qui s'exprimait a l'issue d'exercices de l'armee
azerbaïdjanaise le 26 juin, avait declare que son pays perdait patience
et que si les mediateurs internationaux n'etaient pas en mesure de
parvenir a un règlement du conflit, il n'y aurait pas d'autre solution
que de restaurer par la force "l'integrite territoriale". "Nous nous
en tenons pour l'heure aux negociations.
Mais je veux affirmer une fois encore que notre patience a des limites
et que l'armee de l'Azerbaïdjan est prete a repondre aux ordres de
son commandant-en-chef", avait menace M. Aliyev, en faisant part de
sa frustration face a l'attitude des mediateurs du Groupe de Minsk
qui seraient plus soucieux de mettre en place des mesures visant a
etablir la confiance entre les parties en conflit que de parvenir a
un règlement durable de ce conflit.
Pour le president azeri, il va de soi que le conflit ne sera regle
que par un retour du Karabagh sous la tutelle de l'Azerbaïdjan, etant
entendu qu'il ne peut y avoir une deuxième Republique armenienne > sur le territoire historique de l'Azerbaïdjan, qui
engloberait aussi selon lui le territoire de l'actuelle Republique
d'Armenie, comme il l'a reaffirme sans vergogne quelques jours avant
dans son allocution prononcee a la tribune du Conseil de l'Europe.
Dans un entretien accorde a Voice of America, J.Warlick, le copresident
americain du Groupe de Minsk, avait appele les dirigeants de l'Armenie
et de l'Azerbaïdjan a accepter l'invitation de Francois Hollande a
se rencontrer a Paris en vue de poursuivre les negociations qu'ils
avaient timidement relancees a Vienne en novembre 2013 en vue d'un
règlement du conflit du Karabagh.
"Les presidents devraient accepter cette invitation, car il est
indispensable de passer a une nouvelle etape et un sommet entre les
deux chefs d'Etat est d'une importance cruciale a cet egard", avait
declare J.Warlick, qui avait par ailleurs exprime sa preoccupation
concernant la recrudescence d'incidents armes aux frontières. "Les
Etats-Unis sont très preoccupes par cette situation, car une seule
vie perdue constitue un motif d'inquietude et le regain de violences
ne cree pas les conditions propices a une cooperation des parties en
vue de restaurer la paix", avait ajoute J. Warlick en mettant en garde
contre