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Des Medias Sommes Par La Justice De Reveler Leurs Sources

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    DES MEDIAS SOMMES PAR LA JUSTICE DE REVELER LEURS SOURCES

    ARMENIE

    Un journal independant et un service de nouvelles en ligne ont refuse
    de se conformer a une decision de justice leur ordonnant de divulguer
    les sources de leurs rapports recents qui ont accuse un agent de
    police armenienne d'une agression violente. Le quotidien "Hraparak"
    et ilur.am ont signale au debut de mai que Vartan Nadarian, le chef de
    la police de la province de Shirak aurait attaque deux jeunes hommes
    dans un litige en dehors de la capitale regionale de Gyumri. L'un
    d'eux s'est avere etre Artur Alexanian, un lutteur armenien de premier
    plan et trois fois champion d'Europe. Citant ces rapports, le Service
    Special d'Investigation (SIS) a lance une enquete criminelle sur la
    violence presumee. L'agence d'application de la loi subordonnee aux
    procureurs de l'Etat a demande aux deux medias de divulguer leurs
    sources d'information, en disant que cela etait necessaire pour
    resoudre l'affaire. Les deux publications ont refuse de le faire,
    ce qui a pousse le SIS a saisir le tribunal.

    Un tribunal d'Erevan a soutenu les demandes du SIS plus tôt cette
    semaine. "Hraparak" et ilur.am ont clairement annonce jeudi qu'ils
    allaient faire appel de la decision et ne revèleront pas leurs sources
    dans tous les cas. Ils ont accuse les autorites d'utiliser le cas pour
    intimider les organisations de presse opposes au gouvernement armenien.

    Armine Ohanian, le redacteur en chef de "Hraparak," a parle d'un > pour restreindre la liberte de la presse dans
    le pays. >, a-t-elle dit au service armenien de RFE / RL (Azatutyun.am).

    Selon la loi armenienne, les tribunaux peuvent ordonner aux medias de
    divulguer leurs sources s'ils le jugent necessaire que pour resoudre
    des crimes graves. Les editeurs et les journalistes qui defient les
    ordres risquent jusqu'a deux mois de prison. Cette disposition legale
    n'a jamais ete appliquee auparavant.

    Levon Barseghian, le president du club des journalistes Asparez
    basee a Gyumri, a affirme que les autorites de police utilisent la
    defiance du journal "Hraparak" et de ilur.am comme une excuse pour
    ne pas poursuivre Nadarian. Le policier de haut niveau qui aurait
    ete ivre au cours de l'incident de mai, n'a pas encore ete inculpe.

    vendredi 18 juillet 2014, Stephane (c)armenews.com


    From: Baghdasarian
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