ARMENIE
L'Arménie prolonge encore de 10 ans l'activité de la centrale
nucléaire de Medzamor
Faute des investissements nécessaires au financement de la
construction d'une nouvelle centrale nucléaire, et en l'absence de
sources d'énergie alternatives, l'Arménie devra encore compter sur la
centrale nucléaire de Medzamor, datant de l'ère soviétique, dont
l'arrêt a été maintes fois annoncée et toujours repoussé. Alors que la
centrale aurait dû cesser de fonctionner dans un proche avenir,
conformément aux exigences de l'Union européenne notamment, les
autorités arméniennes ont décidé de repousser encore une fois
l'échéance, en accordant à la centrale de Medzamor dix années de vie
supplémentaire. La centrale, située à une trentaine de kilomètres à
l'ouest de Erevan, devait cesser ces activités en 2016, mais
l'économie arménienne ne peut se passer d'un réacteur qui fournit près
de 60 % de l'électricité du pays. La centrale avait été fermée une
première fois en 1989, au lendemain du séisme du 7 décembre 1988 qui
avait dévasté le nord-ouest de l'Arménie sans toucher la centrale,
mais les autorités de l'Arménie indépendante avaient dû se résiggner à
la remettre en activité dans les années 1990, pour faire face à la
grave crise énergétique qui frappait le pays. Différentes mesures ont
été néanmoins prises pour garantir la sûreté maximale du réacteur, et
récemment, une équipe d'experts de l'AIEA, après l'avoir inspecté,
avait estimé que la centrale de Medzamor ne présentait pas de risque.
La décision de repousser le fonctionnement de la centrale jusqu'en
2026 a été approuvée par le gouvernement lors du conseil des ministres
du jeudi 27 mars. Le ministre de l'énergie et des resources naturelles
Armen Movsisian a expliqué que la mesure était justifiée par les
délais requis pour construction du nouveau réacteur nucléaire dont
l'Arménie entend se doter. Par ailleurs, le ministre a souligné que
l'Arménie poursuivait ses efforts en ce sens. M. Movsisian a mis en
avant le contexte de crise économique mondiale et certains "processus
géopolitiques" pour expliquer les diifficultés de l'Arménie à obtenir
les investissements nécessaires à la construction d'une telle
centrale. Le gouvernement arménien en appelle depuis des années à des
investisseurs pour ce projet très ambitieux, dont le coût est estimé à
plusieurs milliards de dollars. S'exprimant lors de la reunion du
conseil des ministres, M. Movsisian a indiqué que l'Arménie espérait
pouvoir se doter d'un nouveau réacteur nucléaire d'ici 15 ans. Il a
ajouté que le projet pourraitr être mis en oeuvre par la compagnie
russe Rosatom. La décision de prolonger de 10 ans l'acticité de
Medzamor intervient aussi au lendemain de la réunion internationale de
La Haye sur la sécurité nucléaire à laquelle participait le président
arménien Serge Sarkissian. Mais le sujet de la centrare arménienne
n'était pas à l'ordre du jour de ce sommet consacré à des questions de
sécurité nucléaire, liée à la prolifération et au terrorisme, et non
de sûreté nucléaire.
samedi 29 mars 2014,
Gari (c)armenews.com
From: Baghdasarian
L'Arménie prolonge encore de 10 ans l'activité de la centrale
nucléaire de Medzamor
Faute des investissements nécessaires au financement de la
construction d'une nouvelle centrale nucléaire, et en l'absence de
sources d'énergie alternatives, l'Arménie devra encore compter sur la
centrale nucléaire de Medzamor, datant de l'ère soviétique, dont
l'arrêt a été maintes fois annoncée et toujours repoussé. Alors que la
centrale aurait dû cesser de fonctionner dans un proche avenir,
conformément aux exigences de l'Union européenne notamment, les
autorités arméniennes ont décidé de repousser encore une fois
l'échéance, en accordant à la centrale de Medzamor dix années de vie
supplémentaire. La centrale, située à une trentaine de kilomètres à
l'ouest de Erevan, devait cesser ces activités en 2016, mais
l'économie arménienne ne peut se passer d'un réacteur qui fournit près
de 60 % de l'électricité du pays. La centrale avait été fermée une
première fois en 1989, au lendemain du séisme du 7 décembre 1988 qui
avait dévasté le nord-ouest de l'Arménie sans toucher la centrale,
mais les autorités de l'Arménie indépendante avaient dû se résiggner à
la remettre en activité dans les années 1990, pour faire face à la
grave crise énergétique qui frappait le pays. Différentes mesures ont
été néanmoins prises pour garantir la sûreté maximale du réacteur, et
récemment, une équipe d'experts de l'AIEA, après l'avoir inspecté,
avait estimé que la centrale de Medzamor ne présentait pas de risque.
La décision de repousser le fonctionnement de la centrale jusqu'en
2026 a été approuvée par le gouvernement lors du conseil des ministres
du jeudi 27 mars. Le ministre de l'énergie et des resources naturelles
Armen Movsisian a expliqué que la mesure était justifiée par les
délais requis pour construction du nouveau réacteur nucléaire dont
l'Arménie entend se doter. Par ailleurs, le ministre a souligné que
l'Arménie poursuivait ses efforts en ce sens. M. Movsisian a mis en
avant le contexte de crise économique mondiale et certains "processus
géopolitiques" pour expliquer les diifficultés de l'Arménie à obtenir
les investissements nécessaires à la construction d'une telle
centrale. Le gouvernement arménien en appelle depuis des années à des
investisseurs pour ce projet très ambitieux, dont le coût est estimé à
plusieurs milliards de dollars. S'exprimant lors de la reunion du
conseil des ministres, M. Movsisian a indiqué que l'Arménie espérait
pouvoir se doter d'un nouveau réacteur nucléaire d'ici 15 ans. Il a
ajouté que le projet pourraitr être mis en oeuvre par la compagnie
russe Rosatom. La décision de prolonger de 10 ans l'acticité de
Medzamor intervient aussi au lendemain de la réunion internationale de
La Haye sur la sécurité nucléaire à laquelle participait le président
arménien Serge Sarkissian. Mais le sujet de la centrare arménienne
n'était pas à l'ordre du jour de ce sommet consacré à des questions de
sécurité nucléaire, liée à la prolifération et au terrorisme, et non
de sûreté nucléaire.
samedi 29 mars 2014,
Gari (c)armenews.com
From: Baghdasarian