MUNICIPALES 2014
Interview d'Alexis Govciyan, candidat dans le 9e arrondissement de Paris
Vous êtes candidat sur la liste de Delphine Burkli dans le 9e
arrondissement de Paris. Cet engagement dans l'arène politique
national est-il compatible avec vos responsabilités dans la communauté
arménienne, qui sont bien connues ?
Tout d'abord, je souhaite rappeler que je ne suis plus président du
CCAF car une telle responsabilité requiert, en effet, une totale
neutralité et une liberté de ton, quelles que soient les personnalités
et organisations. Qu'il s'agisse des pouvoirs publics ou des
appareils, le président du CCAF représente l'ensemble et il m'avait
donc paru nécessaire de passer le relais. Par conséquent, je n'ai plus
de responsabilités de ce niveau. Le CCAF m'a confié, en lien avec
l'Ambassade d'Arménie et l'Eglise, la présidence de la Mission 2015
qui est une responsabilité Ã durée limitée et qui a pour cadre la
préparation des cérémonies et manifestations des Cent ans du génocide
des Arméniens.¨Ensuite, il ne s'agit pas de mon premier engagement
politique, puisque comme vous le savez, je suis Conseiller Régional
UDI d'Ile de France, et que j'ai créé au sein de la Région le premier
groupe d'amitié avec l'Arménie qui est d'ailleurs le seul sur le plan
national, dans une collectivité de ce type. Enfin, je rappelle qu'il
ya une dizaine d'années, j'étais candidat aux élections européennes
d'ailleurs bien placé mais malheureusement non élu, et c'était sous
les couleurs de l'UDF qui était l'UDI de l'époque.
Comment se présente la situation dans le 9e ?
Je connais bien le 9e tant sur le plan personnel qu'associatif et
professionnel. C'est un arrondissement où il y a encore une me
arménienne ; plusieurs quartiers sont là pour nous le rappeler. Il y a
également énormément d'atouts sur le plan culturel, architectural mais
aussi économique et social. Aussi, il est motivant de se retrouver
candidat de l'UDI, sur la liste de Delphine Burkli que je connais
depuis longtemps, du temps des actions pour la reconnaissance par la
France du génocide car elle avait oeuvré avec nous, avec beaucoup de
dévouement et de gentillesse, pour les relations avec des
parlementaires. Je me sens donc très à l'aise et prêt à relever les
défis politiques qui viennent. J'ajoute que le maire sortant, Jacques
Bravo qui est mon ami depuis longtemps ne se représente pas, ce qui
ouvre de nouvelles perspectives pour une liste telle que celle de
Delphine Burkli composée notamment de jeunes et de personnes issues de
la société civile.
Outre votre implication dans différents combats relatifs aux droits de
l'homme, quelles valeurs particulières défendez-vous dans cette liste
de l'UDI ?
C'est une liste UMP-UDI-MoDem et l'une des nombreuses qualités de
Delphine Burkli est celle d'avoir pu réaliser une telle union des
forces et d'avoir su créer un état d'esprit positif, plein d'énergie
Dans ce cadre, je poursuivrai mon engagement pour les droits de
l'homme, le travail de mémoire et le combat contre le racisme,
l'antisémitisme et le négationnisme. Mais j'ai aussi d'autres valeurs
qui d'ailleurs sont complémentaires car elles concernent l'avenir des
jeunes, le développement économique et l'emploi.
Dans le 9e, il y a des milliers d'entreprises de l'artisanat et du
commerce de proximité, leur potentiel en matière de création de
richesse, de formation et d'innovation et je compte bien m'en occuper
activement. Comme vous le savez sans doute, ces entreprises sont
souvent seules car leurs problèmes de fiscalité, de recherche de
financements, leurs difficultés à trouver des apprentis du fait des
problèmes notamment de manque de logements intéressent peu de monde.
On préfère favoriser les plus grands ou ce qui se apparait comme tel,
alors que ce sont toutes ces petites entreprises qui développent
l'emploi, qui participent à l'attractivité du territoire avec leur
savoir-faire et qui organisent la vie locale, ces liens de proximité
dont on a tant besoin. Je travaillerai pour toutes ces entreprises qui
sont d'une grande utilité au 9e et à ses habitants.
