Liberté de la presse
L'OSCE préoccupé par une décision de la Cour arménienne
La représentante de la liberté de la presse au sein de l'Organisation
pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE, Dunja Mijatovic, a
exprimé sa préoccupation au sujet d'une décision judiciaire en Arménie
qui oblige les médias à divulguer leurs sources d'information.
Le 26 Juin, la Cour administrative des districts de Kentron et Nork
Marash-à Erevan ont jugé que deux organes de presse, le journal
Hraparak et le portail de nouvelles Ilur.am, devraient révéler leurs
sources dans le cadre de l'enquête criminelle impliquant un agent de
police de haut niveau de la région de Shirak.
"Je crains que cette décision puisse avoir un effet dissuasif sur les
médias car il pourrait contrecarrer des questions d'intérêt public", a
déclaré Mijatovic hier. "La nécessité du secret professionnel des
journalistes sur leurs sources de l'information doit être reconnu."
Elle a noté que le droit des journalistes à protéger l'identité des
sources est un principe fondamental du journalisme d'investigation et
a maintes fois été déclaré comme une exigence fondamentale pour la
liberté d'expression par l'OSCE.
Plus tôt ce mois-ci, Hraparak et Ilur.am ont refusé de se conformer Ã
la décision du tribunal qui leur ordonnait de divulguer les sources de
leurs récents rapports accusant Vartan Nadarian, le chef de la police
de la province du nord-ouest de Shirak, d'avoir attaqué deux jeunes
hommes. L'un d'eux s'est avéré être Artur Alexanian, célèbre lutteur
arménien et trois fois champion d'Europe.
Citant ces rapports, le Service Spécial d'Investigation (SIS) a lancé
une enquête criminelle sur la violence présumée. L'agence
d'application de la loi subordonnée aux procureurs de l'État a déclaré
aux deux médias de divulguer les sources de l'information, en disant
que c'était nécessaire pour résoudre l'affaire. Les deux publications
ont refusé de le faire, c'est pourquoi le SIS les ont emmené au
tribunal.
Les deux médias ont dit qu'ils allaient faire appel de la décision et
ne révéleront pas leurs sources dans tous les cas. Ils ont accusé les
autorités d'utiliser le cas pour intimider les organisations de presse
qui critiquent le gouvernement arménien.
Selon la loi arménienne, les tribunaux peuvent ordonner aux médias de
divulguer leurs sources si elles le jugent nécessaire pour résoudre
des crimes graves. Les éditeurs et les journalistes qui défient les
ordres risquent jusqu'à deux mois de prison. Cette disposition légale
n'a jamais été appliquée jusqu'à présent.
jeudi 24 juillet 2014,
Claire (c)armenews.com
L'OSCE préoccupé par une décision de la Cour arménienne
La représentante de la liberté de la presse au sein de l'Organisation
pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE, Dunja Mijatovic, a
exprimé sa préoccupation au sujet d'une décision judiciaire en Arménie
qui oblige les médias à divulguer leurs sources d'information.
Le 26 Juin, la Cour administrative des districts de Kentron et Nork
Marash-à Erevan ont jugé que deux organes de presse, le journal
Hraparak et le portail de nouvelles Ilur.am, devraient révéler leurs
sources dans le cadre de l'enquête criminelle impliquant un agent de
police de haut niveau de la région de Shirak.
"Je crains que cette décision puisse avoir un effet dissuasif sur les
médias car il pourrait contrecarrer des questions d'intérêt public", a
déclaré Mijatovic hier. "La nécessité du secret professionnel des
journalistes sur leurs sources de l'information doit être reconnu."
Elle a noté que le droit des journalistes à protéger l'identité des
sources est un principe fondamental du journalisme d'investigation et
a maintes fois été déclaré comme une exigence fondamentale pour la
liberté d'expression par l'OSCE.
Plus tôt ce mois-ci, Hraparak et Ilur.am ont refusé de se conformer Ã
la décision du tribunal qui leur ordonnait de divulguer les sources de
leurs récents rapports accusant Vartan Nadarian, le chef de la police
de la province du nord-ouest de Shirak, d'avoir attaqué deux jeunes
hommes. L'un d'eux s'est avéré être Artur Alexanian, célèbre lutteur
arménien et trois fois champion d'Europe.
Citant ces rapports, le Service Spécial d'Investigation (SIS) a lancé
une enquête criminelle sur la violence présumée. L'agence
d'application de la loi subordonnée aux procureurs de l'État a déclaré
aux deux médias de divulguer les sources de l'information, en disant
que c'était nécessaire pour résoudre l'affaire. Les deux publications
ont refusé de le faire, c'est pourquoi le SIS les ont emmené au
tribunal.
Les deux médias ont dit qu'ils allaient faire appel de la décision et
ne révéleront pas leurs sources dans tous les cas. Ils ont accusé les
autorités d'utiliser le cas pour intimider les organisations de presse
qui critiquent le gouvernement arménien.
Selon la loi arménienne, les tribunaux peuvent ordonner aux médias de
divulguer leurs sources si elles le jugent nécessaire pour résoudre
des crimes graves. Les éditeurs et les journalistes qui défient les
ordres risquent jusqu'à deux mois de prison. Cette disposition légale
n'a jamais été appliquée jusqu'à présent.
jeudi 24 juillet 2014,
Claire (c)armenews.com