JOURNAL LIBERATION
La Turquie piégée par sa stratégie pro-jihadistes
La prise en otages mercredi à Mossoul par l'Etat islamique en Irak et
au Levant (EIIL) de 80 ressortissants turcs, dont des familles avec
enfants, des militaires et le consul général, Ozturk Yilmaz, a relancé
les polémiques sur les liens présumés entre le gouvernement
islamo-conservateur turc et ces groupes -l'EIIL et le Front al-Nusra-
qui n'ont été inscrits par Ankara sur la liste des organisations
terroristes qu'au début du mois. envoyé d'armes, de combattants ou de soutiens
financiers aux groupes radicaux.Mais ce mot sonne comme un demi-aveu.
Les autorités d'Ankara ont joué aux apprentis sorciers en fermant les
yeux sur les activités des groupes jihadistes syriens les plus
radicaux le long des 900 kilomètres de frontière, voire en les
soutenant.
Après avoir appuyé Bachar al-Assad en espérant en tenue de campagne débarquaient chaque jour aux aéroports
d'Antioche ou de Gaziantep. Et de nombreux combattants jihadistes sont
soignés dans les hôpitaux turcs. L'été dernier, la police a par
ailleurs bloqué un camion transportant des armes convoyées par des
hommes liés au MIT, les services secrets, tenus par Hakan Fidan, très
proche d'Erdogan et grand organisateur du soutien à la rébellion
syrienne.
La Turquie piégée par sa stratégie pro-jihadistes
La prise en otages mercredi à Mossoul par l'Etat islamique en Irak et
au Levant (EIIL) de 80 ressortissants turcs, dont des familles avec
enfants, des militaires et le consul général, Ozturk Yilmaz, a relancé
les polémiques sur les liens présumés entre le gouvernement
islamo-conservateur turc et ces groupes -l'EIIL et le Front al-Nusra-
qui n'ont été inscrits par Ankara sur la liste des organisations
terroristes qu'au début du mois. envoyé d'armes, de combattants ou de soutiens
financiers aux groupes radicaux.Mais ce mot sonne comme un demi-aveu.
Les autorités d'Ankara ont joué aux apprentis sorciers en fermant les
yeux sur les activités des groupes jihadistes syriens les plus
radicaux le long des 900 kilomètres de frontière, voire en les
soutenant.
Après avoir appuyé Bachar al-Assad en espérant en tenue de campagne débarquaient chaque jour aux aéroports
d'Antioche ou de Gaziantep. Et de nombreux combattants jihadistes sont
soignés dans les hôpitaux turcs. L'été dernier, la police a par
ailleurs bloqué un camion transportant des armes convoyées par des
hommes liés au MIT, les services secrets, tenus par Hakan Fidan, très
proche d'Erdogan et grand organisateur du soutien à la rébellion
syrienne.