Le fait de vous situer dans l'opposition ne compromet-il pas vos
relations en tant que responsable communautaire arménien avec la
majorité actuelle ?
L'élection municipale n'a pas encore eu lieu et il est donc prématuré
de dire qui est dans la majorité, qui est dans l'opposition. Mais si
votre question concerne la majorité actuelle nationale, c'est-Ã-dire
présidentielle et législative, je peux vous dire que pour les mêmes
raisons qu'au début de notre entretien, il ne me semble pas qu'il y
ait un problème. Au Conseil Régional, mon groupe est dans l'opposition
mais cela ne nous empêche nullement de travailler de manière
constructive, avec le souci de l'intérêt général. Plusieurs de mes
rapports ou amendements relatifs aux jeunes, Ã l'apprentissage et aux
TPE ont d'ailleurs été votés ou pris en compte par la majorité
régionale. Ce qui compte, c'est toujours se situer dans le cadre
républicain, de respecter les institutions, les formations politiques
et tous ceux avec qui nous ne sommes pas dans la même approche
politique.
Etes-vous satisfait de la manière dont se présente le programme de la
« Mission 2015 » du CCAF que vous présidez ?
Depuis 2012, les forces vives se sont mobilisées pour préparer 2015.
Il s'agit d'un chantier immense, qui concerne tout le monde, Ã tous
les niveaux, politiques, organisationnels, spirituels et surtout à mon
sens cela concerne la jeunesse. Je suis assez rassuré de constater que
les programmes se mettent en place, non seulement sur le plan
national, mais aussi régional et même local. De chaque coin de France,
des projets sont lancés et progressivement inclus dans le programme
2015. Bien qu'il s'agisse d'une étape, ce rendez-vous est majeur et
nécessite des actions à la hauteur des enjeux. Je sais que cette
préoccupation est communément partagée par tous ceux qui sont
impliqués dans ce travail, et c'est là l'essentiel, je crois, à ce
stade du programme de la « Mission 2015 ».
samedi 8 mars 2014,
Ara ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article - 945
Interview d'Alexis Govciyan, candidat dans le 9e arrondissement de Paris
Vous êtes candidat sur la liste de Delphine Burkli dans le 9e
arrondissement de Paris. Cet engagement dans l'arène politique
national est-il compatible avec vos responsabilités dans la communauté
arménienne, qui sont bien connues ?
Tout d'abord, je souhaite rappeler que je ne suis plus président du
CCAF car une telle responsabilité requiert, en effet, une totale
neutralité et une liberté de ton, quelles que soient les personnalités
et organisations. Qu'il s'agisse des pouvoirs publics ou des
appareils, le président du CCAF représente l'ensemble et il m'avait
donc paru nécessaire de passer le relais. Par conséquent, je n'ai plus
de responsabilités de ce niveau. Le CCAF m'a confié, en lien avec
l'Ambassade d'Arménie et l'Eglise, la présidence de la Mission 2015
qui est une responsabilité Ã durée limitée et qui a pour cadre la
préparation des cérémonies et manifestations des Cent ans du génocide
des Arméniens.¨Ensuite, il ne s'agit pas de mon premier engagement
politique, puisque comme vous le savez, je suis Conseiller Régional
UDI d'Ile de France, et que j'ai créé au sein de la Région le premier
groupe d'amitié avec l'Arménie qui est d'ailleurs le seul sur le plan
national, dans une collectivité de ce type. Enfin, je rappelle qu'il
ya une dizaine d'années, j'étais candidat aux élections européennes
d'ailleurs bien placé mais malheureusement non élu, et c'était sous
les couleurs de l'UDF qui était l'UDI de l'époque.
Comment se présente la situation dans le 9e ?
