DES CENTAINES DE KURDES AFFLUENT DE TURQUIE POUR COMBATTRE LES JIHADISTES EN SYRIE
IRAK
Des centaines de combattants kurdes de Turquie ont afflue en Syrie ces
derniers jours pour combattre les jihadistes de l'Etat islamique (EI),
qui assiègent la ville kurde d'Aïn al-Arab, a rapporte l'Observatoire
syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Pas moins de 800 combattants kurdes venus de Turquie ont franchi la
frontière syrienne au cours des derniers jours pour preter main-forte
a leurs frères a Aïn al-Arab, qui est (...) assiegee par les jihadistes
de l'EI", a explique a l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
"Cette mobilisation a ete lancee après l'appel du PKK" -- le Parti
des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie --, a precise
M. Abdel Rahmane. Outre la Turquie, le PKK a des branches en Iran,
en Irak et en Syrie.
"Ils se preparent a un assaut eventuel de l'Etat islamique", a
poursuivi M. Abdel Rahmane.
Selon Havidar, un militant kurde originaire de Aïn al-Arab, "il y a eu
des celebrations la nuit dernière a Kobane (nom kurde d'Aïn al-Arab)
et les combattants tiraient en l'air alors qu'ils arrivaient" dans
la ville.
Situee a la frontière avec la Turquie, Aïn al-Arab/Kobane est la
troisième ville kurde de Syrie après Qamishli (nord-ouest) et Afrine
(Alep).
"Les Kurdes qui participeront au combat viennent de partout : Turquie,
Iran, Syrie et ailleurs", a ajoute Havidar, precisant que les ordres
etaient venus "de la direction du PKK".
Pour les jihadistes de l'EI, qui cherchent a etablir leur autorite
du nord-ouest de la Syrie jusqu'a l'est de l'Irak, la prise d'Aïn
al-Arab permettrait d'obtenir une continuite territoriale sur une
grande partie de la frontière entre la Syrie et la Turquie.
"C'est une bataille vitale pour les Kurdes, car s'il prend Aïn el-Arab,
l'EI avancera plus rapidement a l'est vers les autres regions kurdes
de Syrie comme Hassaka (nord-est)", dit M. Abdel Rahmane.
Depuis l'apparition de l'EI en Syrie en 2013, les combats font rage
entre Kurdes et jihadistes, les premiers defendant a tout prix leurs
zones où ils avaient instaure une sorte d'autonomie depuis le debut
de la guerre en Syrie.
"C'est la première fois que les jihadistes semblent avancer alors
que les Kurdes subissent un reel revers", selon Havidar.
mercredi 16 juillet 2014, Stephane (c)armenews.com
IRAK
Des centaines de combattants kurdes de Turquie ont afflue en Syrie ces
derniers jours pour combattre les jihadistes de l'Etat islamique (EI),
qui assiègent la ville kurde d'Aïn al-Arab, a rapporte l'Observatoire
syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Pas moins de 800 combattants kurdes venus de Turquie ont franchi la
frontière syrienne au cours des derniers jours pour preter main-forte
a leurs frères a Aïn al-Arab, qui est (...) assiegee par les jihadistes
de l'EI", a explique a l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
"Cette mobilisation a ete lancee après l'appel du PKK" -- le Parti
des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie --, a precise
M. Abdel Rahmane. Outre la Turquie, le PKK a des branches en Iran,
en Irak et en Syrie.
"Ils se preparent a un assaut eventuel de l'Etat islamique", a
poursuivi M. Abdel Rahmane.
Selon Havidar, un militant kurde originaire de Aïn al-Arab, "il y a eu
des celebrations la nuit dernière a Kobane (nom kurde d'Aïn al-Arab)
et les combattants tiraient en l'air alors qu'ils arrivaient" dans
la ville.
Situee a la frontière avec la Turquie, Aïn al-Arab/Kobane est la
troisième ville kurde de Syrie après Qamishli (nord-ouest) et Afrine
(Alep).
"Les Kurdes qui participeront au combat viennent de partout : Turquie,
Iran, Syrie et ailleurs", a ajoute Havidar, precisant que les ordres
etaient venus "de la direction du PKK".
Pour les jihadistes de l'EI, qui cherchent a etablir leur autorite
du nord-ouest de la Syrie jusqu'a l'est de l'Irak, la prise d'Aïn
al-Arab permettrait d'obtenir une continuite territoriale sur une
grande partie de la frontière entre la Syrie et la Turquie.
"C'est une bataille vitale pour les Kurdes, car s'il prend Aïn el-Arab,
l'EI avancera plus rapidement a l'est vers les autres regions kurdes
de Syrie comme Hassaka (nord-est)", dit M. Abdel Rahmane.
Depuis l'apparition de l'EI en Syrie en 2013, les combats font rage
entre Kurdes et jihadistes, les premiers defendant a tout prix leurs
zones où ils avaient instaure une sorte d'autonomie depuis le debut
de la guerre en Syrie.
"C'est la première fois que les jihadistes semblent avancer alors
que les Kurdes subissent un reel revers", selon Havidar.
mercredi 16 juillet 2014, Stephane (c)armenews.com