Agence France Presse
4 juin 2014 mercredi 12:58 PM GMT
Le président suisse rejette un "statu quo" sur le Nagorny-Karabakh,
veut des progrès
Erevan 4 juin 2014
Le président de la Confédération helvétique Didier Burkhalter, qui
assure aussi la présidence tournante de l'Organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a rejeté mercredi tout
"statu quo" dans le conflit opposant l'Azerbaïdjan à l'Arménie sur la
région du Nagorny-Karabakh.
"Le statu quo n'est pas vraiment une option. Nous devons aller vers la
paix peu à peu", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à
Erevan, appelant les deux pays à relancer les négociations pour mettre
fin à un conflit de plusieurs décennies.
Affirmant que la Suisse était prête à aider à trouver une issue
pacifique au conflit, Didier Burkhalter a réitéré son soutien à une
proposition de rencontre à Paris entre les présidents des deux pays
ennemis.
"Nous sommes prêts à soutenir l'amélioration de l'environnement
pacifique (...). Nous sommes prêts à un soutien et une contribution
suisses dans ce processus", a-t-il déclaré, estimant que "la nouvelle
rencontre entre les deux présidents devrait être le point de départ
d'une nouvelle phase de négociations".
A Erevan, le président suisse a achevé une visite de trois jours dans
le Caucase du Sud qui l'a d'abord mené en Azerbaïdjan lundi, puis en
Géorgie mardi. A Bakou lundi, il avait déjà appelé les deux pays à
accentuer leurs efforts pour un règlement pacifique du conflit sur le
Nagorny-Karabakh.
Rattachée à l'Azerbaïdjan à l'époque soviétique, le Nagorny-Karabakh,
une région séparatiste en majorité peuplée d'Arméniens, a été l'enjeu
d'une guerre qui a fait 30.000 morts et des centaines de milliers de
réfugiés entre 1988 et 1994.
Un cessez-le-feu a été signé en 1994, mais Bakou et Erevan n'arrivent
pas à se mettre d'accord sur le statut de la région, qui reste une
source de tensions dans le Caucase du Sud, une zone stratégique située
entre l'Iran, la Russie et la Turquie.
Les violences meurtrières se sont intensifiées ces derniers mois le
long de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et sur la ligne
de front au Nagorny-Karabakh, les deux parties s'accusant mutuellement
de déclencher des attaques.
Les négociations de paix sur le Nagorny-Karabakh sont conduites sous
les auspices du Groupe de Minsk de l'OSCE (Russie, Etats-Unis,
France).
4 juin 2014 mercredi 12:58 PM GMT
Le président suisse rejette un "statu quo" sur le Nagorny-Karabakh,
veut des progrès
Erevan 4 juin 2014
Le président de la Confédération helvétique Didier Burkhalter, qui
assure aussi la présidence tournante de l'Organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a rejeté mercredi tout
"statu quo" dans le conflit opposant l'Azerbaïdjan à l'Arménie sur la
région du Nagorny-Karabakh.
"Le statu quo n'est pas vraiment une option. Nous devons aller vers la
paix peu à peu", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à
Erevan, appelant les deux pays à relancer les négociations pour mettre
fin à un conflit de plusieurs décennies.
Affirmant que la Suisse était prête à aider à trouver une issue
pacifique au conflit, Didier Burkhalter a réitéré son soutien à une
proposition de rencontre à Paris entre les présidents des deux pays
ennemis.
"Nous sommes prêts à soutenir l'amélioration de l'environnement
pacifique (...). Nous sommes prêts à un soutien et une contribution
suisses dans ce processus", a-t-il déclaré, estimant que "la nouvelle
rencontre entre les deux présidents devrait être le point de départ
d'une nouvelle phase de négociations".
A Erevan, le président suisse a achevé une visite de trois jours dans
le Caucase du Sud qui l'a d'abord mené en Azerbaïdjan lundi, puis en
Géorgie mardi. A Bakou lundi, il avait déjà appelé les deux pays à
accentuer leurs efforts pour un règlement pacifique du conflit sur le
Nagorny-Karabakh.
Rattachée à l'Azerbaïdjan à l'époque soviétique, le Nagorny-Karabakh,
une région séparatiste en majorité peuplée d'Arméniens, a été l'enjeu
d'une guerre qui a fait 30.000 morts et des centaines de milliers de
réfugiés entre 1988 et 1994.
Un cessez-le-feu a été signé en 1994, mais Bakou et Erevan n'arrivent
pas à se mettre d'accord sur le statut de la région, qui reste une
source de tensions dans le Caucase du Sud, une zone stratégique située
entre l'Iran, la Russie et la Turquie.
Les violences meurtrières se sont intensifiées ces derniers mois le
long de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et sur la ligne
de front au Nagorny-Karabakh, les deux parties s'accusant mutuellement
de déclencher des attaques.
Les négociations de paix sur le Nagorny-Karabakh sont conduites sous
les auspices du Groupe de Minsk de l'OSCE (Russie, Etats-Unis,
France).