ECHAUFFOUREES ENTRE MANIFESTANTS ANTI-REFORME DES RETRAITES ET LA POLICE
Manifestation
Des centaines de personnes, des jeunes pour la plupart, se sont
bagarres avec la police anti-emeute a Erevan vendredi suite a des
manifestations contre la reforme controversee du système de pension
initie par le gouvernement.
La police a utilise la force contre les manifestants et arrete
trois d'entre eux après avoir bloque une rue adjacente au ministère
armenien des Finances. Les trois hommes ont ete liberes plus tard
dans la journee.
La manifestation, organisee par le groupe de pression Dem Em ( je
suis contre ), s'est deroulee devant le bâtiment du ministère pour
condamner le ministre des Finances Davit Sarkissian suite a ses mises
en garde emises aux employeurs publics et prives.
Davit Sarkissian a declare la semaine dernière que les employeurs
feront face a des amendes si elles ne parviennent pas a appliquer
la reforme, en depit de sa suspension par la Cour constitutionnelle
fin janvier. Sont prevues pour pour le 28 mars les audiences sur la
constitutionnalite de la mesure impopulaire, contestee par les quatre
principaux partis d'opposition.
Les opposants a la reforme affirment que les autorites fiscales ne sont
pas autorises a deduire 5 % du salaire brut des travailleurs, au moins
jusqu'a ce qu'une decision du tribunal soit prise. Les representants
du gouvernement, y compris Sarkissian, affirment le contraire.
" Le ministre est devenu une personne qui veut extorquer de l'argent
", a crie Davit Manoukian, leader Dem Em, dans un megaphone devant le
bâtiment du ministère. Manoukian et d'autres manifestants ont exige
que Sarkissian sorte de l'immeuble et vienne a leur rencontre.
Le ministre a refuse de le faire. Il a envoye le chef de son
etat-major, Karen Tamazian, pour parler aux manifestants en colère.
"C'est de la demagogie", leur a dit Tamazian. " Ce n'est pas une
offre de dialogue. "
Tamazian a egalement declare que Sarkissian est pret a recevoir les
representants des manifestants dans son bureau. La foule a rejete
l'offre avant de jeter des pièces sur le bâtiment et de bloquer
la rue. Les agents de police ont rapidement utilise la force pour
la debloquer.
Aux echauffourees ont suivi une tentative d'auto-immolation par un
vieil homme qui a rejoint la manifestation. Nikolay Aghabekian, âge
de 67 ans, a verse de l'essence sur lui et a tente de s'immoler par
le feu. Les policiers l'en ont empeche.
Quelques instants avant cette tentative de suicide, Aghabekian avait
exhorte les gens beaucoup plus jeunes a continuer la manifestation,
brandissant ses livrets d'epargne bancaires de l'ère sovietique. Il
a declare que ses economie de toute une vie economies ete aneantis
par l'hyperinflation des annees 1990.
Des centaines de milliers d'autres Armeniens ont subi des pertes
financières similaires a l'epoque. Le sort de ces depôts en espèces
est l'un des principaux arguments des travailleurs opposes a la
reforme. Ils disent qu'ils peuvent de meme etre incapables de recuperer
leur epargne- retraite une fois arrive a l'âge de la retraite.
Les representants du gouvernement retorquent que les deux fonds de
pension prives choisis pour gerer leur argent sont detenus par des
societes de gestion d'actifs europeens de renom. L'un d'eux est une
joint-venture entre C-QUADRAT (Autriche) et Talanx Asset Management
(Allemagne). L'autre, Amundi - ACBA, est une filiale des banques
francaises Credit Agricole et Societe Generale.
lundi 10 mars 2014, Claire (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=97950
Manifestation
Des centaines de personnes, des jeunes pour la plupart, se sont
bagarres avec la police anti-emeute a Erevan vendredi suite a des
manifestations contre la reforme controversee du système de pension
initie par le gouvernement.
La police a utilise la force contre les manifestants et arrete
trois d'entre eux après avoir bloque une rue adjacente au ministère
armenien des Finances. Les trois hommes ont ete liberes plus tard
dans la journee.
La manifestation, organisee par le groupe de pression Dem Em ( je
suis contre ), s'est deroulee devant le bâtiment du ministère pour
condamner le ministre des Finances Davit Sarkissian suite a ses mises
en garde emises aux employeurs publics et prives.
Davit Sarkissian a declare la semaine dernière que les employeurs
feront face a des amendes si elles ne parviennent pas a appliquer
la reforme, en depit de sa suspension par la Cour constitutionnelle
fin janvier. Sont prevues pour pour le 28 mars les audiences sur la
constitutionnalite de la mesure impopulaire, contestee par les quatre
principaux partis d'opposition.
Les opposants a la reforme affirment que les autorites fiscales ne sont
pas autorises a deduire 5 % du salaire brut des travailleurs, au moins
jusqu'a ce qu'une decision du tribunal soit prise. Les representants
du gouvernement, y compris Sarkissian, affirment le contraire.
" Le ministre est devenu une personne qui veut extorquer de l'argent
", a crie Davit Manoukian, leader Dem Em, dans un megaphone devant le
bâtiment du ministère. Manoukian et d'autres manifestants ont exige
que Sarkissian sorte de l'immeuble et vienne a leur rencontre.
Le ministre a refuse de le faire. Il a envoye le chef de son
etat-major, Karen Tamazian, pour parler aux manifestants en colère.
"C'est de la demagogie", leur a dit Tamazian. " Ce n'est pas une
offre de dialogue. "
Tamazian a egalement declare que Sarkissian est pret a recevoir les
representants des manifestants dans son bureau. La foule a rejete
l'offre avant de jeter des pièces sur le bâtiment et de bloquer
la rue. Les agents de police ont rapidement utilise la force pour
la debloquer.
Aux echauffourees ont suivi une tentative d'auto-immolation par un
vieil homme qui a rejoint la manifestation. Nikolay Aghabekian, âge
de 67 ans, a verse de l'essence sur lui et a tente de s'immoler par
le feu. Les policiers l'en ont empeche.
Quelques instants avant cette tentative de suicide, Aghabekian avait
exhorte les gens beaucoup plus jeunes a continuer la manifestation,
brandissant ses livrets d'epargne bancaires de l'ère sovietique. Il
a declare que ses economie de toute une vie economies ete aneantis
par l'hyperinflation des annees 1990.
Des centaines de milliers d'autres Armeniens ont subi des pertes
financières similaires a l'epoque. Le sort de ces depôts en espèces
est l'un des principaux arguments des travailleurs opposes a la
reforme. Ils disent qu'ils peuvent de meme etre incapables de recuperer
leur epargne- retraite une fois arrive a l'âge de la retraite.
Les representants du gouvernement retorquent que les deux fonds de
pension prives choisis pour gerer leur argent sont detenus par des
societes de gestion d'actifs europeens de renom. L'un d'eux est une
joint-venture entre C-QUADRAT (Autriche) et Talanx Asset Management
(Allemagne). L'autre, Amundi - ACBA, est une filiale des banques
francaises Credit Agricole et Societe Generale.
lundi 10 mars 2014, Claire (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=97950