LE POUVOIR DE L'IGNORANCE EN TURQUIE
Mediapart
Par Defne Gursoy -
A une semaine des elections municipales du 30 mars, un calme trompeur
règne sur la Turquie. Les differents camps, surtout les opposants de
l'AKP, parti au pouvoir, font appel a la vigilance de leurs militants
et sympathisants pour retenir leur elan. Mais les violences peuvent
reprendre a tout moment. Cette fois-ci, nous serons loin de la revolte
emouvante de la jeunesse de juin dernier, car des provocateurs et
des casseurs sont aussi presents.
Erdogan, le premier ministre, lui, n'a aucune retenue. Il vient
d'interdire il y a deux jours, Twitter, en soulignant qu'il allait
>, qu'il considère provenant d'un complot
outre-frontières. Cette interdiction ridicule, placant le pays dans
la courte liste avec la Chine et l'Iran, sera-t-elle assez repulsive
pour que l'opposition puisse prendre les grandes villes, notamment
Istanbul ? Difficile d'etre optimiste...
L'arret de ce reseau social, comme toutes les repressions qui
l'ont precedee est-elle seulement le resultat d'un coup de colère
ou d'un coup de folie d'un parti islamiste en danger ? Non, les
racines de cette violence sont plus profondes. C'est l'expression
d'un nationalisme fascisant diachronique sur lequel s'est rajoute
un aspect religieux, devenant un >. Et il
semble impossible d'esperer un changement radical dans ce pays où
le nationalisme, tout comme la corruption, sera toujours gagnant,
quelle que soit la mouvance politique.
Comprendre la Turquie d'aujourd'hui demande une certaine connaissance
de son passe. C'est ce nationalisme qui, depuis toujours, alimente
l'outil principal des politiques de tous camps : l'obscurantisme et
la violence, tous deux nourris par l'ignorance.
lire la suite voir lien plus bas
jeudi 27 mars 2014, Jean Eckian (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=98437
Mediapart
Par Defne Gursoy -
A une semaine des elections municipales du 30 mars, un calme trompeur
règne sur la Turquie. Les differents camps, surtout les opposants de
l'AKP, parti au pouvoir, font appel a la vigilance de leurs militants
et sympathisants pour retenir leur elan. Mais les violences peuvent
reprendre a tout moment. Cette fois-ci, nous serons loin de la revolte
emouvante de la jeunesse de juin dernier, car des provocateurs et
des casseurs sont aussi presents.
Erdogan, le premier ministre, lui, n'a aucune retenue. Il vient
d'interdire il y a deux jours, Twitter, en soulignant qu'il allait
>, qu'il considère provenant d'un complot
outre-frontières. Cette interdiction ridicule, placant le pays dans
la courte liste avec la Chine et l'Iran, sera-t-elle assez repulsive
pour que l'opposition puisse prendre les grandes villes, notamment
Istanbul ? Difficile d'etre optimiste...
L'arret de ce reseau social, comme toutes les repressions qui
l'ont precedee est-elle seulement le resultat d'un coup de colère
ou d'un coup de folie d'un parti islamiste en danger ? Non, les
racines de cette violence sont plus profondes. C'est l'expression
d'un nationalisme fascisant diachronique sur lequel s'est rajoute
un aspect religieux, devenant un >. Et il
semble impossible d'esperer un changement radical dans ce pays où
le nationalisme, tout comme la corruption, sera toujours gagnant,
quelle que soit la mouvance politique.
Comprendre la Turquie d'aujourd'hui demande une certaine connaissance
de son passe. C'est ce nationalisme qui, depuis toujours, alimente
l'outil principal des politiques de tous camps : l'obscurantisme et
la violence, tous deux nourris par l'ignorance.
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jeudi 27 mars 2014, Jean Eckian (c)armenews.com
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