DEUX COMITES POUR LE GAZ NATUREL MIS EN PLACE EN ARMENIE
ARMENIE
Deux comites sur la question du gaz seront mis en place au Parlement
et au Gouvernement de l'Armenie.
Le comite parlementaire examinera les questions soulevees par
l'opposition et le public sur le prix du gaz naturel, l'opportunite
de transferer au geant gazier russe Gazprom le reste des 20 pour
cent des parts dans le reseau de distribution du gaz armenien
ainsi que l'accumulation de 300 millions de $ de dette. Le comite du
gouvernement, quant a lui, va essayer de clarifier la question relative
a la valeur calorifique du gaz naturel russe fourni a l'Armenie.
Toutes les questions mentionnees ci-dessus ont ete un sujet de
controverse en Armenie ces derniers mois lors des negociations avec
la Russie sur le prix du gaz naturel et qu'un accord sur le gaz a
ete annonce.
La mise en place des comites a suscite des reactions mitigees en
Armenie : certains ont appele cela une manifestation des politiques
internes contradictoires, de l'imitation, une tentative de legitimer
l'accord avec Gazprom. Mais d'autres ont egalement decrit cela comme
la première et probablement pas la dernière etape contre le geant
russe Gazprom qui a acquis tous les droits en Armenie.
L'accord, qui a ete signe en Decembre entre le gouvernement armenien
et Gazprom, n'envisage pas de droits pour l'Armenie. En outre,
l'une des dispositions de l'accord decrit les sanctions possibles au
cas où l'Armenie ne parviendrait pas a remplir ses obligations. En
particulier, si l'Armenie veut reprendre ses actions dans le reseau
de distribution, il devra se tourner vers l'arbitrage international
et la payer a la valeur du marche. En outre, l'Armenie s'est engagee
a ne pas adopter des lois qui contrediraient les interets de Gazprom
en Armenie jusqu'en 2043.
L'Armenie ne pourra donc pas essayer de reviser ce qui a ete decrit
par beaucoup comme un accord de vassal qui determine non seulement
les prix eleves de l'essence, mais aussi la perte par le pays de sa
souverainete energetique ? Cet accord, en fait, a isole l'Armenie des
projets regionaux qui pouvaient etre associes avec le pompage du gaz
et du petrole iranien vers l'Europe. L'Armenie est consideree comme
la voie de transit optimal pour cela, mais l'accord armeno-russe ne
permet pas la participation du pays dans ces processus.
Apparemment, tout depend maintenant de l'issue des evenements en
Ukraine, et si ces evolutions conduisent a une revision des contrats
du gaz russo-ukrainiens il est possible que ce processus se poursuivra
dans d'autres pays.
En attendant, les comites en Armenie vont essayer de clarifier
les questions entre puissance. En particulier, le president Serge
Sarkissian a souligne lors d'un congrès recent de l'Union des
volontaires Yerkrapah que 80 pour cent d'ArmRosgazporm avait deja
ete vendu par les autorites precedentes et que maintenant seulement
une participation de 20 pour cent qui ne permettait de rien decide,
a ete vendu. En fait, la commission parlementaire pourrait conduire a
une confrontation entre les gouvernements actuels et precedents sur
la question de savoir qui est a blâmer pour le fait que l'Armenie
est devenue l'otage d'un organisme d'Etat russe.
Par Naira Hayrumyan
ArmeniaNow
lundi 3 mars 2014, Stephane (c)armenews.com
ARMENIE
Deux comites sur la question du gaz seront mis en place au Parlement
et au Gouvernement de l'Armenie.
Le comite parlementaire examinera les questions soulevees par
l'opposition et le public sur le prix du gaz naturel, l'opportunite
de transferer au geant gazier russe Gazprom le reste des 20 pour
cent des parts dans le reseau de distribution du gaz armenien
ainsi que l'accumulation de 300 millions de $ de dette. Le comite du
gouvernement, quant a lui, va essayer de clarifier la question relative
a la valeur calorifique du gaz naturel russe fourni a l'Armenie.
Toutes les questions mentionnees ci-dessus ont ete un sujet de
controverse en Armenie ces derniers mois lors des negociations avec
la Russie sur le prix du gaz naturel et qu'un accord sur le gaz a
ete annonce.
La mise en place des comites a suscite des reactions mitigees en
Armenie : certains ont appele cela une manifestation des politiques
internes contradictoires, de l'imitation, une tentative de legitimer
l'accord avec Gazprom. Mais d'autres ont egalement decrit cela comme
la première et probablement pas la dernière etape contre le geant
russe Gazprom qui a acquis tous les droits en Armenie.
L'accord, qui a ete signe en Decembre entre le gouvernement armenien
et Gazprom, n'envisage pas de droits pour l'Armenie. En outre,
l'une des dispositions de l'accord decrit les sanctions possibles au
cas où l'Armenie ne parviendrait pas a remplir ses obligations. En
particulier, si l'Armenie veut reprendre ses actions dans le reseau
de distribution, il devra se tourner vers l'arbitrage international
et la payer a la valeur du marche. En outre, l'Armenie s'est engagee
a ne pas adopter des lois qui contrediraient les interets de Gazprom
en Armenie jusqu'en 2043.
L'Armenie ne pourra donc pas essayer de reviser ce qui a ete decrit
par beaucoup comme un accord de vassal qui determine non seulement
les prix eleves de l'essence, mais aussi la perte par le pays de sa
souverainete energetique ? Cet accord, en fait, a isole l'Armenie des
projets regionaux qui pouvaient etre associes avec le pompage du gaz
et du petrole iranien vers l'Europe. L'Armenie est consideree comme
la voie de transit optimal pour cela, mais l'accord armeno-russe ne
permet pas la participation du pays dans ces processus.
Apparemment, tout depend maintenant de l'issue des evenements en
Ukraine, et si ces evolutions conduisent a une revision des contrats
du gaz russo-ukrainiens il est possible que ce processus se poursuivra
dans d'autres pays.
En attendant, les comites en Armenie vont essayer de clarifier
les questions entre puissance. En particulier, le president Serge
Sarkissian a souligne lors d'un congrès recent de l'Union des
volontaires Yerkrapah que 80 pour cent d'ArmRosgazporm avait deja
ete vendu par les autorites precedentes et que maintenant seulement
une participation de 20 pour cent qui ne permettait de rien decide,
a ete vendu. En fait, la commission parlementaire pourrait conduire a
une confrontation entre les gouvernements actuels et precedents sur
la question de savoir qui est a blâmer pour le fait que l'Armenie
est devenue l'otage d'un organisme d'Etat russe.
Par Naira Hayrumyan
ArmeniaNow
lundi 3 mars 2014, Stephane (c)armenews.com