GEORGIE
La Géorgie enverra quelque 150 soldats en Centrafique avec l'UE
BRUXELLES - La Géorgie participera avec 150 militaires à la force
européenne (EUFOR) envoyée en Centrafrique, soit près d'un quart des
troupes actuellement mises à la disposition de l'opération, a indiqué
son ministre de la Défense, Irakli Alassania.
Nous participerons avec une compagnie, jusqu'à 150 hommes, a confirmé
M. Alassania lors d'un entretien avec l'AFP à Bruxelles.
La composition exacte du bataillon européen qui doit être dépêché
début mars à Bangui sera finalisée lors d'une réunion de représentants
des Etats mardi prochain, mais elle tourne dans l'immédiat autour de
600 hommes, a-t-il précisé.
Au final, un déploiement de l'ordre de 800 à 1000 personnes est une
appréciation raisonnable, a pour sa part indiqué le général français
Philippe Pontiès, commandant de l'opération EUFOR, lors d'un point de
presse.
L'Union européenne reste dans l'attente de la confirmation des Etats
qui choisiront de s'impliquer, a-t-il ajouté. Nous sommes sur les
rails pour tenir l'agenda de l'opération, avec un déploiement prévu
début mars des premiers éléments de réaction rapide sur l'aéroport de
Bangui, a-t-il ajouté.
Outre la France et la Géorgie, dont il s'agira du premier déploiement
en Afrique, les plus importantes contributions ont jusque-là été
offertes par des pays d'Europe orientale, a de son côté relevé le
ministre géorgien. La France a prévu d'engager une centaine de
militaires dans l'opération européenne.
La Pologne pourrait ainsi envoyer jusqu'à 140 hommes, tandis qu'une
autre compagnie (de 100 à 150 hommes) pourrait être formée de
militaires déployés par l'Estonie, la Lettonie, le Portugal et la
Roumanie.
Nous montrons l'exemple, a souligné M. Alassania.
La participation géorgienne, la première à une opération militaire de
l'UE, montre la volonté du peuple géorgien de faire partie de la
famille européenne, et atteste de la détermination du pays à intégrer
à terme l'UE et l'Otan, a-t-il relevé.
Tbilissi va aussi envoyer trois officiers pour participer à la mission
européenne de formation de l'armée malienne (EUTM), dont l'UE vient
d'annoncer la prolongation jusqu'en 2016.
Cela montre aussi que le Partenariat oriental marche, a estimé le
ministre géorgien, alors que cette politique initiée par l'UE pour
resserrer ses liens avec les pays de l'ex-bloc soviétique montre ses
limites avec la crise ukrainienne.
AFP
samedi 1er mars 2014,
Stéphane (c)armenews.com
La Géorgie enverra quelque 150 soldats en Centrafique avec l'UE
BRUXELLES - La Géorgie participera avec 150 militaires à la force
européenne (EUFOR) envoyée en Centrafrique, soit près d'un quart des
troupes actuellement mises à la disposition de l'opération, a indiqué
son ministre de la Défense, Irakli Alassania.
Nous participerons avec une compagnie, jusqu'à 150 hommes, a confirmé
M. Alassania lors d'un entretien avec l'AFP à Bruxelles.
La composition exacte du bataillon européen qui doit être dépêché
début mars à Bangui sera finalisée lors d'une réunion de représentants
des Etats mardi prochain, mais elle tourne dans l'immédiat autour de
600 hommes, a-t-il précisé.
Au final, un déploiement de l'ordre de 800 à 1000 personnes est une
appréciation raisonnable, a pour sa part indiqué le général français
Philippe Pontiès, commandant de l'opération EUFOR, lors d'un point de
presse.
L'Union européenne reste dans l'attente de la confirmation des Etats
qui choisiront de s'impliquer, a-t-il ajouté. Nous sommes sur les
rails pour tenir l'agenda de l'opération, avec un déploiement prévu
début mars des premiers éléments de réaction rapide sur l'aéroport de
Bangui, a-t-il ajouté.
Outre la France et la Géorgie, dont il s'agira du premier déploiement
en Afrique, les plus importantes contributions ont jusque-là été
offertes par des pays d'Europe orientale, a de son côté relevé le
ministre géorgien. La France a prévu d'engager une centaine de
militaires dans l'opération européenne.
La Pologne pourrait ainsi envoyer jusqu'à 140 hommes, tandis qu'une
autre compagnie (de 100 à 150 hommes) pourrait être formée de
militaires déployés par l'Estonie, la Lettonie, le Portugal et la
Roumanie.
Nous montrons l'exemple, a souligné M. Alassania.
La participation géorgienne, la première à une opération militaire de
l'UE, montre la volonté du peuple géorgien de faire partie de la
famille européenne, et atteste de la détermination du pays à intégrer
à terme l'UE et l'Otan, a-t-il relevé.
Tbilissi va aussi envoyer trois officiers pour participer à la mission
européenne de formation de l'armée malienne (EUTM), dont l'UE vient
d'annoncer la prolongation jusqu'en 2016.
Cela montre aussi que le Partenariat oriental marche, a estimé le
ministre géorgien, alors que cette politique initiée par l'UE pour
resserrer ses liens avec les pays de l'ex-bloc soviétique montre ses
limites avec la crise ukrainienne.
AFP
samedi 1er mars 2014,
Stéphane (c)armenews.com