Agence France Presse
24 avril 2014 jeudi 9:59 AM GMT
Condoléances d'Erdogan aux Arméniens: réactions politiques en France
Paris 24 avr 2014
Voici des réactions politiques en France jeudi après les condoléances
présentées par le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, "aux
petits-enfants des Arméniens tués en 1915" lors des massacres visant
cette communauté sous l'Empire ottoman.
- Parti communiste français: "Ce génocide n'a toujours pas été reconnu
par le gouvernement turc qui l'a perpétré. Il n'a pas été sanctionné
et il connaît aujourd'hui encore une campagne de communication
négationniste. Cette absence de reconnaissance continue à alimenter
les haines contre les Arméniens mais aussi contre toutes les minorités
comme les Kurdes ou les Alévis. En dépit de cette posture, les
communautés arméniennes, les forces démocratiques et notamment une
part croissante de la société civile turque organisent des
commémorations pour faire face au discours officiel. Le clivage n'est
pas entre les peuples arménien et turc mais entre le négationnisme et
la démocratie. Le Premier ministre Erdogan a présenté les condoléances
de la Turquie aux petits enfants des Arméniens tués en 1915. Si
l'approche se veut moins agressive, elle ne constitue pas une
nouveauté. Le progrès eut été de reconnaître le crime de génocide."
(communiqué)
- Marine Le Pen, présidente du FN : "C'est une reconnaissance
qu'attendaient effectivement les Arméniens. C'était un point de
crispation, tant mieux si ce point de crispation est évacué". Etait-ce
un génocide? "Oui, ça ressemble de très près à un génocide, tout de
même"(sur i>TELE).
24 avril 2014 jeudi 9:59 AM GMT
Condoléances d'Erdogan aux Arméniens: réactions politiques en France
Paris 24 avr 2014
Voici des réactions politiques en France jeudi après les condoléances
présentées par le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, "aux
petits-enfants des Arméniens tués en 1915" lors des massacres visant
cette communauté sous l'Empire ottoman.
- Parti communiste français: "Ce génocide n'a toujours pas été reconnu
par le gouvernement turc qui l'a perpétré. Il n'a pas été sanctionné
et il connaît aujourd'hui encore une campagne de communication
négationniste. Cette absence de reconnaissance continue à alimenter
les haines contre les Arméniens mais aussi contre toutes les minorités
comme les Kurdes ou les Alévis. En dépit de cette posture, les
communautés arméniennes, les forces démocratiques et notamment une
part croissante de la société civile turque organisent des
commémorations pour faire face au discours officiel. Le clivage n'est
pas entre les peuples arménien et turc mais entre le négationnisme et
la démocratie. Le Premier ministre Erdogan a présenté les condoléances
de la Turquie aux petits enfants des Arméniens tués en 1915. Si
l'approche se veut moins agressive, elle ne constitue pas une
nouveauté. Le progrès eut été de reconnaître le crime de génocide."
(communiqué)
- Marine Le Pen, présidente du FN : "C'est une reconnaissance
qu'attendaient effectivement les Arméniens. C'était un point de
crispation, tant mieux si ce point de crispation est évacué". Etait-ce
un génocide? "Oui, ça ressemble de très près à un génocide, tout de
même"(sur i>TELE).