Je connais bien le 9e tant sur le plan personnel qu'associatif et
professionnel. C'est un arrondissement où il y a encore une me
arménienne ; plusieurs quartiers sont là pour nous le rappeler. Il y a
également énormément d'atouts sur le plan culturel, architectural mais
aussi économique et social. Aussi, il est motivant de se retrouver
candidat de l'UDI, sur la liste de Delphine Burkli que je connais
depuis longtemps, du temps des actions pour la reconnaissance par la
France du génocide car elle avait oeuvré avec nous, avec beaucoup de
dévouement et de gentillesse, pour les relations avec des
parlementaires. Je me sens donc très à l'aise et prêt à relever les
défis politiques qui viennent. J'ajoute que le maire sortant, Jacques
Bravo qui est mon ami depuis longtemps ne se représente pas, ce qui
ouvre de nouvelles perspectives pour une liste telle que celle de
Delphine Burkli composée notamment de jeunes et de personnes issues de
la société civile.
Outre votre implication dans différents combats relatifs aux droits de
l'homme, quelles valeurs particulières défendez-vous dans cette liste
de l'UDI ?
C'est une liste UMP-UDI-MoDem et l'une des nombreuses qualités de
Delphine Burkli est celle d'avoir pu réaliser une telle union des
forces et d'avoir su créer un état d'esprit positif, plein d'énergie
Dans ce cadre, je poursuivrai mon engagement pour les droits de
l'homme, le travail de mémoire et le combat contre le racisme,
l'antisémitisme et le négationnisme. Mais j'ai aussi d'autres valeurs
qui d'ailleurs sont complémentaires car elles concernent l'avenir des
jeunes, le développement économique et l'emploi.
Dans le 9e, il y a des milliers d'entreprises de l'artisanat et du
commerce de proximité, leur potentiel en matière de création de
richesse, de formation et d'innovation et je compte bien m'en occuper
activement. Comme vous le savez sans doute, ces entreprises sont
souvent seules car leurs problèmes de fiscalité, de recherche de
financements, leurs difficultés à trouver des apprentis du fait des
problèmes notamment de manque de logements intéressent peu de monde.
On préfère favoriser les plus grands ou ce qui se apparait comme tel,
alors que ce sont toutes ces petites entreprises qui développent
l'emploi, qui participent à l'attractivité du territoire avec leur
savoir-faire et qui organisent la vie locale, ces liens de proximité
dont on a tant besoin. Je travaillerai pour toutes ces entreprises qui
sont d'une grande utilité au 9e et à ses habitants.
Le fait de vous situer dans l'opposition ne compromet-il pas vos
relations en tant que responsable communautaire arménien avec la
majorité actuelle ?
L'élection municipale n'a pas encore eu lieu et il est donc prématuré
de dire qui est dans la majorité, qui est dans l'opposition. Mais si
votre question concerne la majorité actuelle nationale, c'est-Ã-dire
présidentielle et législative, je peux vous dire que pour les mêmes
raisons qu'au début de notre entretien, il ne me semble pas qu'il y
ait un problème. Au Conseil Régional, mon groupe est dans l'opposition
mais cela ne nous empêche nullement de travailler de manière
constructive, avec le souci de l'intérêt général. Plusieurs de mes
rapports ou amendements relatifs aux jeunes, Ã l'apprentissage et aux
TPE ont d'ailleurs été votés ou pris en compte par la majorité
régionale. Ce qui compte, c'est toujours se situer dans le cadre
républicain, de respecter les institutions, les formations politiques
et tous ceux avec qui nous ne sommes pas dans la même approche
politique.
Etes-vous satisfait de la manière dont se présente le programme de la
« Mission 2015 » du CCAF que vous présidez ?
Depuis 2012, les forces vives se sont mobilisées pour préparer 2015.
Il s'agit d'un chantier immense, qui concerne tout le monde, Ã tous
les niveaux, politiques, organisationnels, spirituels et surtout à mon
sens cela concerne la jeunesse. Je suis assez rassuré de constater que
les programmes se mettent en place, non seulement sur le plan
national, mais aussi régional et même local. De chaque coin de France,
des projets sont lancés et progressivement inclus dans le programme
2015. Bien qu'il s'agisse d'une étape, ce rendez-vous est majeur et
nécessite des actions à la hauteur des enjeux. Je sais que cette
préoccupation est communément partagée par tous ceux qui sont
impliqués dans ce travail, et c'est là l'essentiel, je crois, à ce
stade du programme de la « Mission 2015 ».
samedi 8 mars 2014,
Ara ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article - 945