SOUMGAÏT
7 associations à Valence (Drôme) vont commémorer le 26e anniversaire
des pogroms anti-arméniens de Soumgaït
L'association culturelle >, l'ACFOA-Drôme-Ardèche (Anciens
Combattants Français d'Origine Arménienne), l'UCFAF-Valence (Union
Culturelle Française des Arméniens de France), le Collectif Mémoire et
Avenir, l'Amicale des Arméniens d'Ourfa, les Dames d'Ourfa et
l'association Sheram invitent le public à une messe de requiem en
souvenir du pogrom de Soumgaït (26 au 28 février 1988), dimanche 2
Mars à l'église apostolique arménienne Saint-Sahag (12 rue de la
Cécile à Valence). La messe sera suivie par une cérémonie de dépôt de
gerbe à la mémoire des victimes arménienne de ce pogrom exécuté en
Azerbaïdjan à l'encontre de la population civile arménienne.
Alors que la guerre de libération des Arméniens au Haut Karabagh
débutait, Bakou organisait les massacres à Soumgaït qui firent
plusieurs dizaines à plusieurs centaines de victimes civiles
arméniennes. Pogroms perpétrés par les forces armées azerbaïdjanaises
en réponse à la guerre de libération des Arméniens du Haut Karabagh.
Du 27 au 29 février 1988, en réponse aux manifestations pacifiques qui
se déroulaient à Erevan et à Stepanakert demandant le >, la
population civile arménienne de la ville de Soumgaït fut victime de
pogroms de la part des milices azéries, avec la complicité criminelle
des autorités azerbaïdjanaises de l'époque et dans une atmosphère
d'hystérie anti-arménienne qui embrasait tout l'Azerbaïdjan.
La quasi-totalité de la ville de Soumgaït se transforma champ de
chasse à la population arménienne. Les groupes fanatisés, armés de
barres de fer, de couteaux et de pierres, encouragés par les autorités
azéries faisaient irruption dans les appartements des Arméniens avec à
la main la liste nominative des Arméniens. Les téléphones des
Arméniens avaient été préalablement coupés et la police locale fermant
ses yeux sur ces agissements...et sans doute étant complice... Selon
de nombreux témoins, environ 50 à 80 personnes participaient à la mise
à sac d'un seul appartement. Des groupes fanatisés répandaient
également la terreur dans les rues dans cette chasse à l'Arménien. Des
centaines de personnes innocentes furent blessées, sauvagement
mutilées ou tuées. On comptera plus de 200 appartements saccagés, de
nombreuses voitures détruites ou brûlées, des dizaines d'ateliers, de
magasins et de kiosques appartenant à des Arméniens dévastés ou mis à
sac. On comptera entre 200 et 400 victimes parmi la population civile
arménienne. Les pogroms anti-arméniens de Soumgaït ressemblaient à
génocide organisé.
Les auteurs des événements tragiques qui se déroulèrent à Soumgaït à
la fin du mois de février 1988 restent impunis. En Union soviétique ce
crime contre l'humanité a déchaîné bien évidemment la colère de nombre
d'intellectuels qui affirmèrent pour certains que
From: A. Papazian
7 associations à Valence (Drôme) vont commémorer le 26e anniversaire
des pogroms anti-arméniens de Soumgaït
L'association culturelle >, l'ACFOA-Drôme-Ardèche (Anciens
Combattants Français d'Origine Arménienne), l'UCFAF-Valence (Union
Culturelle Française des Arméniens de France), le Collectif Mémoire et
Avenir, l'Amicale des Arméniens d'Ourfa, les Dames d'Ourfa et
l'association Sheram invitent le public à une messe de requiem en
souvenir du pogrom de Soumgaït (26 au 28 février 1988), dimanche 2
Mars à l'église apostolique arménienne Saint-Sahag (12 rue de la
Cécile à Valence). La messe sera suivie par une cérémonie de dépôt de
gerbe à la mémoire des victimes arménienne de ce pogrom exécuté en
Azerbaïdjan à l'encontre de la population civile arménienne.
Alors que la guerre de libération des Arméniens au Haut Karabagh
débutait, Bakou organisait les massacres à Soumgaït qui firent
plusieurs dizaines à plusieurs centaines de victimes civiles
arméniennes. Pogroms perpétrés par les forces armées azerbaïdjanaises
en réponse à la guerre de libération des Arméniens du Haut Karabagh.
Du 27 au 29 février 1988, en réponse aux manifestations pacifiques qui
se déroulaient à Erevan et à Stepanakert demandant le >, la
population civile arménienne de la ville de Soumgaït fut victime de
pogroms de la part des milices azéries, avec la complicité criminelle
des autorités azerbaïdjanaises de l'époque et dans une atmosphère
d'hystérie anti-arménienne qui embrasait tout l'Azerbaïdjan.
La quasi-totalité de la ville de Soumgaït se transforma champ de
chasse à la population arménienne. Les groupes fanatisés, armés de
barres de fer, de couteaux et de pierres, encouragés par les autorités
azéries faisaient irruption dans les appartements des Arméniens avec à
la main la liste nominative des Arméniens. Les téléphones des
Arméniens avaient été préalablement coupés et la police locale fermant
ses yeux sur ces agissements...et sans doute étant complice... Selon
de nombreux témoins, environ 50 à 80 personnes participaient à la mise
à sac d'un seul appartement. Des groupes fanatisés répandaient
également la terreur dans les rues dans cette chasse à l'Arménien. Des
centaines de personnes innocentes furent blessées, sauvagement
mutilées ou tuées. On comptera plus de 200 appartements saccagés, de
nombreuses voitures détruites ou brûlées, des dizaines d'ateliers, de
magasins et de kiosques appartenant à des Arméniens dévastés ou mis à
sac. On comptera entre 200 et 400 victimes parmi la population civile
arménienne. Les pogroms anti-arméniens de Soumgaït ressemblaient à
génocide organisé.
Les auteurs des événements tragiques qui se déroulèrent à Soumgaït à
la fin du mois de février 1988 restent impunis. En Union soviétique ce
crime contre l'humanité a déchaîné bien évidemment la colère de nombre
d'intellectuels qui affirmèrent pour certains que
From: A. Papazian