Charente Libre, France
Vendredi 25 Avril 2014
L'Arménie attend plus de la Turquie
L'Arménie, qui a commémoré hier le génocide perpétré il y a 99 ans
sous l'empire ottoman, a rejeté les condoléances présentées par la
Turquie dans un geste inédit, et réclamé d'Ankara reconnaissance et
«repentir».
Sans interpeller directement son allié turc au sein de l'Otan, et sans
utiliser le mot «génocide», le président américain Barack Obama a
appelé de son côté à une «reconnaissance pleine, franche et juste des
faits», dans un communiqué.
Le département d'Etat a cependant qualifié les condoléances turques
d'«historiques», estimant qu'elles pourraient ouvrir la voie à une
normalisation entre l'Arménie et la Turquie.
A l'occasion des commémorations du génocide à Paris, le président
français François Hollande a vu dans le geste de la Turquie «une
évolution». Les condoléances présentées à l'Arménie sont «un mot qu'il
faut entendre mais qui ne peut pas encore suffire», a toutefois nuancé
le chef de l'Etat français. «Ce qui doit être dit, c'est ce qui s'est
produit», a-t-il souligné.
Pour le président arménien, le génocide «continue tant que le
successeur de la Turquie ottomane poursuit sa politique de déni
total».
La veille, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait un
geste inattendu en présentant les condoléances de la Turquie «aux
petits-enfants des Arméniens tués en 1915» lors des massacres visant
cette communauté sous l'empire ottoman.
C'est la première fois que le chef du gouvernement turc s'est exprimé
aussi ouvertement sur ce drame survenu entre 1915 et 1917, aux
dernières années de l'empire ottoman et qui est reconnu comme un
génocide par de nombreux pays, ce que la Turquie refuse de son côté
farouchement.
Vendredi 25 Avril 2014
L'Arménie attend plus de la Turquie
L'Arménie, qui a commémoré hier le génocide perpétré il y a 99 ans
sous l'empire ottoman, a rejeté les condoléances présentées par la
Turquie dans un geste inédit, et réclamé d'Ankara reconnaissance et
«repentir».
Sans interpeller directement son allié turc au sein de l'Otan, et sans
utiliser le mot «génocide», le président américain Barack Obama a
appelé de son côté à une «reconnaissance pleine, franche et juste des
faits», dans un communiqué.
Le département d'Etat a cependant qualifié les condoléances turques
d'«historiques», estimant qu'elles pourraient ouvrir la voie à une
normalisation entre l'Arménie et la Turquie.
A l'occasion des commémorations du génocide à Paris, le président
français François Hollande a vu dans le geste de la Turquie «une
évolution». Les condoléances présentées à l'Arménie sont «un mot qu'il
faut entendre mais qui ne peut pas encore suffire», a toutefois nuancé
le chef de l'Etat français. «Ce qui doit être dit, c'est ce qui s'est
produit», a-t-il souligné.
Pour le président arménien, le génocide «continue tant que le
successeur de la Turquie ottomane poursuit sa politique de déni
total».
La veille, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait un
geste inattendu en présentant les condoléances de la Turquie «aux
petits-enfants des Arméniens tués en 1915» lors des massacres visant
cette communauté sous l'empire ottoman.
C'est la première fois que le chef du gouvernement turc s'est exprimé
aussi ouvertement sur ce drame survenu entre 1915 et 1917, aux
dernières années de l'empire ottoman et qui est reconnu comme un
génocide par de nombreux pays, ce que la Turquie refuse de son côté
farouchement.