LE GOUVERNEMENT SUSPEND LA DIRECTIVE SUR LES FRAIS MEDICAUX SUPPLEMENTAIRES
Sante
Le ministère de la Sante a suspendu vendredi la directive controversee
qui autorisait les polycliniques d'Etat d'Erevan a faire payer leurs
patients pour certains services medicaux.
Le ministère avait annonce le mois dernier qu'a partir du 1er Mars,
les patients devraient payer jusqu'a 1 000 drams (2,4 $) pour un seul
examen de leur etat mene dans une polyclinique publique grâce a des
equipements medicaux speciaux.
Les fonctionnaires du ministère avaient declare ces frais prevus
comme > et avaient dit qu'ils visaient a freiner les
paiements informels generalises du système de sante.
Le ministère avait evoque des motifs similaires en voulant ajouter
a cette mesure la decision de faire payer 5 000 drams pour chaque
jour supplementaire passe dans un hôpital par des femmes enceintes
souffrant de diverses complications. Alors que tous les services
medicaux qui leur sont fournis etaient gratuits jusqu'a present.
Ces deux mesures ont suscite la controverse. Des dizaines de personnes,
en majorite des femmes, manifestaient devant le bâtiment du ministère
de la Sante a Erevan ces derniers jours. Le ministre de la Sante
Derenik Dumanian avait declare plus tôt cette semaine que la deuxième
mesure concernant les femmes enceintes etait caduque.
Dumanian a declare vendredi retarder l'entree en vigueur des frais
polycliniques au 1er juillet. Un communique publie sur le site Web
du ministère attribue ce changement a la necessite de " clarifier
les mecanismes et leur mise en place. "
Le ministre adjoint de la sante, Vahan Poghosian, et le chef du
personnel du ministère, Suren Krmoyan, ont confirme l'information lors
de leur rencontre avec un groupe de manifestantes. Les deux hommes
ont cependant defendu l'idee d'eliminer certains services gratuits,
en disant que cela aiderait a reduire la corruption dans le système
de soins de sante.
Les manifestants n'etaient pas d'accord : pour eux, cela ne ferait
qu'augmenter la quantite de pots de vin et autres paiements informels
et les autorites devraient plutôt sevir contre les fonctionnaires
corrompus. >, a affirme l'un d'eux après la reunion.
L'accès du public aux soins de sante en Armenie a considerablement
diminue suite a l'effondrement de l'Union sovietique. Le problème
s'est aggrave avec la pratique generalisee des paiements informels.
Ce fut la raison pour laquelle tous les frais polycliniques ont ete
abolis en janvier 2006. Le nombre d'Armeniens se rendant dans les
centres de soins de sante primaires avait alors augmente de facon
spectaculaire au cours des mois suivants.
lundi 3 mars 2014, Claire (c)armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Sante
Le ministère de la Sante a suspendu vendredi la directive controversee
qui autorisait les polycliniques d'Etat d'Erevan a faire payer leurs
patients pour certains services medicaux.
Le ministère avait annonce le mois dernier qu'a partir du 1er Mars,
les patients devraient payer jusqu'a 1 000 drams (2,4 $) pour un seul
examen de leur etat mene dans une polyclinique publique grâce a des
equipements medicaux speciaux.
Les fonctionnaires du ministère avaient declare ces frais prevus
comme > et avaient dit qu'ils visaient a freiner les
paiements informels generalises du système de sante.
Le ministère avait evoque des motifs similaires en voulant ajouter
a cette mesure la decision de faire payer 5 000 drams pour chaque
jour supplementaire passe dans un hôpital par des femmes enceintes
souffrant de diverses complications. Alors que tous les services
medicaux qui leur sont fournis etaient gratuits jusqu'a present.
Ces deux mesures ont suscite la controverse. Des dizaines de personnes,
en majorite des femmes, manifestaient devant le bâtiment du ministère
de la Sante a Erevan ces derniers jours. Le ministre de la Sante
Derenik Dumanian avait declare plus tôt cette semaine que la deuxième
mesure concernant les femmes enceintes etait caduque.
Dumanian a declare vendredi retarder l'entree en vigueur des frais
polycliniques au 1er juillet. Un communique publie sur le site Web
du ministère attribue ce changement a la necessite de " clarifier
les mecanismes et leur mise en place. "
Le ministre adjoint de la sante, Vahan Poghosian, et le chef du
personnel du ministère, Suren Krmoyan, ont confirme l'information lors
de leur rencontre avec un groupe de manifestantes. Les deux hommes
ont cependant defendu l'idee d'eliminer certains services gratuits,
en disant que cela aiderait a reduire la corruption dans le système
de soins de sante.
Les manifestants n'etaient pas d'accord : pour eux, cela ne ferait
qu'augmenter la quantite de pots de vin et autres paiements informels
et les autorites devraient plutôt sevir contre les fonctionnaires
corrompus. >, a affirme l'un d'eux après la reunion.
L'accès du public aux soins de sante en Armenie a considerablement
diminue suite a l'effondrement de l'Union sovietique. Le problème
s'est aggrave avec la pratique generalisee des paiements informels.
Ce fut la raison pour laquelle tous les frais polycliniques ont ete
abolis en janvier 2006. Le nombre d'Armeniens se rendant dans les
centres de soins de sante primaires avait alors augmente de facon
spectaculaire au cours des mois suivants.
lundi 3 mars 2014, Claire (c)armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress