Ouest-France
jeudi 24 avril 2014
Le génocide de 1915 : un million de morts
Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople, capitale de l'empire
ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du
gouvernement aux mains des dirigeants du Comité Union et Progrès. Ces
« Jeunes-Turcs » au nationalisme exacerbé sont farouchement opposés
aux velléités indépendantistes de certains Arméniens. C'est le début
d'un génocide qui va faire plus d'un million de victimes.
Les populations arméniennes vont être décimées en deux phases
successives : de mai à juillet 1915 dans les sept provinces orientales
d'Anatolie puis, à la fin de 1915, dans d'autres provinces de
l'Empire. Après la Grande Guerre, le traité de Sèvres, signé le 10
août 1920 entre les Alliés et l'empire ottoman, prévoit la mise en
jugement des responsables du génocide. Mais l'arrivée au pouvoir de
Moustafa Kémal, en 1922, entraîne une amnistie générale dès 1923.
Depuis, la Turquie ne nie pas la réalité des massacres, mais en
conteste la responsabilité. Et elle rejette totalement le terme de «
génocide ».
From: Baghdasarian
jeudi 24 avril 2014
Le génocide de 1915 : un million de morts
Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople, capitale de l'empire
ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du
gouvernement aux mains des dirigeants du Comité Union et Progrès. Ces
« Jeunes-Turcs » au nationalisme exacerbé sont farouchement opposés
aux velléités indépendantistes de certains Arméniens. C'est le début
d'un génocide qui va faire plus d'un million de victimes.
Les populations arméniennes vont être décimées en deux phases
successives : de mai à juillet 1915 dans les sept provinces orientales
d'Anatolie puis, à la fin de 1915, dans d'autres provinces de
l'Empire. Après la Grande Guerre, le traité de Sèvres, signé le 10
août 1920 entre les Alliés et l'empire ottoman, prévoit la mise en
jugement des responsables du génocide. Mais l'arrivée au pouvoir de
Moustafa Kémal, en 1922, entraîne une amnistie générale dès 1923.
Depuis, la Turquie ne nie pas la réalité des massacres, mais en
conteste la responsabilité. Et elle rejette totalement le terme de «
génocide ».
From: Baghdasarian