Le Figaro , France
jeudi 24 avril 2014 12:28 GMT
Condoléances turques: Aznavour sceptique
Le chanteur français d'origine arménienne Charles Aznavourestime que
le terme de"condoléances" utilisé par le premier ministre turcdans son
message "aux petits-enfants des Arméniens tués en 1915" doit être lu
"non comme une reconnaissance et encore moins comme une présentation
d'excuse" pour le génocide.
"L'humanisme qui doit présider aux relations entre les peuples et plus
largement entre les gens voudrait que cette déclaration soit un
premier pas vers un dialogue qui nous était refusé depuis cent ans",
explique l'artiste dans un communiqué diffusé aujourd'hui à l'AFP.
"Pour autant, la prudence amènerait à penser que cette expression de
condoléances est motivée par d'autres considérations que ce dialogue
tant voulu pour la vérité historique", poursuit Aznavour, l'un des
ambassadeurs de la chanson française à travers le monde et qui était
venu en aide en 1988 à l'Arménie, meurtrie par un tremblement de
terre, en fondant le comité "Aznavour pour l'Arménie".
"Ne reconnaissant toujours pas le génocide, il faut donc lire dans la
déclaration de M. Erdogan le terme de 'condoléances' non comme une
reconnaissance et encore moins comme une présentation d'excuses, mais
comme une simple volonté personnelle à vouloir se montrer un homme
politique prétendument 'ouvert'", estime le chanteur, qui fêtera ses
90 ans en mai.
jeudi 24 avril 2014 12:28 GMT
Condoléances turques: Aznavour sceptique
Le chanteur français d'origine arménienne Charles Aznavourestime que
le terme de"condoléances" utilisé par le premier ministre turcdans son
message "aux petits-enfants des Arméniens tués en 1915" doit être lu
"non comme une reconnaissance et encore moins comme une présentation
d'excuse" pour le génocide.
"L'humanisme qui doit présider aux relations entre les peuples et plus
largement entre les gens voudrait que cette déclaration soit un
premier pas vers un dialogue qui nous était refusé depuis cent ans",
explique l'artiste dans un communiqué diffusé aujourd'hui à l'AFP.
"Pour autant, la prudence amènerait à penser que cette expression de
condoléances est motivée par d'autres considérations que ce dialogue
tant voulu pour la vérité historique", poursuit Aznavour, l'un des
ambassadeurs de la chanson française à travers le monde et qui était
venu en aide en 1988 à l'Arménie, meurtrie par un tremblement de
terre, en fondant le comité "Aznavour pour l'Arménie".
"Ne reconnaissant toujours pas le génocide, il faut donc lire dans la
déclaration de M. Erdogan le terme de 'condoléances' non comme une
reconnaissance et encore moins comme une présentation d'excuses, mais
comme une simple volonté personnelle à vouloir se montrer un homme
politique prétendument 'ouvert'", estime le chanteur, qui fêtera ses
90 ans en mai.