Agence France Presse
5 juin 2014 jeudi 9:58 AM GMT
François évoque le "martyre" des Arméniens devant un de leurs patriarches
Cité du Vatican 5 juin 2014
Le pape François a rendu hommage jeudi à "l'histoire d'émigration, de
persécution et de martyre" des Arméniens, en recevant le "catholicos"
orthodoxe Aram Ier, mais sans évoquer directement les grands massacres
de 1916 sous l'Empire ottoman.
Dans la chapelle Redemptoris Mater du Vatican, les deux hommes ont eu
ensuite un temps de prière en commun pour l'unité des chrétiens.
Le Libanais Aram Ier Kechichian, qui réside à Antelias, au nord de
Beyrouth, est l'actuel "catholicos de la Grande Maison de Cilicie",
et, très actif dans l'oecuménisme, a présidé le Comité central du
Conseil oecuménique des Églises (COE).
"L'Eglise apostolique arménienne a été contrainte à devenir un peuple
pèlerin (...) L'histoire de l'émigration, de la persécution et du
martyre de tant de fidèles a laissé des blessures profondes dans le
coeur de tous les Arméniens", a rappelé le pape.
Cette Eglise orthodoxe très ancienne de sept millions de fidèles est
dispersée entre l'Arménie, le Proche Orient et la diaspora, notamment
en Amérique du nord.
Le pape a rendu hommage au témoignage d'"espérance" des chrétiens
arméniens, en évoquant "ces frères chrétiens du Moyen Orient qui
vivent dans des zones martyrisées", au moment même où, selon la
communauté Sant'Egidio, l'archevêché arménien catholique d'Alep
(Syrie) a été bombardé mercredi.
Mais François a aussi estimé que ce témoignage devrait inspirer "les
chrétiens qui n'affrontent pas de telles difficultés mais risquent de
se perdre dans les déserts de l'indifférence" ou "de succomber aux
batailles intérieures contre le péché".
François avait déjà reçu en mai le premier des patriarches arméniens,
Karékine II, appelant les chrétiens à ne jamais oublier le sang versé
par les Arméniens au siècle dernier.
L'appel à l'unité des Eglises, catholiques et orthodoxes, souvent
divisées par des querelles anciennes, a été un point fort du message
de François quand il s'est rendu à la Basilique du Saint-Sépulcre à
Jérusalem le 25 mai, lieu saint du christianisme dont l'un des
"gardiens" est précisément l'Eglise arménienne.
5 juin 2014 jeudi 9:58 AM GMT
François évoque le "martyre" des Arméniens devant un de leurs patriarches
Cité du Vatican 5 juin 2014
Le pape François a rendu hommage jeudi à "l'histoire d'émigration, de
persécution et de martyre" des Arméniens, en recevant le "catholicos"
orthodoxe Aram Ier, mais sans évoquer directement les grands massacres
de 1916 sous l'Empire ottoman.
Dans la chapelle Redemptoris Mater du Vatican, les deux hommes ont eu
ensuite un temps de prière en commun pour l'unité des chrétiens.
Le Libanais Aram Ier Kechichian, qui réside à Antelias, au nord de
Beyrouth, est l'actuel "catholicos de la Grande Maison de Cilicie",
et, très actif dans l'oecuménisme, a présidé le Comité central du
Conseil oecuménique des Églises (COE).
"L'Eglise apostolique arménienne a été contrainte à devenir un peuple
pèlerin (...) L'histoire de l'émigration, de la persécution et du
martyre de tant de fidèles a laissé des blessures profondes dans le
coeur de tous les Arméniens", a rappelé le pape.
Cette Eglise orthodoxe très ancienne de sept millions de fidèles est
dispersée entre l'Arménie, le Proche Orient et la diaspora, notamment
en Amérique du nord.
Le pape a rendu hommage au témoignage d'"espérance" des chrétiens
arméniens, en évoquant "ces frères chrétiens du Moyen Orient qui
vivent dans des zones martyrisées", au moment même où, selon la
communauté Sant'Egidio, l'archevêché arménien catholique d'Alep
(Syrie) a été bombardé mercredi.
Mais François a aussi estimé que ce témoignage devrait inspirer "les
chrétiens qui n'affrontent pas de telles difficultés mais risquent de
se perdre dans les déserts de l'indifférence" ou "de succomber aux
batailles intérieures contre le péché".
François avait déjà reçu en mai le premier des patriarches arméniens,
Karékine II, appelant les chrétiens à ne jamais oublier le sang versé
par les Arméniens au siècle dernier.
L'appel à l'unité des Eglises, catholiques et orthodoxes, souvent
divisées par des querelles anciennes, a été un point fort du message
de François quand il s'est rendu à la Basilique du Saint-Sépulcre à
Jérusalem le 25 mai, lieu saint du christianisme dont l'un des
"gardiens" est précisément l'Eglise arménienne.