LES ARMENIENS ONT COMMEMORE LE 99EME ANNIVERSAIRE DU GENOCIDE
ARMENIE
Des dizaines de milliers d'Arméniens ont défilé depuis le 23
avril vers le Monument du Génocide pour y déposer des fleurs et
commémorer le 99ème anniversaire du premier Génocide du XXème
siècle. Le 23 avril au soir, des milliers de jeunes Arméniens,
représentant notamment le parti FRA/Dachnaksoutioun ont organisé
la marche traditionnelle aux flambeaux, en brÃ"lant le drapeau turc
sur la place de la Liberté. Le 24 avril, le Gouvernement, conduit
par le Président de la République et le Catholicos Karékine II,
ainsi que le corps diplomatique accrédité en Arménie, se sont
recueillis au Mémorial du Génocide. Dans un message au peuple
arménien, le Président Sarkissian a estimé qu'Â" il y a presque
un siècle, 1 500 000 Arméniens ont été victimes d'un crime
qui n'avait pas alors de nom, aucune langue humaine n'ayant encore
inventé un terme ou une expression pour le désigner. Ces personnes
sont mortes parce qu'elles étaient arméniennes Â". Le Président
a ajouté que le 24 avril est une date symbolique, puisque le monde
entier sait que le génocide n'a pas été perpétré et achevé
en un jour. De surcroît, Â" le génocide continue tant que l'Etat
successeur de la Turquie ottomane poursuit sa politique de déni
total. Nous sommes convaincus que le déni d'un crime constitue sa
continuation directe. Seules la reconnaissance et la condamnation
(du génocide) peuvent empêcher la répétition d'un tel crime a
l'avenir Â". Et d'ajouter : Â" nous approchons du 100e anniversaire
du Génocide arménien. Cela peut donner a la Turquie l'occasion de
se repentir et de se libérer de ce fardeau Â". Le chef de l'Etat a
par ailleurs souligné que Â" l'on ne considère pas la société
turque comme notre ennemi Â". Il a dit se souvenir de tous les
individus et familles turcs qui, lors des massacres, ont tendu la
main a leurs voisins, amis arméniens, souvent au prix de leur propre
vie. Â" Toute société, y compris les Turcs, doit être fière de ses
ancêtres qui ont sauvé des vies. Nous en gardons le souvenir Â". Il
a cependant souligné qu'au-dela des mots, l'Arménie attendait de
la Turquie Â" des avancées réelles : l'ouverture des frontières
et l'établissement de relations normales Â". Â" En ce qui concerne
les protocoles arméno-turcs, la position arménienne est connue,
et le terme Â" délais raisonnables Â" [pour leur ratification]
est plus que jamais d'actualité Â", a-t-il dit, exprimant aussi sa
gratitude aux pays ayant reconnu le Génocide arménien. Par ailleurs,
la presse du 25 avril reproduit l'allocution du Président Sarkissian
en marge du sommet du Partenariat oriental a Prague, le 24 avril,
où il s'est rendu après avoir participé a l'hommage aux victimes du
Génocide arménien. Il a souligné l'importance de la reconnaissance
et de la condamnation de ce crime par la communauté internationale
a l'approche du centenaire du Génocide et regretté que la Turquie
continue a se dérober a son histoire et a persévérer dans son
déni. Il a qualifié de paradoxal le fait que la Turquie, désireuse
d'adhérer a l'UE, ait fermé la frontière avec un pays voisin, Â"
la dernière frontière fermée en Europe Â", alors qu'en Europe les
frontières appartiennent depuis longtemps a l'histoire.
Extrait de la revue de presse de l'Ambassade de France en Arménie
en date du 25 avril 2014
jeudi 1er mai 2014, Stéphane ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
ARMENIE
Des dizaines de milliers d'Arméniens ont défilé depuis le 23
avril vers le Monument du Génocide pour y déposer des fleurs et
commémorer le 99ème anniversaire du premier Génocide du XXème
siècle. Le 23 avril au soir, des milliers de jeunes Arméniens,
représentant notamment le parti FRA/Dachnaksoutioun ont organisé
la marche traditionnelle aux flambeaux, en brÃ"lant le drapeau turc
sur la place de la Liberté. Le 24 avril, le Gouvernement, conduit
par le Président de la République et le Catholicos Karékine II,
ainsi que le corps diplomatique accrédité en Arménie, se sont
recueillis au Mémorial du Génocide. Dans un message au peuple
arménien, le Président Sarkissian a estimé qu'Â" il y a presque
un siècle, 1 500 000 Arméniens ont été victimes d'un crime
qui n'avait pas alors de nom, aucune langue humaine n'ayant encore
inventé un terme ou une expression pour le désigner. Ces personnes
sont mortes parce qu'elles étaient arméniennes Â". Le Président
a ajouté que le 24 avril est une date symbolique, puisque le monde
entier sait que le génocide n'a pas été perpétré et achevé
en un jour. De surcroît, Â" le génocide continue tant que l'Etat
successeur de la Turquie ottomane poursuit sa politique de déni
total. Nous sommes convaincus que le déni d'un crime constitue sa
continuation directe. Seules la reconnaissance et la condamnation
(du génocide) peuvent empêcher la répétition d'un tel crime a
l'avenir Â". Et d'ajouter : Â" nous approchons du 100e anniversaire
du Génocide arménien. Cela peut donner a la Turquie l'occasion de
se repentir et de se libérer de ce fardeau Â". Le chef de l'Etat a
par ailleurs souligné que Â" l'on ne considère pas la société
turque comme notre ennemi Â". Il a dit se souvenir de tous les
individus et familles turcs qui, lors des massacres, ont tendu la
main a leurs voisins, amis arméniens, souvent au prix de leur propre
vie. Â" Toute société, y compris les Turcs, doit être fière de ses
ancêtres qui ont sauvé des vies. Nous en gardons le souvenir Â". Il
a cependant souligné qu'au-dela des mots, l'Arménie attendait de
la Turquie Â" des avancées réelles : l'ouverture des frontières
et l'établissement de relations normales Â". Â" En ce qui concerne
les protocoles arméno-turcs, la position arménienne est connue,
et le terme Â" délais raisonnables Â" [pour leur ratification]
est plus que jamais d'actualité Â", a-t-il dit, exprimant aussi sa
gratitude aux pays ayant reconnu le Génocide arménien. Par ailleurs,
la presse du 25 avril reproduit l'allocution du Président Sarkissian
en marge du sommet du Partenariat oriental a Prague, le 24 avril,
où il s'est rendu après avoir participé a l'hommage aux victimes du
Génocide arménien. Il a souligné l'importance de la reconnaissance
et de la condamnation de ce crime par la communauté internationale
a l'approche du centenaire du Génocide et regretté que la Turquie
continue a se dérober a son histoire et a persévérer dans son
déni. Il a qualifié de paradoxal le fait que la Turquie, désireuse
d'adhérer a l'UE, ait fermé la frontière avec un pays voisin, Â"
la dernière frontière fermée en Europe Â", alors qu'en Europe les
frontières appartiennent depuis longtemps a l'histoire.
Extrait de la revue de presse de l'Ambassade de France en Arménie
en date du 25 avril 2014
jeudi 1er mai 2014, Stéphane ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress