SYRIE : LES JIHADISTES DE DAECH RESSERRENT L'ETAU AUTOUR DE LA 3E VILLE KURDE
SYRIE
Les jihadistes de l'Etat islamique (EI, ou Daech) resserrent l'etau
autour d'Aïn al-Arab, troisième ville kurde de Syrie, dans le but de
renforcer leur contrôle sur les zones septentrionales frontalières de
la Turquie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le groupe extremiste, qui avait annonce un "califat" islamique fin
juin a l'issue d'une offensive eclair en Irak, tente de relier ses
bastions dans l'est et le nord syriens a ses fiefs dans le nord et
ouest irakiens. "L'EI assiège totalement les environs d'Aïn al-Arab
(Kobani en kurde)", selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
Aïn el-Arab, situee dans la province septentrionale d'Alep et
frontalière de la Turquie, est la troisième ville kurde de Syrie
après Qamishli (province de Hassaka, nord-ouest) et Afrine (province
d'Alep). Les combats aux alentours d'Aïn al-Arab, qui durent depuis
deux semaines, font rage depuis samedi soir, les Kurdes defendant
farouchement leur bastion.
"Un commandant de l'EI a ete capture et au moins 11 de ses membres
ont ete tues", a indique M. Abdel Rahmane.
Selon l'OSDH, l'EI contrôle desormais près de 250 des 700 km
de frontière entre la Syrie et la Turquie. Cette zone s'etend de
Jarablous, une ville arabo-turkmène, jusqu'aux abords de Ras-al-Aïn
(kurde), plus a l'est. "Si l'EI prend Aïn el-Arab, il aura une
continuite territoriale", estime Romaine Caillet, expert des mouvements
jihadistes. "C'est strategique parce que c'est la frontière avec la
Turquie", ajoute-t-il.
Depuis l'apparition de l'EI --autrefois connu sous le nom d'Etat
islamique en Irak et au Levant--, les combats font rage entre kurdes
et jihadistes, les premiers defendant a tout prix leurs zones où ils
avaient instaure une sorte d'autonomie depuis le debut de la guerre
en Syrie.
Ce conflit avait commence comme une revolte pacifique avant de se
transformer, sous la repression, en une insurrection armee. Mais
celle-ci a degenere en guerre civile et la montee de jihadistes bien
armes et gagnant du terrain face aux rebelles a change le visage
du conflit.
mardi 15 juillet 2014, Stephane (c)armenews.com
SYRIE
Les jihadistes de l'Etat islamique (EI, ou Daech) resserrent l'etau
autour d'Aïn al-Arab, troisième ville kurde de Syrie, dans le but de
renforcer leur contrôle sur les zones septentrionales frontalières de
la Turquie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le groupe extremiste, qui avait annonce un "califat" islamique fin
juin a l'issue d'une offensive eclair en Irak, tente de relier ses
bastions dans l'est et le nord syriens a ses fiefs dans le nord et
ouest irakiens. "L'EI assiège totalement les environs d'Aïn al-Arab
(Kobani en kurde)", selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
Aïn el-Arab, situee dans la province septentrionale d'Alep et
frontalière de la Turquie, est la troisième ville kurde de Syrie
après Qamishli (province de Hassaka, nord-ouest) et Afrine (province
d'Alep). Les combats aux alentours d'Aïn al-Arab, qui durent depuis
deux semaines, font rage depuis samedi soir, les Kurdes defendant
farouchement leur bastion.
"Un commandant de l'EI a ete capture et au moins 11 de ses membres
ont ete tues", a indique M. Abdel Rahmane.
Selon l'OSDH, l'EI contrôle desormais près de 250 des 700 km
de frontière entre la Syrie et la Turquie. Cette zone s'etend de
Jarablous, une ville arabo-turkmène, jusqu'aux abords de Ras-al-Aïn
(kurde), plus a l'est. "Si l'EI prend Aïn el-Arab, il aura une
continuite territoriale", estime Romaine Caillet, expert des mouvements
jihadistes. "C'est strategique parce que c'est la frontière avec la
Turquie", ajoute-t-il.
Depuis l'apparition de l'EI --autrefois connu sous le nom d'Etat
islamique en Irak et au Levant--, les combats font rage entre kurdes
et jihadistes, les premiers defendant a tout prix leurs zones où ils
avaient instaure une sorte d'autonomie depuis le debut de la guerre
en Syrie.
Ce conflit avait commence comme une revolte pacifique avant de se
transformer, sous la repression, en une insurrection armee. Mais
celle-ci a degenere en guerre civile et la montee de jihadistes bien
armes et gagnant du terrain face aux rebelles a change le visage
du conflit.
mardi 15 juillet 2014, Stephane (c)armenews.com